Un premier succès
Cet anti-épileptique est commercialisé depuis 1967 et les risques pour les femmes enceintes de malformations congénitales et de retards de développement pour leurs enfants étaient bien répertoriés depuis les années 80. Mais Sanofi les a consciemment minimisés car la Dépakine lui rapportait. Les victimes se comptent par dizaines de milliers.
Le tribunal de Paris vient d’estimer que Sanofi n'avait pas informé correctement les femmes ayant pris de la Dépakine entre 2001 et 2006.
La période de responsabilité reconnue est restreinte, mais c’est un premier succès, obtenu par les victimes grâce à leur organisation collective. Pour arracher la prise en charge par Sanofi des indemnisations et le remboursement de l’argent public déjà versé pour cela, leur combat continue.
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