samedi 5 mars 2022

Inflation : il faut augmenter les salaires ! Il y a urgence

 

Il est vital d’engager la lutte pour la hausse et l’indexation !

 


 

La hausse des prix s'accélère : dans la zone euro, celle-ci atteint désormais 5,8 % par an selon Eurostat.

La guerre en Ukraine est une justification commode pour un mouvement spéculatif mondial entamé depuis des mois : c'est ainsi que Macron cherche à dédouaner les capitalistes des dérèglements du capitalisme qu'ils voudraient faire payer aux travailleurs.

Il est vital pour le monde du travail d'engager la lutte pour l'augmentation des salaires et leur indexation sur le coût de la vie.

 

Argenteuil, plus de passe vaccinal nécessaire pour assister au banquet de Lutte ouvrière le samedi 19 mars prochain à L’Atrium

L’occasion de se retrouver pour une soirée fraternelle, c’est nécessaire, on en a besoin

 


Voilà une bonne nouvelle dans ces temps gris. Plus de passe vaccinal à partir du 14 mars. Cela tombe bien puisque notre banquet est le 19…

La municipalité ne nous a pas facilité la tâche en ne répondant à notre demande de salle pour l’organisation du banquet que très tardivement, cinq semaines avant la date prévue, alors qu’il nous faut habituellement plusieurs mois pour l’organiser. Mais nous avons décidé de relever le défi.

Le banquet-soirée dansante aura lieu le 19 mars dans la salle de l’Atrium, route de Cormeilles, à partir de 19 heures. Le nombre de convives est limité à 250. Pour réserver sa place, il faut le faire vite, très vite.

         Les « « moonlights swampers » animeront la soirée dansante.

         Nous avons besoin de nous retrouver. Voilà une première occasion de le faire après ces mois et ces mois d’incertitue, et dans la situation de tension internationale actuelle. Faisons que notre soirée du 19 mars soit un succès et nous réchauffe. Amenons-y nos familles, nos voisins, nos amis. Pour passer une soirée de fraternité et d’amitié, mais aussi pour échanger, pour faire le point, et discuter de nos perspectives révolutionnaires.

         Pour s’inscrire, 17 euros par personne adulte, et 8 par enfant ! (Chèque à l’ordre de D. Mariette, ou en espèces). Contact : Dominique M. 0699499864    MDommarie@aol.com                           

 

Dimanche 3 avril

Meeting national de Nathalie Arthaud

à 15h00

ZÉNITH PARIS – LA VILLETTE

Accès piétons : Porte de Pantin

Parking : Porte de la Villette

ZÉNITH PARIS – LA VILLETTE

Il faut s’inscrire auprès de Thierry Pellet pour le car.

 

Les prochaines permanences

-aujourd’hui samedi 5 mars, de 10 h. à 10 h.30 marché des Coteaux ;

-de 11 h. à midi au marché de la Colonie ;

-et de 11 h. à midi dans le centre commercial de la cité Joliot-Curie ;

-Dimanche 6 mars, de 10 h. à 10 h.55 devant l’Intermarché du centre,

 Et de 11 h. à midi, au marché Héloïse.

-lundi 7 mars, de 18 à 19 h, centre commercial, Les Raguenets, Saint-Gratien ;

-mercredi 9 mars, de 11 h. à 11 h.45 au marché des Champioux.

-.

                                           

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2795 et Lutte de classe (2,5 euros) n°223 (au « Presse papier » seulement), lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Nathalie Arthaud dans les médias :

Regardez les nombreuses vidéos sur le site lutte-ouvriere.org et

 https://www.nathalie-arthaud.info/

 

Les prochaines permanences

-aujourd’hui mercredi 2 mars, de 10 h.45 à 11 h.30 au marché des Champioux.

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La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022

Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !

On nous informe

Mardi 8 mars à 18 h.30 au Presse papier Entretien avec l’historienne Sylvie Thénault pour son nouveau livre « Les Ratonnades D'Alger, 1956. Une Histoire de racisme colonial » qui vient de paraître aux Éditions du Seuil 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM.

Nathalie ARTHAUD jeudi soir sur BFMTV interrogée sur l'Ukraine

Plan « résilience » : L’État aux petits soins avec les groupes capitalistes en anticipant les bobos à leurs profits

 

Un air de déjà vu

 

Avant même que l’impact économique de la guerre en Ukraine et des sanctions contre la Russie ne se matérialise, Macron et Castex volent déjà au secours des capitalistes français en leur promettant, via un plan d’accompagnement nommé « résilience », des aides si leur chiffre d’affaires devait souffrir du conflit en cours.

