mercredi 1 juin 2022

Argenteuil-Bezons, Législatives (18) – Lutte de classes à l’espace Mandela. Pour sourire un peu tout de même

 

9 juin, de bas très haut et de haut très bas

 À propos de cette réunion, il y a un aspect amusant. Au même moment, dans le même « Espace Mandela » que notre réunion, se tiendra celle du clan Macron. Sauf que la nôtre se tient dans la salle du rez-de-chaussée, et la leur, au troisième. Bien une image locale de la division de la société en classes, et surtout de ceux qui les servent. Oui, la « France du bas » et la France d’en haut » pour reprendre pour une fois cette expression qui a fait florès. DM

 


 

Argenteuil-Bezons, Législatives (19), Argenteuil, l’impression que la municipalité ne les prend pas au sérieux, pas du tout

 

Une municipalité incapable ? Qu’elle laisse la place.

 

 

Est-ce que parce qu’elle s’en moque ? Est-ce qu’elle n’a pas le moral au vu du peu de chance de son poulain ? Plus sérieusement, un aspect du manque d’effectifs dans les services de la commune ? En tout cas, à Argenteuil, la municipalité et la haute hiérarchie communale donnent l’impression de prendre par « dessus la jambe » l’actuelle campagne électorale des législatives. À preuve, la situation des panneaux électoraux. Pas de numéro 0 indiquant l’ordre des affiches des candidats. Pas de numéros du tout, obligeant les colleurs à compter eux-mêmes pour connaître où ils doivent coller sans empiéter sur le voisin, quelques panneaux en très mauvais état. Pour les panneaux rue des Celtes, à la limite des quartiers du Val-Nord et des Coteaux, deux carrés de panneaux, mais où est le début, où est la fin ? Mystère ! Des emplacements supprimés…

         Une situation vraiment inacceptable, et tout à fait originale sur le département.

         Pour notre part, nous faisons le maximum pour nous faire entendre, avec nos moyens militants déterminés. Quant à la municipalité, c’est le service mini, mini, minimum. DM

Argenteuil, le conseil municipal effacé par la mobilisation du Comité Jean Vilar pour la défense de l’espace Vilar et contre les projets inutiles

De tous les quartiers, se rassembler contre le désastreux projet

 

 


Tant que la municipalité d’Argenteuil n’aura pas abandonné son calamiteux projet Fiminco, elle risque, mois après mois, de se voir gâché son conseil municipal. Il en a été ainsi avec le rassemblement d’hier appelé à nouveau par le Comité Jean Vilar qui a rassemblé à nouveau une centaine de personnes.

         Pour les habitants des quartiers populaires, ce projet est une véritable calamité. Des occasions de se rencontrer, de se cultiver, de faire la fête sont totalement hypothéquées à l’avenir, et cela pèse trop déjà. L’Atrium ne remplace rien. Des fêtes de fin d’année scolaire ne peuvent se tenir.

         Nous devons continuer à développer l’information et la mobilisation, appeler tous ceux qui dénoncent ce projet désastreux à joindre la présence physique à la dénonciation. Il y aura bien sûr le prochain conseil municipal sans doute en début juillet, et en septembre, plusieurs occasions de manifester son refus, dont celle de participer à une nouvelle marche en direction de la mairie. Pour cela, il faudra être toujours plus nombreux pour peser toujours davantage. DM

 

mardi 31 mai 2022

Éditorial des bulletins Lutte ouvrière d’entreprise du lundi 30 mai 2022

 Contre cette société de plus en plus folle, votez Lutte ouvrière !

30 mai 2022

Supporters bloqués pendant des heures, aspergés de gaz lacrymogènes et molestés par la police… la finale de la Ligue des Champions a tourné au fiasco. Et encore heureux, on ne compte pas de mort ! Après avoir accusé, à tort, les supporteurs de Liverpool, les responsables se renvoient la balle. Et derrière qui se cachera encore le gouvernement ?

Macron est toujours prêt à se mettre en avant. Quand il a fallu trouver un point de chute pour cette finale, initialement prévue en Russie, il a fait valoir le « savoir-faire français » dans l’organisation de ces grands évènements. Mais en voilà le résultat !

