dimanche 9 janvier 2022

La campagne de Nathalie ARTHAUD et des militants de Lutte ouvrière

 Un programme de lutte

05 Janvier 2022

La campagne de Nathalie Arthaud continue. En ce mois de janvier, elle sera présente en meeting dans de nombreuses villes mais, partout, il s’agit de faire connaître sa candidature et le programme de lutte qu’elle défend.

En ce début d’année, ceux que nous rencontrons témoignent des coups qui pleuvent sur le monde du travail : salaires ou retraites qui ne permettent plus de joindre les deux bouts face à la hausse des prix, difficultés à trouver du travail ou à garder le sien, désorganisation des soins à l’hôpital qui font craindre le pire quand on doit se soigner.

Cette situation dramatique est la conséquence logique d’un système capitaliste où l’appauvrissement de la majorité de la population est la condition de l’enrichissement d’une poignée de privilégiés. Et si Macron multiplie les attaques contre les travailleurs, tous les candidats qui aspirent à gouverner dans le cadre de ce système capitalistes feront de même.

Pour les travailleurs, la seule issue réaliste est de préparer la lutte pour la satisfaction de leurs besoins essentiels dans tous les domaines, à commencer par la possibilité pour tous d’avoir un emploi et un salaire qui permette de vivre.

Ces droits élémentaires, il faudra les imposer de force à la bourgeoisie, au grand patronat et à leurs hommes politiques. Il est urgent pour cela de se regrouper autour d’un programme de lutte. Il faut que le camp des travailleurs, au-delà même de la satisfaction des exigences vitales du monde du travail, se fixe pour objectif le renversement de la société capitaliste.

Voter et faire voter pour Nathalie Arthaud à l’élection présidentielle, ce sera affirmer cette volonté, ce sera le seul vote utile pour les travailleurs.

 


 

samedi 8 janvier 2022

Éducation : écoles ouvertes… au virus ! Conséquence : une situation catastrophique. Mais la colère gronde.

 Éducation : écoles ouvertes… au virus !

05 Janvier 2022

Le nouveau protocole sanitaire à l’école a été envoyé aux enseignants dimanche 2 janvier, en fin de journée, quelques heures avant la rentrée scolaire. « C’était tardif », a reconnu le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer. Et en plus, c’est du vent !

Comme à son habitude, le gouvernement se défausse sur les parents pour gérer les conséquences de la crise sanitaire. Ces derniers doivent maintenant faire tester leur enfant trois fois en quatre jours si un élève de sa classe est positif au Covid. Leur enfant pourra réintégrer la classe dès le premier test négatif. À charge pour les parents de faire la queue dans des files d’attente interminables pour faire un test et obtenir deux autotests gratuits en pharmacie… s’il y en a, ce qui n’est pas garanti, d’après les déclarations des représentants des pharmaciens.

La contamination touche aussi les enseignants, et cela n’est pas du tout une surprise : le mois dernier, le Conseil scientifique avait estimé à un tiers voire plus le nombre d’enseignants susceptibles d’être touchés en janvier. Le ministère, lui, n’a rien anticipé du tout et aucun recrutement de remplaçants n’a été effectué. Résultat : dans des écoles où l’enseignant absent n’a pu être remplacé, l’accueil des élèves ne peut se faire. Faute de mettre les moyens, Blanquer se contente d’aligner les évidences : « Plus d’absents que d’habitude, ça peut désorganiser l’école. »

Le gouvernement se défausse également sur les collectivités territoriales pour investir dans des capteurs de CO2 et dans des purificateurs d’air recommandés par les autorités scientifiques. À la mi-décembre, d’après le ministère de l’Éducation, 20 % des écoles, 38 % des collèges et 54 % des lycées étaient dotés de capteurs de dioxyde de carbone (CO2). Mais même ces pourcentages sont trompeurs, parce que nombre d’établissements ne possèdent qu’un seul capteur pour de nombreuses salles.

Le gouvernement demande aux enseignants d’aérer les salles, en feignant d’oublier que c’est impossible dans bien des endroits. Dans les lycées professionnels, de nombreux ateliers ne comportent pas de fenêtres ; dans certaines écoles, elles ont été condamnées au rez-de-chaussée à cause du plan Vigipirate ; dans d’autres établissements, le chauffage est tellement défaillant que les enseignants hésitent à ouvrir les fenêtres.

