samedi 8 janvier 2022

Réduction du temps de travail et hausse des salaires pour les premiers de corvée !

 

Quand ils s’arrêtent ça se voit !

 


 Le dépôt du Mirail bloqué

Depuis le 16 décembre, les éboueurs de Toulouse Métropole ont entamé une grève de la collecte des déchets. Ils réclament 34 jours de congé au titre de la pénibilité de leur travail. En effet, avec l'entrée en vigueur de la loi de modernisation de la fonction publique et la fin du "fini-parti" qui permettait des journées de travail plus courtes, ils ont perdu l'équivalent de 67 jours de congé.

Depuis 3 semaines les poubelles s'amoncellent et débordent dans le centre-ville et les quartiers, les élus de Toulouse Métropole, présidée par le maire de droite de Toulouse, jouant les abonnés absents, pour finalement proposer 9 jours de compensation. Aussi jeudi 6 janvier, les grévistes ont décidé de durcir le mouvement en bloquant 3 dépôts et appelant les 3 autres à les rejoindre. Le temps de travail doit diminuer, et c’est le salaire qui doit augmenter !

Dépakine : la responsabilité de Sanofi reconnue

 

Un premier succès

 

 


Cet anti-épileptique est commercialisé depuis 1967 et les risques pour les femmes enceintes de malformations congénitales et de retards de développement pour leurs enfants étaient bien répertoriés depuis les années 80. Mais Sanofi les a consciemment minimisés car la Dépakine lui rapportait. Les victimes se comptent par dizaines de milliers.

Le tribunal de Paris vient d’estimer que Sanofi n'avait pas informé correctement les femmes ayant pris de la Dépakine entre 2001 et 2006.

La période de responsabilité reconnue est restreinte, mais c’est un premier succès, obtenu par les victimes grâce à leur organisation collective. Pour arracher la prise en charge par Sanofi des indemnisations et le remboursement de l’argent public déjà versé pour cela, leur combat continue.

vendredi 7 janvier 2022

Kazakhstan : la population face à la répression

 

Lutte de classe au Kazakhstan

 


 

Les manifestations qui avaient commencé pour contester la hausse des prix de l’énergie se sont rapidement transformées en contestation politique de la dictature.

Au soir du 5 janvier, le président actuel, Tokaiev, a pris la tête du conseil de sécurité, à la place de l'ancien président dictateur Nazarbaiev. Il a demandé et obtenu le soutien des autorités russes. Le chef de la police a annoncé que ses troupes ont tué des dizaines de manifestants qui attaquaient les bâtiments publics dans la nuit.

Internet ayant été coupé, les informations sont très limitées. Il est cependant clair que la dictature a choisi de réprimer y compris dans le sang. Mais rien ne dit encore qu'elle l'emportera face à une population qui a marqué des points il y a quelques jours en obligeant le gouvernement à revoir, en tout cas partiellement, les hausses du prix du gaz dans l’ouest pétrolier du pays.

 

Les prochaines permanences

-aujourd’hui vendredi 7 janvier, de 10 h.15 à 10 h.45 marché Héloïse ;

-de  10 h. 50 à 11 h.20 devant l’Intermarché du centre ;

-de 15 h.45 à 16 h.45, marché du Val-Nord ;

-de 17 h.15 à 18 h.15 carrefour Babou ;

-samedi 8 janvier, de 10 h. à 10 h.30 marché des Coteaux ;

-de 11 heures à midi, centre commercial Joliot-Curie ;

-de 11 h. à midi marché de la Colonie ;

-lundi 10 janvier, de 18 à 18 h.45, centre commercial, Les Raguenets, Saint-Gratien ;

-mercredi 12 janvier, de 11 h. à 11 h.30 marché des Champioux.

 

Nathalie Arthaud dans les médias :

Regardez les nombreuses vidéos sur le site lutte-ouvriere.org

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2788, et Lutte de classe (2,5 euros) n°220 (au « Presse papier » seulement), lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

 Samedi 12 février

Meeting avec Nathalie ARTHAUD

Paris  (Paris)

À 15h00

Salle de la Mutualité, 24 rue Saint Victor, Paris 5e

                                                                             Entrée libre

 

La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022

Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM.

Nathalie Arthaud : « En 2022, que le camp des travailleurs se fasse entendre ! » Une vidéo de notre candidate à l’élection présidentielle de 3 minutes