lundi 9 mai 2022

Hôpitaux en manque énorme d’effectifs : à Saint-Brieuc comme ailleurs…

Face aux rafistolages inefficaces, des embauches tout de suite

 

La direction de l’hôpital Yves Le Foll à Saint-Brieuc propose des primes au personnes qui accepteraient de décaler leurs congés d’été, pour tenter de continuer à faire fonctionner les services avec des effectifs réduits.

         Encore une fois c’est au personnel hospitalier qu’il est demandé de faire des efforts. Or le manque de personnel est la conséquence de la logique de rentabilité appliquée aux hôpitaux ; logique que la crise sanitaire n’a fait qu’aggraver.

         Des primes à la place d’embauches, c’est le dernier gadget trouvé par la direction, bien symbolique de l’état de délabrement de l’hôpital public.

 

Lutte pour les salaires, Safran Helicopter Engines - Bordes (64). Un débrayage réussi

 

La mobilisation, partout la seule voie

 

 


Jeudi 5 mai un débrayage d'une journée était organisé sur le site de Bordes près de Pau. 400 travailleurs, dont quelques dizaines venant de l'usine voisine de Bidos, se sont retrouvés pour protester contre les augmentations de salaires dérisoires que propose la direction. 

Alors que les dividendes des actionnaires de Safran ont augmenté de 16% l'année dernière, la direction ne donne que 1,5 % d'augmentation générale. Encouragés par la grève que mènent les travailleurs des sites de Villaroche et de Corbeil depuis le début de l'année pour une augmentation de 200 euros pour tous, les travailleurs de Bordes et Bidos étaient bien décidés à manifester leur colère. Tous ont apprécié de pouvoir se retrouver et de prendre le temps de discuter, bien conscients que ce sera par leur lutte qu'ils pourront faire reculer leur direction.

Argenteuil, cinéma, Cinglés du cinéma, réflexions mi-figue mi-raisin

 

Quand on veut on peut, mais cela ne pallie pas les faiblesses de l’information

Vendredi en fin d’après-midi, cour des écoles PV Couturier

Nous ne connaissons pas les résultats de l’affluence des Cinglés du cinéma qui se sont tenus les 6 et 7 mai sur la Ville. Si la participation était apparemment convenable vendredi matin, elle semblait bien faible, en tout cas en fin d’après-midi. Quant aux belles séances proposées, les spectateurs se sont sentis bien seuls lors du magnifique ciné-concert de vendredi soir.

         Cela nous amène à trois réflexions que nous faisons partager à nos lecteurs.

         L’évitement actuel de l’utilisation du complexe Jean Vilar est très dommageable. Ce dernier permet bien des réussites que des configurations de remplacement ne peuvent réaliser.

         Pour cette édition des Cinglés, la municipalité a mis en place une configuration qui pouvait offrir des éléments d’une relative qualité, par l’utilisation conjointe de structures scolaires et d’un gymnase. Bref, quand on veut, on peut… au moins relativement.

         Mais l’information est à revoir. Combien d’habitants ont-ils été touchés par celle de cet évènement et par toutes les animations qui lui étaient associées ? Sans doute bien peu.

         Ce qui est dit pour cet évènement concerne bien d’autres, passés et à venir. La municipalité doit remettre sur le métier son travail. À défaut, elle crée la déception parmi tous les agents de la Ville qui s’étaient investis, parmi les bénévoles du réseau associatif, et au final, chez les habitants. DM