Une vie communale qui dépend pourtant de la santé d’agents
territoriaux en nombre
Cela doit vite revenir
Florilège de vantardises de la
municipalité lors du dernier conseil municipal sur la baisse des dépenses de
fonctionnement de la Ville d’Argenteuil. Dépenses de fonctionnement dont
l’essentiel est représenté par les dépenses pour le paiement des agents de la
Ville :
« Pour permettre un tel niveau
d’investissement, 73 M€, la Ville a dû économiser sur les dépenses de
fonctionnement. »
« La masse
salariale est stabilisée tout en tenant comptes des postes nécessaires à
l’ouverture du groupe scolaire des Augustins, et de la maison
Claude-Monet. »
L’adjointe
au budget a expliqué que le niveau affiché des investissements prévus était à mettre en rapport avec la
faible augmentation des dépenses de fonctionnement. « Les efforts de gestion réalisés nous ont permis de limiter leur
évolution globale à 1 % entre 2020 et 2021 », a-t-elle indiqué.
Les charges de personnel ont été maintenues à 73 % du budget de
fonctionnement.
Oui,
mais la faiblesse de ces « charges » de personnel est due au fait que
des centaines de postes d’agents ne sont
pas pourvues ce que soulignait un conseiller municipal d’opposition : “Les 200000 € de hausse des rémunérations annoncés ne couvrent même
pas le ‘glissement vieillesse technicité’ : c’est qu’il y a un loup :
476 emplois non pourvus ! Ça en dit long sur le peu d’attractivité de
notre collectivité. ». Ce que l’adjointe aux finances confirme finalement :
« Pour les postes à pourvoir à
Argenteuil, ce n’est pas faute de demander, mais ils ne viennent pas, certains
repartent.”
Cette situation est profondément
préjudiciable pour les agents territoriaux d’une part, et pour les habitants
d’Argenteuil de l’autre. Pour les premiers, une ambiance délétère dans les
services. Pour les seconds, un triste climat dans la Ville et un service rendu
aux administrés totalement en déclin. DM