Les grands patrons crient avant même d’avoir mal et les gouvernants leur offrent sur un plateau une grosse enveloppe d’argent public. On a déjà assisté à cette scène mille fois. Les capitalistes sont arrivés à un tel degré de décadence que la béquille étatique leur est indispensable.

Nathalie ARTHAUD : “ Ma première mesure ? L’abolition du secret des affaires ”

 Nathalie ARTHAUD : “ Ma première mesure ? L’abolition du secret des affaires ”

02 Mars 2022

Entre le 22 et le 27 février, Nathalie Arthaud a tenu trois meetings, à Bourges, au Mans et à Nice. Elle est aussi intervenue dans une réunion de travailleurs de la RATP et de la SNCF à Paris, ainsi qu’au banquet Lutte ouvrière de Maisons-Alfort.


Au cours de ses interviews dans les médias, comme dans les débats organisés lors des meetings, il arrive fréquemment que l’on demande à Nathalie quelle serait sa première mesure si elle était présidente. Sa réponse – l’abolition du secret des affaires – met en lumière le sens de sa campagne. Bien sûr, répond-elle, elle ne pourrait être élue que dans un contexte de combattivité retrouvée du monde du travail, de luttes multipliées, d’une mobilisation importante. Aussitôt une telle mesure prise, il faudrait donc que les travailleurs en lutte s’en emparent et imposent eux-mêmes la transparence, sur place, dans les entreprises et dans les banques, en s’appuyant sur les travailleurs qui s’occupent de la comptabilité. Il faudrait mettre en lumière les bénéfices réalisés par les entreprises, les marges, l’utilisation faite de l’argent, les relations avec les fournisseurs et les donneurs d’ordres, les montants des salaires. Rendre publiques toutes ces informations ne serait plus passible de harcèlement, de renvoi ou de procès. À la différence de la situation actuelle, cela aurait force de loi !

Un ancien routier a fait remarquer qu’on devrait aussi faire un audit du gouvernement, « comme il en existe dans les entreprises ». En effet, mais cet audit devrait être effectué par les travailleurs et selon leurs propres critères. On verrait alors qu’il y a assez d’argent dans la société pour satisfaire les besoins du monde du travail, avant les intérêts des actionnaires. On verrait que c’est une question de choix, et les travailleurs pourraient imposer les leurs propres.

Il arrive par exemple que l’on s’étonne auprès de Nathalie de la revendication de 2 000 euros minimum pour les salaires et les pensions, tant les revenus des travailleurs sont bas aujourd’hui. Mais, dans une de ces réunions, un travailleur a estimé que 2 000 euros ne suffiraient même pas, dans sa situation, pour vivre correctement ! Eh bien, si l’on dévoilait les comptes, les chiffres d’affaires des entreprises et même, pourquoi pas, la fortune des actionnaires, les travailleurs eux-mêmes fixeraient le montant des salaires qu’ils peuvent et doivent verser à chacun en fonction de ses besoins. Contre le chômage, ils pourraient répartir le travail existant entre tous, embaucher et aussi établir des listes d’emplois nouveaux à créer immédiatement dans chaque secteur.

L’entrée des troupes russes en Ukraine suscite bien sûr beaucoup d’émotion et de questions. Nathalie a pu répondre en condamnant l’action de Poutine, qui ne se soucie ni des travailleurs ukrainiens, ni même des travailleurs russes, mais joue un bras de fer avec les pays de l’OTAN. Mais, a-t-elle ajouté, il faut d’abord « balayer devant sa porte », c’est-à-dire dénoncer ici en France, contrairement à ce que font les autres candidats de tous bords, les visées impérialistes des États-Unis et de l’Union européenne. Par leur pression économique et militaire, ils partagent la responsabilité d’un conflit qui dure depuis huit ans et vient de franchir une nouvelle étape.

Notre perspective est que les travailleurs du monde entier renversent le pouvoir des capitalistes et prennent collectivement les rênes de la société. On a demandé à Nathalie si elle pensait qu’il fallait bloquer les comptes des oligarques russes. Elle a remarqué que, puisque cela s’avère possible, les travailleurs pourraient à bon droit bloquer, outre les comptes des oligarques, ceux de tous les capitalistes d’ici qui, lorsqu’il s’agit d’ouvrir les cordons de leur bourse, menacent toujours de partir avec leurs capitaux !

