Éducation, grève du 13 janvier, un succès qui en appelle vite bien d’autres

 

Aujourd’hui sur LCP :  Interview de Nathalie Arthaud

à 14h00

 

Ça tangue pour Blanquer, tant mieux !

Le gouvernement dit affirmer son soutien à Blanquer, mais des langues proches du pouvoir se délient à proximité d’oreilles de journalistes, laissant entendre qu’il ne serait plus en odeur de sainteté dans la Macronie.

Blanquer n’aura pas volé d’être un point de fixation de la colère des enseignants et parents d’élèves. Mais même si Macron s’en séparait, sa politique resterait la même.

À moins que l’importance du mouvement grève dans l’Éducation Nationale contre le bazar, la fatigue et le ras-le-bol dus aux manque de moyens, exacerbés par l’attitude hautaine d’un ministre méprisant, n’en décide autrement.

La réponse de la rue hier à Paris

Les prochaines permanences

-aujourd’hui vendredi 14 janvier, de  10 h. 45 à 11 h.15 devant l’Intermarché du centre ;

-de 15 h.45 à 16 h.45, marché du Val-Nord ;

-de 17 h.15 à 18 h.15 carrefour Babou ;

-samedi 15 janvier, de 10 h. à 10 h.30 marché des Coteaux ;

-de 11 heures à midi, centre commercial Joliot-Curie ;

-de 11 h. à midi marché de la Colonie ;

Et de 17 h. à 18. Devant Auchan, au Val-Sud ;

-dimanche 16 janvier, de 11 heures à midi, marché Héloïse ;

-lundi 17 janvier, de 18 à 18 h.45, centre commercial, Les Raguenets, Saint-Gratien ;

-mercredi 19 janvier, de 11 h. à 11 h.30 marché des Champioux.

 

Nathalie Arthaud dans les médias :

Regardez les nombreuses vidéos sur le site lutte-ouvriere.org

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2788, et Lutte de classe (2,5 euros) n°220 (au « Presse papier » seulement), lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

 Samedi 12 février

Meeting avec Nathalie ARTHAUD

Paris  (Paris)

À 15h00

Salle de la Mutualité, 24 rue Saint Victor, Paris 5e

                                                                             Entrée libre

 

La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022

Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM.

Nathalie ARTHAUD sur LCI hier, tous les premiers de corvée ont toutes les raisons de revendiquer et de se mettre en colère

Argenteuil École publique, la mobilisation est montée le 13 d’un cran

 

Toutes les raisons sont là pour développer l’action

 

 

 

 

Comme partout dans le pays, la grève des personnels de l’Éducation nationale a connu un beau succès à Argenteuil.

         Le désarroi vécu suite non seulement à cause de la politique gouvernementale anti-covid à l’École mais aussi de toutes les attaques subies ces dernières années, a laissé la place depuis la rentrée de janvier à l’exaspération de nombreux enseignants et autres travailleurs de l’Éducation. Aujourd’hui, cette exaspération est en train de laisser la place à de la colère pour une fraction toujours plus importante d’entre eux.

         Bien évidemment, il faut continuer d’expliquer et de démontrer que la grève est ce qui permettra à tous de gagner sur les revendications. Il faut échanger sur la question partout où cela est possible.

         Le 27 janvier est maintenant en ligne de mire, journée initiée par la CGT sur l’axe des salaires, mais qui peut être l’occasion de faire converger toutes les revendications. Sur Argenteuil, une réunion de préparation et de bilan se précise.

         Et dans les jours qui viennent, bien d’autres rendez-vous peuvent être annoncés. Il y a tant à revendiquer et à construire. DM

Les parents d’élèves, non seulement solidaires et attentifs le 13, mais aussi parfois dans l’action également, comme ici à Eaubonne (95)

 

Un enfer pavé par Blanquer de très mauvaises intentions

 

 

Devant l’inspection

Témoignage

« A Eaubonne, les parents d’élèves avaient décidé d’organiser un rassemblement devant les locaux de l’inspection de circonscription, sur le temps de midi. Certains ont témoigné de l’enfer qu’ils vivent depuis quelques semaines, les tests à répétition, les petits qui pleurent, les classes qui ferment, les protocoles qui diffèrent entre l’école (si cas contact on reprend l’enfant en fin de classe), le périscolaire (si cas contact on reprend l’enfant tout de suite) et les activités extrascolaires (en sport par exemple, l’entrainement mélange les enfants de toute la ville). D’autres ont parlé de la pression des employeurs, qui ne veulent pas entendre parler d’arrêt ou de télétravail en cas d’enfant positif, et qui poussent les familles à ne pas déclarer la positivité de leur enfant. A l’inverse, des familles qui ont peur que des enfants positifs soient en classe (et à raison) et n’ont plus mis leurs enfants à l’école depuis la rentrée de janvier.  

Plus largement, les parents ont rappelé que les infirmières scolaires manquent cruellement, la suppression de leurs postes ne date pas d’hier, elles seraient bien utiles en tout temps, mais encore plus en ce moment, pour organiser les tests, préventifs ou en cas de suspicion. Ils ont aussi rappelé que cela fait des mois qu’ils demandent des embauches de remplaçants, et que les économies faites depuis des années sont payées cher par les familles.  

Comme l’a dit un parent, « il fallait faire ce rassemblement ». Tous étaient content de s’être réunis, certains demandaient où est le lieu de départ de la manifestation parisienne, pour y aller. Et les parents se sont promis de garder le contact, pour la suite. »