mercredi 12 janvier 2022

Argenteuil, jeudi 13, comme partout, grève dans les écoles

 

Une politique délibérée contre le service public d’éducation

 

 

Devant la colère des enseignants et des parents d’élèves à qui le ministère de l’Éducation nationale veut imposer un protocole sanitaire impossible à mettre en œuvre, Castex a mis un peu d’eau dans son vin en l’allégeant un peu.

Cette troisième modification du protocole en cinq jours laisse les enseignants et les parents aussi démunis qu’auparavant face à l’épidémie. Castex et Blanquer n’auront pas volé la grève qui s’annonce massive le 13 janvier.

Oui, car après le désarroi, l’exaspération n’a pas cessé de monter ces derniers jours.

À Argenteuil, dès hier, des enseignants, dans de nombreuses écoles, mais également au lycée Nadia et Fernand Léger en particulier avaient décidé d’être en grève.

Ils vont remettre cela encore plus nombreux demain jeudi. Une réunion de grévistes a même lieu ce jour-là dès 9 heures 30 à l’espace Mandela.

Attaques générales contre l’école publique, mépris de Macron-Blanquer, manque de moyens, de remplacement en particulier, tournis des politiques gouvernementales face au Covid, c’est un ensemble que les gouvernements ne cessent de dégrader et qui exaspère . Apparemment, de plus en plus de personnels de l’Éducation nationale en prennent conscience. C’est de bons augures pour la suite. DM

 

Quelques enseignants d’Argenteuil avec les manifestants du secteur de la santé hier

 Les prochaines permanences

-aujourd’hui mercredi 12 janvier, de 11 h. à 11 h.45 au marché des Champioux ;

-jeudi 13 janvier, de 17 h.45 à 18 h.30, au Val-Nord devant le centre commercial de l’esplanade de la Commune de Paris ;

-vendredi 14 janvier, de  10 h. 45 à 11 h.15 devant l’Intermarché du centre ;

-de 15 h.45 à 16 h.45, marché du Val-Nord ;

-de 17 h.15 à 18 h.15 carrefour Babou ;

-samedi 15 janvier, de 10 h. à 10 h.30 marché des Coteaux ;

-de 11 heures à midi, centre commercial Joliot-Curie ;

-de 11 h. à midi marché de la Colonie ;

Et de 17 h. à 18. Devant Auchan, au Val-Sud ;

-dimanche 16 janvier, de 11 heures à midi, marché Héloïse ;

-lundi 17 janvier, de 18 à 18 h.45, centre commercial, Les Raguenets, Saint-Gratien ;

-mercredi 19 janvier, de 11 h. à 11 h.30 marché des Champioux.

 

Nathalie Arthaud dans les médias :

Regardez les nombreuses vidéos sur le site lutte-ouvriere.org

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2788, et Lutte de classe (2,5 euros) n°220 (au « Presse papier » seulement), lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

 Samedi 12 février

Meeting avec Nathalie ARTHAUD

Paris  (Paris)

À 15h00

Salle de la Mutualité, 24 rue Saint Victor, Paris 5e

                                                                             Entrée libre

 

La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022

Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM.

Pécresse, Argenteuil, démagogie sécuritaire, démagogie « sociale », démagogde toujours, Pécresse en randonnée démagogique à Argenteuil

 

Un petit tour et puis s’en est retournée vers ses espaces

 

Pas la mine de travailleurs !

On se demande quelle tare particulière peuvent avoir Argenteuil et les quartiers du Val d’Argenteuil, Nord et Sud. Mais l’une et les autres attirent depuis des décennies comme des grosses mouches tous les démagogues qui veulent se faire voir. Avant-hier, c’était au tour de Pécresse qui après avoir joué son air de pipeau sécuritaire avec son remake du « kärcher » de Sarkozy sur des terres d’extrême-droite, est venu jouer son petit air « social » doucereux à propos des quartiers populaires. « Il faut de la sécurité, mais aussi faire revenir la mixité sociale. Je veux être dure avec les caïds, mais tendre la main à ceux qui en ont besoin » a déclaré Pécresse sur un air de dame-patronnesse.

         Mais le comble, c’est quand elle a déclaré : «Moi j'ai vraiment un projet: détruire les ghettos",. "Je propose un plafond anti-ghettos. Pas plus de 30% de logement sociaux par quartier. » 

         Comme si les quartiers du Val d’Argenteuil-Nord et Argenteuil-Sud étaient des « ghettos ». Un terme ignoble que Pécresse effacerait de son vocabulaire si elle venait le matin et le soir voir les milliers et les milliers de travailleurs de ces quartiers qui prennent le train à la gare du Val dès le petit matin.

         Rien à voir avec des espaces sans foi ni loi, sans ouverture vers l’extérieur, isolés de la ville et du reste de la société.

         En revanche des quartiers dont la population vivant en majorité dans des logements dits « sociaux » n'en déplaise à Pécresse est victime de la réduction drastique de tous les services publics utiles, relevant du commerce, de la poste, de l’éducation,.., et du pourrissement global de la société qui laisse sur le bord du chemin depuis 40 ans une petite fraction de la jeunesse.

         Madame Pécresse connaît sans doute Neuilly-sur-Seine et les beaux quartiers de Paris, mais elle ne sait rien de ces quartiers populaires qui sont un des cœurs du camp des travailleurs sans lesquels la société toute entière ne pourrait pas fonctionner. DM

Hôpital : Travailler même malade. À la Pitié-Salpétrière – Paris comme ailleurs

 

Envoyer tout le monde au charbon quoi qu’il en coûte

 


 

À la Pitié-Salpêtrière, l’augmentation du nombre de cas positifs parmi le personnel s’ajoute au manque énorme de salariés, qui a entraîné les récentes fermetures de services.

Si l’on est positif symptomatique et avec le schéma vaccinal complet, on a droit à sept jours d’éviction. Si le ­schéma n’est pas complet, l’éviction est portée à dix jours, avec la nécessité de refaire un PCR avant de reprendre. Mais si les symptômes disparaissent, dans un service en tension, l’encadrement vous le fait largement savoir qu'on peut reprendre tout de suite et sans test PCR de reprise.

Pour les personnels positifs asymptomatiques, vous pouvez aller gaiement à l’hôpital, en compagnie de votre virus. Il suffira de respecter les gestes barrières. Cela veut dire travailler comme un fou, manger tout seul dans son coin et craindre en permanence de contaminer des collègues ou des patients.

Après deux ans d’épidémie, la seule mesure que le gouvernement et la direction de l’hôpital sont capables de prendre est de continuer à envoyer tout le monde au charbon quoi qu’il en coûte.