Enfin, dernière mesure contre la propagation du virus en milieu scolaire, les enseignants ne pourront plus prendre leur café debout. C’est sûr qu’avec tout cela, il ne leur reste plus qu’à aller se coucher.

                                                            Aline URBAIN (Lutte ouvrière n°2789)

 

Une journée de grève est appelée mardi prochain 11 janvier dans le secteur de la Santé. De nombreux enseignants ont décidé de s’y joindre, face à la gestion calamiteuse de la pandémie et la situation catastrophique dans les écoles. Ils ont raison. Tous dans l’action ! DM

 

Les prochaines permanences

-aujourd’hui samedi 8 janvier, de 10 h. à 10 h.30 marché des Coteaux ;

-de 11 heures à midi, centre commercial Joliot-Curie ;

-de 11 h. à midi marché de la Colonie ;

-lundi 10 janvier, de 18 à 18 h.45, centre commercial, Les Raguenets, Saint-Gratien ;

-mercredi 12 janvier, de 11 h. à 11 h.30 marché des Champioux.

 

Nathalie Arthaud dans les médias :

Regardez les nombreuses vidéos sur le site lutte-ouvriere.org

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2788, et Lutte de classe (2,5 euros) n°220 (au « Presse papier » seulement), lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

 Samedi 12 février

Meeting avec Nathalie ARTHAUD

Paris  (Paris)

À 15h00

Salle de la Mutualité, 24 rue Saint Victor, Paris 5e

                                                                             Entrée libre

 

La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022

Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM.

Argenteuil, personnels de l’Éducation, en grève mardi prochain 11 janvier

 

La colère monte

 

 

Devant la situation ubuesque crée par Macron-Blanquer pour cette rentrée alors que l’épidémie bat son plein dans les écoles, l’exaspération voire la colère montent parmi les personnels de l’Éducation nationale.

         Mardi 11 janvier, une journée d’action et de mobilisation est prévue ce jour-là. À Argenteuil, de nombreux enseignants ont décidé de la rejoindre. Partis plus ou moins spontanément, l’information et l’engagement pour cette journée se sont développés parmi les personnels de l’Éducation. De nombreux enseignants dans le Premier degré en particulier seront en grève. Des écoles seront fermées.

         L’action et la grève sont les seuls moyens pour répondre au mépris gouvernemental, pour leur faire rabattre leur morgue, et pour avancer les nombreuses revendications qui concernent les personnels de l’Éducation comme les autres travailleurs, mais aussi les parents d’élèves qui sont aussi des travailleurs et que Macron et Blanquer méprisent pareillement. DM

Les salles Pierre Dux et Jean Vilar, des salles communales d’Argenteuil sans pareil

 

Des salles sans nulles autre pareilles

 


 

Les salles Jean Vilar et Pierre Dux dont l’existence est dans le collimateur de la municipalité et du promoteur Fiminco sont pourtant sans pareil pour l’organisation d’évènement s’adressant à l’ensemble de la population.

         Elles le démontrent une nouvelle fois depuis des mois alors qu’elles servent comme salles de dépistage et de vaccination.

         Elles ont l’avantage d’être des salles communales, dont la maîtrise est dans les mains d’une municipalité qui, si elle ne fait pas les choses correctement, peut toujours être remplacée au bout de six ans.

         C’est un complexe qui a des caractéristiques particulières pour l’organisation d’évènements collectifs, pour des salons de diverses sortes. En comptant le hall d’entrée tout à fait utilisable, il y a trois espaces complémentaires, avec la grande salle Jean Vilar et la plus petite, Pierre Dux.

         Il dispose encore d’un atout supplémentaire : le fait qu’elle soit de plein pied, et qu’elle soit accessible à des personnes subissant un handicap, avec un parking proche aux abords directs.

         Un complexe sans nul autre pareil. Quelles villes disposent-elles aux alentours de telles salles avec une telle superficie totale et de tels atouts ? Poser la question est y répondre.

         Ces atouts-là doivent être conservés. Depuis 30 ans pour le moins, ce complexe  n’a pas été entretenu comme il le devait. Les dépenses qui n’ont pas eu lieu doivent permettre une restauration majeure, mais en conservant ce qui fait de ce complexe un espace unique. Et s’il était préférable de la reconstruire, les caractéristiques originales que nous venons d’évoquer ci-dessus doivent être gardées, un point c’est tout. DM