Votez
Nathalie Arthaud, votez pour le camp des travailleurs !
4 avril 2022
L’élection de dimanche prochain
est une comédie. La guerre en Ukraine est venue ébranler l’économie mondiale
déjà plongée dans une crise profonde. Ce sont encore les travailleurs qui
paieront cette aggravation de la situation. Alors, la question n’est pas de
savoir lequel des candidats susceptibles d’être élus nous portera les coups,
mais de nous préparer à nous défendre.
Quel que soit le président de la
République, il sera du côté du grand patronat et des financiers. Le candidat le
plus cynique, et par là même le plus sincère, c’est celui qui nous promet du
sang et des larmes. C’est Emmanuel Macron. Parce que lui l’a dit et redit,
demain il y aura moins de croissance, plus d’inflation. Et il annonce la couleur :
travail des bénéficiaires du RSA pour 7 euros de l’heure et report de l’âge de
la retraite à 65 ans. C’est la grande marche arrière !
Dans ce nouveau contexte, quand
on entend les candidats de gauche égrener leurs belles promesses et même parler
de « jours heureux », sans alerter le monde du travail, quand on
entend certains affirmer qu’en votant pour eux, nous sauverons nos retraites
sans avoir à manifester et à nous battre, il y a de quoi être en colère, car
ils désarment ceux qui les écoutent. Les travailleurs n’ont pas besoin de
marchands d’illusions, ils ont besoin de lucidité.
La perspective que je défends est
celle de l’organisation des travailleurs. Ma candidature est un appel à la
conscience et à la mobilisation ! Je ne me présente pas pour dire qu’au
pouvoir je ferai mieux que Macron, mais pour dire que les travailleurs peuvent
se défendre eux-mêmes au travers de leurs luttes collectives.
Quand on discute entre nous de ce
qu’il faut pour vivre, tout le monde convient qu’il faudrait 300, 400, 500 euros
d’augmentation, et que 2 000 € de salaire net est un minimum. Et
puis, face au retour de l’inflation, il faut remettre en avant une
revendication forte du mouvement ouvrier : l’échelle mobile des salaires.
Il faut indexer les salaires, les pensions et les allocations sur les prix, mois
après mois, semaine après semaine si nécessaire.
Le maintien de plusieurs millions
de travailleurs en dehors de l'emploi est une aubaine pour les capitalistes.
Cela leur permet de tirer tous les salaires vers le bas et d'exercer un
chantage permanent sur les travailleurs.
Si nous avions, collectivement,
le pouvoir de diriger les entreprises, il faudrait commencer par répartir le
travail entre nous tous. Parce que du travail, nous sommes nombreux à en avoir
par-dessus la tête. Bien des travailleurs se retrouvent obligés de faire des
heures supplémentaires, de travailler des samedis, des jours fériés, de faire
le travail de deux parce que tel collègue, parti à la retraite, n’a jamais été
remplacé… cette charge de travail là, il faut la répartir entre tous en
imposant des embauches.
Si nous demandions au personnel
des hôpitaux, des Ehpad, de l’éducation, des transports publics d’établir une
liste d’embauches dont ils auraient besoin, on arriverait à des centaines de
milliers d’emplois utiles et indispensables à créer tout de suite !
Et je dis à tous ceux qui
estiment que ces objectifs sont souhaitables mais pas réalistes ou à tous ceux
qui se demandent si la société est suffisamment riche pour cela : reprenez
à votre compte la revendication de l’abolition du secret des affaires et du
contrôle des travailleurs.
Lorsqu’on est conscient que la
force des travailleurs ne se trouve pas dans les urnes, il faut faire un vote de
combativité, un vote pour montrer son camp, sa politique, ses perspectives aux
autres travailleurs. Alors, certes, ce vote sera minoritaire et à
contre-courant. Mais à contre-courant de quoi ? De l’individualisme ?
Du culte de l’argent ? Du nationalisme ? De la guerre ? De cette
société capitaliste ? Eh bien oui, mille fois oui, parce que l’avenir de
la société n’est pas de ce côté-là !
Ces idées ne peuvent devenir
fortes que lorsqu’elles seront portées par des millions de travailleurs. Mais
il est vital de préparer l’avenir, en les défendant contre vents et marées et
en étant capables de les exprimer en toutes circonstances, y compris lors d’une
élection comme celle-ci.
Et ceux qui partagent ce point de
vue mais s’apprêtent à s’abstenir ne devraient pas rester silencieux. En votant
pour ma candidature, ils peuvent montrer qu’il y a des centaines de milliers de
travailleurs qui pensent ainsi. Alors, le 10 avril prochain, faites entendre le
camp des travailleurs !
Nathalie
Arthaud
Achetez
notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2800 et Lutte de classe
(2,5 euros) n°223 (au « Presse papier » seulement), lors des
permanences et :
Chez les marchands de la presse :
-au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;
-librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.
Nathalie Arthaud dans les médias :
Regardez les très nombreuses vidéos sur le site lutte-ouvriere.org et
https://www.nathalie-arthaud.info/
Profitons-en, cela ne durera pas !
Les
prochaines permanences
-aujourd’hui
mardi 5 mars de 15 h.45 à 17 heures à l’entrée de la mairie ;
-mercredi
6 mars, de 11 h. à midi au marché des Champioux.
Et bien
d’autres présences en vue de la dernière ligne droite de la campagne de
Nathalie ARTHAUD
La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022
Les habitués de
la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire
lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare
de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est
pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser
pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche
29 mai 2022. Des dates à retenir !
Et maintenant surtout, on achète sa
vignette d’entrée à 15 euros pour les 3 jours (25 euros sur place). C’est
gratuit pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans.
Pour l’achat des vignettes, Dominique 0699499864 MDommarie@aol.com (Chèque à l’ordre de D.
Mariette, ou en espèces).
Nous prévoyons un car gratuit le
dimanche 29 mai, départ unique 9 heures, retour 20 heures.