lundi 18 avril 2022

Argenteuil, temps qui viennent gros de dangers, la nécessité de l’activité militante communiste

 

Reconstruire un parti des travailleurs, communiste et révolutionnaire

Une vente de notre hebdomadaire ce samedi

Ces jours derniers, je suis allé donner un coup de main aux camarades de la région de Lorient en Bretagne. Trois jours de discussions dans la rue ou aux abords des marchés.

         De très nombreuses discussions. Sur la situation mondiale. La montée des tensions. L’aggravation de la crise économique. Un système capitaliste qui se grippe. La spéculation. La hausse des prix. Et bien sûr le second tour de dimanche prochain. Des travailleurs et des habitants qui cherchent à comprendre, qui expriment souvent leur vote du premier tour, qui s’interrogent sur la suite. Des discussions très riches.

         Il est incontestable qu’il y a beaucoup d’inquiétude, en particulier chez les jeunes qui acceptent nombreux de s’arrêter pour discuter.

         Voilà ce qu’il va falloir que nous continuions à Argenteuil comme ailleurs dans les jours et les temps qui viennent. Une première étape nécessaire sur la voie du regroupement de tous ceux qui ne veulent pas subir, mais agir. La prise de conscience, l’échange, et le regroupement de ceux qui veulent s’organiser pour préparer les combats qui nous attendent. DM

Prix du gaz : la crise leur permet d'engranger un maximum

Les spéculateurs préparent de tristes lendemains

 

Aucune rupture de stock n'est à prévoir dans l'arrivage de gaz en provenance de Russie. Les pays européens ont même déjà entamé leurs achats pour les réserves de l'hiver prochain. Il n'empêche que le gaz s'échange sur les marchés à plus de 100 euros le mégawattheure, un prix trois à quatre fois supérieur à celui des années précédentes.

Ce sont les spéculateurs qui font monter les prix, et pour eux, ça gaze très fort !

 

SNCF et régions, micmacs sur le dos des usagers

Quand la Région supprime des trains pour faire des économies

Depuis le 28 mars dernier, la Région Normandie, en charge depuis le 1er janvier 2020 des anciens Intercités qui vont à Paris, a supprimé 18 trains par jour. Le prétexte avancé est qu’il n’y aurait pas assez de voyageurs.

Le service rendu aux usagers se dégrade considérablement. Ainsi certains délais entre deux trains s’élèvent désormais jusqu’à trois heures tous les jours sur la ligne Paris-Rouen-Le Havre, notamment à Oissel, Gaillon et Vernon. Par ailleurs, du fait de la diminution de l’offre de trains, les rames sont bondées aux heures de pointe, à tel point que de plus en plus d’usagers doivent voyager debout. Enfin certains travailleurs qui utilisaient le train auparavant sont désormais contraints de prendre leur voiture, et ce, alors que les prix des carburants s’envolent.

Les dirigeants de la Région se conduisent comme des capitalistes. Ils font passer la rentabilité financière avant les intérêts des usagers et des travailleurs du rail. C’est tout l’inverse que feront les travailleurs quand ils prendront en mains la direction de l’économie… et des transports en commun.