Et à ce « savoir-faire français » s’ajoute maintenant la marque de Lallement, le préfet de police de Paris, l’agité de la matraque, l’accro au gaz lacrymo. Ce dernier a cru pouvoir régler les problèmes comme il l’a fait avec les gilets jaunes ou les jeunes des banlieues : en tapant dans le tas.

Une fois de plus, le gouvernement s’est montré totalement dépassé par la situation. En fait, il est dépassé dans tous les domaines : par la crise des hôpitaux, par le manque de personnel dans l’Éducation nationale, par la flambée des prix. Il est dépassé par la crise économique et le délitement de la société qui en résulte.

Tout le système marche sur la tête. Il n’y a plus d’argent pour assurer un fonctionnement à peu près normal de la vie sociale. Il n’y a plus d’argent pour payer des salaires dignes au personnel des hôpitaux ou pour faire fonctionner les collectivités locales. Mais il y a des milliards qui s’accumulent du côté de la bourgeoisie.

Cette abondance alimente la spéculation et fait exploser tous les prix : les prix des footballeurs, les prix de l’immobilier, et avec la guerre en Ukraine et les menaces de sanctions et de pénuries, le prix de toutes les matières premières, du pétrole au blé.  

La société craque par tous les bouts. Il y a une façon de la remettre sur ses pieds, c’est que les travailleurs se battent pour que les richesses créées reviennent à la classe productive.

Les milliards réalisés doivent servir à augmenter les salaires, à embaucher dans le privé et dans le public, dans les hôpitaux, les écoles, les transports. Ils doivent servir au paiement des retraites et à financer les études de la jeunesse. Ils doivent permettre l’épanouissement des classes populaires en rendant la culture, le sport et les loisirs accessibles à tous.

Que ce soit pour nos affaires quotidiennes ou pour la marche du monde, les dirigeants nous mènent à la catastrophe. Alors, le monde du travail doit retrouver la volonté d’agir par lui-même. Il doit renouer avec ce qui fait sa force : les luttes collectives. Il n’y a rien à attendre d’en haut, des institutions, c’est à nous de nous organiser et de nous battre pour nous faire respecter, mais aussi pour changer toute la société.

C’est pour affirmer cela que Lutte ouvrière présente des candidats dans toutes les circonscriptions aux élections législatives.

Ils sont à l’image du monde du travail : la plupart sont en activité, d’autres au chômage ou n’ont que des emplois précaires. D’autres sont à la retraite ou encore étudiants.

Il y a tous les statuts, des salariés du privé, des fonctionnaires, des indépendants aussi. Ils sont ouvriers, facteurs, aides à domicile, conducteurs de bus, infirmières, caristes, techniciens maintenance, employés, enseignants, mécanos, chauffeur de taxi, informaticiens free-lance... À l’image des classes populaires, ils ont souvent des origines des quatre coins du monde.

Aucun n’est politicien professionnel. Aucun ne vendra ses convictions ou sa révolte contre le système capitaliste pour faire carrière. Ils partagent les préoccupations des familles populaires, leurs galères quotidiennes. S’ils étaient élus, ils représenteraient infiniment mieux la population laborieuse que les beaux parleurs, issus, dans leur écrasante majorité, des milieux privilégiés, quand ils ne sont pas politiciens de père en fils ou en fille. 

Les candidats de gauche, de droite ou d’extrême droite rivalisent pour gérer le capitalisme alors même que ce système nous condamne à l’exploitation, aux inégalités, aux crises et à la guerre. Voter pour les candidats de Lutte ouvrière, c’est affirmer que ce système est à renverser.  

C’est aussi rejeter le racisme et le nationalisme, toutes ces idéologies qui dressent les travailleurs les uns contre les autres. Et c’est affirmer que les travailleurs, qui font tourner la société, sont capables de la diriger bien mieux que la grande bourgeoisie aveuglée par sa course au profit ! Le 12 juin, soyons nombreux à voter pour les candidats de Lutte ouvrière !

                                                                                Nathalie Arthaud

Argenteuil-Bezons, Législatives (16), votez et faites voter Lutte ouvrière. Le vote Domlinique MARIETTE-Michel CAMPAGNAC