mardi 5 avril 2022

Zemmour, l'insulte comme programme, aux Puces de Marseille. À Aix, il tombe sur un os

La haine des pauvres, la haine des travailleurs

Le plus important marché de Marseille.

Des dizaines de commerces de fruits et légumes, une des plus importantes poissonneries de Marseille, plusieurs boulangeries et pâtisseries, une dizaine de restaurants, plusieurs grandes surfaces de boucherie, de produits méditerranéens, c'est tout cela qui fait le succès du marché aux Puces de Marseille.

         En outre tout le long de la rocade sur deux lignes une multitude d'étals se succèdent jusqu'au métro Gèze. Là tout est à un Euro, voire moins. Et c'est la seule possibilité pour une population pauvre de s'en sortir en vendant la moindre nippe et le moindre objet usagé.

         Loin bien sûr d'être choqué et indigné par la misère à laquelle tant de gens sont réduits, Zemmour, venu s'y montrer, les a dénoncés et insultés. Il a stigmatisé les Puces comme une taverne de brigands et un repaire de voleurs, un refuge de clandestins. Il n'a que mépris pour la classe ouvrière marseillaise, toutes ces femmes de ménage, toutes ces employées, tous ces soudeurs, ajusteurs, échafaudeurs, maçons, ouvriers portuaires et chauffeurs poids lourd, toutes ces familles qui fréquentent régulièrement les Puces afin d'y faire les courses de la semaine. Il faut dire que cette visite était guidée par un des suppôts de l'extrême droite locale dont, comme lui, le principal fonds de commerce est la phobie des immigrés...

 

Leçon salutaire

Zemmour avec force caméras, en short, a voulu faire son show sur un stade de mini- foot à Aix en Provence géré par le frère de Zidane. Mal lui en a pris. Il a dû repartir illico après avoir fait l’expérience qu’il n’était pas le bienvenu. Le genre de situation qui a dû faire plaisir à tous ceux qui sont écœurés par ce rejeton d’extrême-droite dont le seul rôle est de tenter de diviser le monde du travail selon nos origines, nos croyances, au seul bénéfice du patronat.

 

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