Argenteuil, Journée du 8 mars, un rédacteur qui aurait besoin d’une remise à niveau

 

Une initiative ancienne du mouvement ouvrier révolutionnaire

Clara Zetkin

À propos du « mois de la femme » dont nous avons déjà parlé, le site de la Ville écrit : « Le 8 mars est depuis plusieurs années la Journée internationale pour les droits des femmes : une formidable occasion de mettre en avant la nécessaire réduction des inégalités entre les femmes et les hommes ». Si nous n’avons bien sûr rien à redire avec la seconde partie de la phrase, il n’en va pas de même avec la première où le rédacteur fait preuve d’une inculture grave pour le moins. Toujours généreux quand il s’agit de connaissances, nous lui proposons de lire l’article ci-dessous de la parution de cette semaine de notre hebdomadaire Lutte ouvrière qui porte sur cette journée du 8 mars qui a tout de même plus… d’un siècle et qui n’a pas attendu ces dernières années, même lorsqu’il s’agit de celle mise en place par l’ONU. DM

Journée du 8 mars : une initiative du mouvement ouvrier révolutionnaire

02 Mars 2022

En 1977, les Nations unies, sous la pression des mobilisations de femmes dans le monde, ont fait du 8 mars la Journée internationale des droits des femmes, une manifestation empruntée au mouvement ouvrier révolutionnaire, pionnier dans la lutte pour l’émancipation des travailleurs et des femmes.


L’Internationale ouvrière, créée en 1889, fut en effet la première organisation politique à mettre en avant le principe « à travail égal, salaire égal ». Dirigeants et militants de cette Internationale n’aspiraient pas à gérer les affaires de la bourgeoisie mais à renverser le capitalisme et à le remplacer par une société socialiste égalitaire, sans exploitation ni frontières.

Friedrich Engels poussa une militante allemande, Clara Zetkin, à intervenir au congrès de 1889 pour y défendre les droits des femmes contre les préjugés de certains militants, partisans du maintien de la femme au foyer. Les premières militantes socialistes ne devaient pas manquer de courage pour s’adresser à des assemblées composées presque exclusivement d’hommes, parfois narquois ou hostiles.

En Allemagne, entre 1882 et 1907, le nombre des ouvrières avait triplé, passant de 500 000 à 1,5 million. Le Parti socialiste allemand (SPD) organisait de plus en plus de femmes : 62 000 en 1908. Au même moment, les syndicats ouvriers liés au SPD comptaient 135 000 femmes.

Aussi, en 1907, les militantes de la Deuxième Internationale appelèrent à une conférence internationale des femmes, où cinquante d’entre elles représentèrent quinze pays. Dans la défense des droits des travailleuses, elles marquaient les limites des féministes bourgeoises, qui ne revendiquaient que le droit de vote, parfois même seulement pour les femmes riches. Les militantes socialistes réclamaient le suffrage universel, tout en soulignant qu’il ne mettrait pas fin à l’exploitation des travailleuses et des travailleurs. Pour abattre le capitalisme, femmes et hommes devaient s’organiser économiquement dans les syndicats et politiquement dans les partis socialistes.

En 1910, une seconde conférence des femmes socialistes lança l’idée d’une journée internationale pour les droits des femmes, comparable au 1er mai ouvrier. La première de ces journées eut lieu en mars 1911. Un million de femmes y participèrent dans plusieurs pays d’Europe. Le 8 mars 1914, les ouvrières allemandes manifestaient pour le droit de vote, qui fut obtenu en 1918. Le 8 mars 1917, en Russie, la Journée des femmes marqua le début de la révolution. Ensuite, le mouvement communiste né de cette révolution prolétarienne fit du 8 mars la Journée des droits des femmes, officialisée en Russie soviétique en 1921 par un décret de Lénine.

C’est bien le mouvement ouvrier révolutionnaire qui a donné naissance à la Journée internationale des droits des femmes car, comme le disait le socialiste August Bebel dans son livre La femme et le socialisme : « Il ne peut y avoir d’émancipation humaine sans indépendance sociale et égalité des sexes ». C’est toujours vrai et c’est une raison, toujours actuelle, de manifester ce jour-là.

                                                   Jacques FONTENOY (Lutte ouvrière n°2796)