jeudi 3 février 2022

Accidents du travail, une réalité catastrophique

 

Pour les travailleurs : perdre sa vie à la gagner

 


En 2019, 733 salariés sont morts au travail, c’est-à-dire deux par jour. Depuis vingt ans, le bilan annuel de cette hécatombe stagne voire augmente, ce qui en dit long sur la dégradation des conditions de travail. Et encore : il ne prend en compte ni les fonctionnaires, ni les travailleurs dits indépendants, ni les décès survenus sur la route entre le domicile et le travail.

         Les statistiques officielles sont décalées de trois ans car l’État accorde peu d’importance aux travailleurs morts de l’exploitation. Heureusement un enseignant tente depuis 2016, sur son temps libre, de dresser une liste la plus exhaustive possible : il a déjà répertorié au moins 24 accidents de travail mortels en janvier 2022…

 

Les prochaines permanences

-jeudi 3 février, de 17 h.45 à 18 h.30, au Val-Nord devant le centre commercial de l’esplanade de la Commune de Paris ;

-vendredi 4 février de 17 h.15 à 18 h.15 carrefour Babou ;

-lundi 7 février, de 18 à 19 h, centre commercial, Les Raguenets, Saint-Gratien ;

-mercredi 9 février, de 11 h. à 11 h.45 au marché des Champioux.

 

Nathalie Arthaud dans les médias :

Regardez les nombreuses vidéos sur le site lutte-ouvriere.org

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2791, et Lutte de classe (2,5 euros) n°221 (au « Presse papier » seulement), lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

 Samedi 12 février

Meeting avec Nathalie ARTHAUD

Paris  (Paris)

À 15h00

Salle de la Mutualité, 24 rue Saint Victor, Paris 5e

                                                                             Entrée libre

Pour s’y rendre en train d’Argenteuil, un RDV collectif est prévu : à 13 heures 30 devant le « café des 2 gares » sortie Orgemont de la gare du centre

 

La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022

Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !

Rendez-vous culturels à Argenteuil

Le Salon du Livre et des Lecteurs de Sous les couvertures Samedi 5 février et dimanche 6 février de 10 heures à 18 heures Salle de l’Atrium, route de Cormeilles, quartier du Val d’Argent-Nord

 

Mardi 8 mars à 18 h.30 au Presse papier Entretien avec l’historienne Sylvie Thénault pour son nouveau livre « Les Ratonnades D'Alger, 1956. Une Histoire De Racisme » à paraître aux éditions du Seuil

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM.

Les Ehpad, miroir d’une société malade du profit ! Une vidéo de Nathalie ARTHAUD

Argenteuil, complexe Jean Vilar, les raisonnements totalement fallacieux de la municipalité (petit rappel 1.)

 

Quand on veut brader son espace, on l’accuse de tous les maux

 

Les Cinglés du cinéma

Dans le discours de la municipalité, il y a deux axes : la soi-disant obsolescence du complexe Jean Vilar et le fait que le projet Fiminco ne « coûtera rien » à la Ville.

      Aujourd’hui, je répondrai à la première affirmation par les arguments suivants. La liste n’est pas exhaustive.

         1.La grande salle Jean Vilar n’a pas été entretenue comme il se devait depuis trois ou quatre décennies par les municipalités successives.

         2.La sonorisation était totalement défectueuse. On me rappelle qu’elle a été transformée, en positif.

         3.La salle Pierre Dux a été rénovée avec bonheur.

         3.Il a fallu qu’elle soit occupée par la vaccination pour que des travaux mineurs aient été effectués dans la salle Jean Vilar, ou que des éléments tombent du plafond pour opérer une petite rénovation là où cela était impératif de le faire.

         4.Ce genre de construction, qui en a tenu compte, convient complètement à la nature fragile du sous-sol due à un espace appartenant au lit majeur de la Seine, et constitué d’éléments de remblais ou autres.

         5. Elle est pratiquement de plein pied ce qui permet une garantie de sécurité et bien des avantages pour des salons et autres.

         6.Le comité Jean Vilar n’a jamais affirmé qu’il fallait maintenir la salle en l’état.

         7.Il a toujours, bien au contraire, proclamé qu’elle devait être rénovée ou reconstruite.

A trop vouloir prouver, la municipalité ou ses porte-parole ne font que renforcer chez les habitants l’impression qu’on les prend pour des imbéciles. DM. Demain : réponse au « Et ça ne coûtera rien »

Logement : une catastrophe sans fin

Macron n’avait pas fait de promesses à ce sujet en 2017 ?

 

 


Au moins 300 000 personnes sans domicile, deux fois plus qu’il y a dix ans, des milliers d’appels sans réponse chaque jour au 115, des records d’expulsions même pendant la trêve hivernale, « une progression incontrôlée du prix du logement » : le nouveau rapport de la fondation Abbé Pierre décrit les difficultés croissantes des classes populaires pour se loger.

         En plus des bas salaires et du chômage, les attaques du gouvernement, qui a baissé les APL et diminué le budget consacré au logement de plusieurs milliards d’euros, ont aggravé la situation. La construction de logements sociaux est au plus bas depuis 15 ans.

         Assurer à tous un logement décent ne devrait pas être un problème dans une société qui regorge de richesses. Mais les capitalistes qui dirigent l’économie et les gouvernements à leur service en sont incapables.