vendredi 4 février 2022

Argenteuil, complexe et espace Jean Vilar, les raisonnements totalement fallacieux de la municipalité (2) : « un projet qui ne coûte rien à la municipalité… » ?

 

… mais qui coûtera demain tellement aux habitants

 

Le Salon du Livre

Pour justifier l’aventure du projet Fiminco, la municipalité affirme qu’il ne « coûtera rien » à la Ville.

         Certes, c’est vrai financièrement. A l’actif, elle aura récupéré quelques millions, obtenu des commerces, un multiplex, et une salle de spectacle privée. Oui, elle aura obtenu tout cela gratuitement, comme Argenteuil a obtenu gratuitement la RD311 qui, depuis un demi-siècle, est une verrue sur les berges et qui les a étouffées.

         Mais au passif, que vont subir les Argenteuillais ?

         La liquidation d’une salle municipales disponible sans contrainte pour tous, et qui représente un centre du collectif social si nécessaire.

         Un dégât environnemental majeur que nous avons suffisamment évoqué.

         Des conséquences néfastes sur Côté Seine et le commerce déjà malade du centre-ville.

         Une pollution et des difficultés de circulation aggravées.

         Des conséquences financières pour la construction de voiries idoines et du service scolaire communal.

         Les conséquences sociales de la liquidation du marché populaire Héloïse qui est dans la logique du projet.

         Une hypothèque sur l’avenir, car la réussite du projet, hormis l’aspect immobilier, est loin d’être garanti. On peut même penser avec raison le contraire.

         Bilan, s’il ne coûterait rien à la Ville aujourd’hui, son projet aura des conséquences négatives profondes sur la vie des habitants de demain. Et c’est cela qui nous intéresse, nous, habitants et militants de l’avenir, et pas les calculs fallacieux et boutiquiers de soi-disant édiles, pour qui la vie des habitants, de demain, comme d’aujourd’hui, n’est pas la première des préoccupations. DM

Argenteuil, sauver Julian Assange, une soirée réussie en avant-première du Salon du Livre de samedi et de dimanche à l’Atrium, de 10 à 18 heures

 

L’asile politique doit être accordée à Julian Assange

 

 


Dans le cadre des avant-premières du salon du Livre et des Lecteurs organisé par l’association locale Sous les couvertures, qui aura lieu à l’Atrium les samedi et dimanche qui viennent, une projection avait lieu avant-hier soir d’Hacking justice sur le « lanceur d’alerte » Julian Assange qui vit un drame depuis une dizaine d’année. Pour avoir rendu publics de nombreux documents qui donne un éclairage très sombre de la politique extérieure étatsunienne, il est aujourd’hui menacé d’extradition du Royaume-Uni vers les Etats-Unis où il risque des siècles de prison.

         La soirée d’avant-hier a connu un succès. Le mathématicien et ex-député En marche Cédric Villani avait été invité pour animer la rencontre au vu de son engagement pour que Julian Assange obtienne l’asile politique en France. La question doit même être débattue aujourd’hui au Palais-Bourbon.

         Au risque parfois de leur vie, en tout cas de leur tranquillité, les « lanceurs d’alerte » font un travail très utile pour tous ceux qui veulent renverser la domination dans l’opacité du Capital et de l’Etat à son service. Julian Assange très malade suite à ce qu’il vit depuis une décennie doit obtenir cet asile politique dans le pays. DM

Jeunesse : Nathalie ARTHAUD dialogue avec des jeunes. Compte-rendu

 "Comment changer la société ?"

02 Février 2022

En trois jours, c’est avec près de 400 jeunes, entre l’université de Lyon 2, l’IEP de Lyon et des lycéens à Paris, que Nathalie a pu discuter des moyens de changer la société.

 


Pour marquer la différence entre communisme et stalinisme, il fallait rappeler le combat des trotskystes, ces révolutionnaires qui ont tout tenté en URSS pour empêcher la confiscation du pouvoir des ouvriers et des paysans, issu de la révolution d’Octobre 1917. Un capital politique qui est celui du communisme révolutionnaire.

Une étudiante s’interrogeait sur la place du combat féministe ou anti-raciste dans la campagne, une autre disait son inquiétude face à la répression d’État, une lycéenne son dégoût vis-à-vis du fait qu’on renvoie « des femmes et des hommes dans la mer ». Nathalie a affirmé son soutien à tous les opprimés qui se battent, le fait qu’elle-même se sent féministe en menant son combat, et rappelé pourquoi elle met en avant « le camp des travailleurs » : la classe ouvrière est le seul levier avec lequel renverser et remplacer le capitalisme, car elle produit tout, y compris ces capitaux qui donnent son pouvoir à la bourgeoisie. C’est d’ailleurs dans les périodes révolutionnaires que les luttes contre toutes les formes d’oppression avancent le plus, quand les exploités se battent tous ensemble et soulèvent la chape de plomb des traditions et des préjugés entretenus pour les diviser.

Mais que feront les travailleurs d’entreprises comme Dassault si on exproprie les capitalistes, demandait un étudiant ? Une telle entreprise, ce ne sont pourtant pas seulement des avions de guerre, mais des femmes et des hommes qui ont des compétences, « de l’or pour la société », a dit Nathalie, pour peu qu’ils les consacrent à d’autres enjeux comme les transports, la transition écologique, le traitement des déchets radioactifs, etc.

« Comment changer les choses ? Réforme ou révolution ? Quel régime mettre en place ? Et si Nathalie était élue ? » étaient autant de questions. « Si j’étais élue, je lancerais un appel pour que les travailleurs se réunissent, s’organisent, portent immédiatement leurs revendications et leurs exigences aux patrons, et pour qu’ils les appliquent. Contrairement à ce qui se passe aujourd’hui, ces exigences seraient soutenues par le pouvoir et auraient force de loi » a répondu la porte-parole et candidate de Lutte ouvrière.

Ces réunions, où la parole a beaucoup circulé, auront été l’occasion de « s’autoriser à penser le monde autrement », comme elle l’a dit avant d’appeler toutes et tous à s’engager pour une société fraternelle, organisée collectivement.

Macron en campagne à Tourcoing… avec l’appui des militaires

Tourcoing, allure fort Chabrol pour Monsieur

 

Un drone imposant qui survole la ville pendant des heures, des rues barrées avec des camions, des fourgons entiers de policiers et de militaires, des policiers en civil : Macron était en campagne… électorale à Tourcoing mercredi 2 février.

         Il a annoncé qu’il veut renforcer les persécutions contre les migrants dans et autour de l’Union européenne.

         Il défend les mêmes idées crasses que Zemmour, Le Pen et Pécresse. La différence : il a les moyens militaires et policiers à sa disposition, au point de bloquer une ville et ses habitants pour sa campagne anti-migrants.