mercredi 12 janvier 2022

Pécresse, Argenteuil, démagogie sécuritaire, démagogie « sociale », démagogde toujours, Pécresse en randonnée démagogique à Argenteuil

 

Un petit tour et puis s’en est retournée vers ses espaces

 

Pas la mine de travailleurs !

On se demande quelle tare particulière peuvent avoir Argenteuil et les quartiers du Val d’Argenteuil, Nord et Sud. Mais l’une et les autres attirent depuis des décennies comme des grosses mouches tous les démagogues qui veulent se faire voir. Avant-hier, c’était au tour de Pécresse qui après avoir joué son air de pipeau sécuritaire avec son remake du « kärcher » de Sarkozy sur des terres d’extrême-droite, est venu jouer son petit air « social » doucereux à propos des quartiers populaires. « Il faut de la sécurité, mais aussi faire revenir la mixité sociale. Je veux être dure avec les caïds, mais tendre la main à ceux qui en ont besoin » a déclaré Pécresse sur un air de dame-patronnesse.

         Mais le comble, c’est quand elle a déclaré : «Moi j'ai vraiment un projet: détruire les ghettos",. "Je propose un plafond anti-ghettos. Pas plus de 30% de logement sociaux par quartier. » 

         Comme si les quartiers du Val d’Argenteuil-Nord et Argenteuil-Sud étaient des « ghettos ». Un terme ignoble que Pécresse effacerait de son vocabulaire si elle venait le matin et le soir voir les milliers et les milliers de travailleurs de ces quartiers qui prennent le train à la gare du Val dès le petit matin.

         Rien à voir avec des espaces sans foi ni loi, sans ouverture vers l’extérieur, isolés de la ville et du reste de la société.

         En revanche des quartiers dont la population vivant en majorité dans des logements dits « sociaux » n'en déplaise à Pécresse est victime de la réduction drastique de tous les services publics utiles, relevant du commerce, de la poste, de l’éducation,.., et du pourrissement global de la société qui laisse sur le bord du chemin depuis 40 ans une petite fraction de la jeunesse.

         Madame Pécresse connaît sans doute Neuilly-sur-Seine et les beaux quartiers de Paris, mais elle ne sait rien de ces quartiers populaires qui sont un des cœurs du camp des travailleurs sans lesquels la société toute entière ne pourrait pas fonctionner. DM

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