dimanche 10 octobre 2021

Renault, Stellantis, transport, partout, face à la volonté patronale de recul de la condition ouvrière, une seule voie, préparer la riposte…

 

Renault Cléon (Seine-Maritime), 600 salariés en grève le 4 octobre contre le nouveau plan de "compétitivité"

 


Il y a quelques mois, la direction du groupe Renault a annoncé un important plan d’économies avec la suppression de 15 000 postes dans le groupe dont 4 600 en France.

La direction du groupe a entamé depuis peu une série de « discussions » avec les organisations syndicales et a annoncé la couleur avec un « nouveau plan de compétitivité » !

Elle annonce 2000 suppressions d’emplois supplémentaires, un accroissement violent de la flexibilité. Elle compte aussi transformer le paiement des 20 minutes de pause quotidiennes en "prime accessoire" dans laquelle toute future augmentation de salaire sera prise. C’est, tout simplement, le blocage total de toute augmentation. Quant aux futurs travailleurs de Renault, embauchés comme intérimaires, c’est simple : ils ne toucheront pas cette prime.

Lundi 4 octobre, à l’appel de la CGT et de la CFDT, 600 travailleurs de l'usine de Cléon, sur les 3 équipes (matin, après midi et nuit) se sont mis en grève pour discuter collectivement en assemblées générales. Les grévistes étaient très heureux de se retrouver et ont voté à l’unanimité pour se retrouver rapidement de nouveau, avec pour objectif d’être encore plus nombreux.

Argenteuil, université inter-âge, loin de cet objectif en tout cas

 

Recréer un parti ouvrier communiste révolutionnaire, creuset des liens entre les générations

 

 


Il existe depuis des décennies une université inter-âges à Argenteuil. Elle a repris cette semaine et a été l’occasion d’un discours étonnant du maire d’Argenteuil vantant la culture, méritant certes d’être vantée, mais qui mérite d’autres actes que ceux de la municipalité actuelle. Nous y reviendrons dans les semaines qui viennent.

         Cette « université » organise des conférences, des sorties culturelles, et des voyages. C’est très bien, mais elle ne s’adresse dans les faits qu’à un tout petit milieu d’anciens, des habitués. Elle n’a d’ « inter-âges » que le nom.

         Certes, comme l’indique le site internet de la Ville, « Ces activités sont ouvertes à tous, sans conditions d'âge : une formidable occasion de créer du lien entre les générations ! ». On ne peut que constater que les municipalités successives n’ont guère fait d’efforts pour qu’il en soit effectivement ainsi.

         Au-delà des liens familiaux, il n’y a guère de liens aujourd’hui entre les différentes générations, et c’est totalement dommageable pour le fonctionnement social.

         En tout cas, ceux qui militent pour la reconstruction du mouvement ouvrier et d’un parti des travailleurs, communiste et révolutionnaire, eux, ont cela en tête. Créer un parti qui mêle jeunes, moins jeunes, anciens, bref toutes les générations, dans le contact et l’échange pour renverser le capitalisme. Mêler l’histoire, la connaissance et l’expérience des uns à la vivacité, à l’inventivité et à la combativité de la jeunesse. Lui, le parti révolutionnaire sera intergénérationnel dans les faits. Mais c'est déjà dans cette direction que nous militons aujourd'hui à Lutte ouvrière. DM

Sommet France-Afrique : nouveau spectacle, vieille politique

 

Françafrique version toujours

 

Manifestants à Montpellier

Prétendant "écouter la jeunesse et la société civile africaine", Macron organise ce vendredi un sommet franco-africain à Montpellier sans le moindre chef d'État africain. Quelques jours plus tôt, il avait taclé les dirigeants algériens et maliens avec une morgue très coloniale. L'armée française et les divers services diplomatiques continuent d'intervenir en Afrique pour défendre les intérêts de Bolloré, Areva et Total.

Quant aux jeunes Africains sans papiers venus à Montpellier pour dénoncer la politique migratoire de la France, ils ont été écoutés... par la police, qui en a placé plusieurs dans des centres de rétention.

Pendant que Macron renouvelle son show, la Françafrique ne change pas trop.

samedi 9 octobre 2021

Hausse des prix : le bouclier percé d’un Castex… en revanche aux petits soins avec les trusts de l’énergie

 Hausse des prix : le bouclier percé de Castex

06 Octobre 2021

Le Premier ministre, Castex, est intervenu au journal télévisé de 20 heures jeudi 30 septembre pour annoncer solennellement la mise en place d’un « bouclier tarifaire » contre les hausses des prix de l’énergie.


 

« Pour aider les Français à passer l’hiver », et pour tenter de protéger la popularité du futur candidat Macron à quelques mois de l’élection présidentielle, aurait-il pu rajouter.

L’augmentation de 12 % du prix du gaz intervenant le 1er octobre n’étant pas annulée, Castex a promis qu’elle serait la dernière jusqu’en avril 2022. Mais, après, les entreprises du secteur énergétique seront libres d’augmenter leurs tarifs et de rattraper leur manque à gagner.

Pour l’électricité, la hausse des tarifs serait limitée à 4 %. Quant au prix de l’essence, le gouvernement ne fera rien dans l’immédiat car, d’après Castex, « on n’est pas dans l’explosion ». Pourtant, les prix ont augmenté depuis le début de l’année entre 12 et 17 % suivant le carburant. Ceux qui sont obligés de prendre leur véhicule tous les jours pour se rendre à leur travail apprécieront. Il est vrai que, si toutes ces mesures se révèlent insuffisantes, Castex « envisage » de revaloriser le chèque énergie. Pour le gouvernement, il est surtout urgent d’attendre et il n’y a vraiment pas grand-chose à espérer d’un tel bouclier, qui ressemble surtout à une passoire.

De toute façon, il n’y a pas que les prix de l’énergie qui partent à la hausse. Produits alimentaires, loyers… tout augmente ! Pour les travailleurs, la seule façon de protéger leur pouvoir d’achat est de revendiquer un salaire qui permette de vivre, quelles que soient les fluctuations des prix. Et pour cela, il faudra imposer que les salaires suivent réellement le coût de la vie : + 60 % d’augmentation du prix du gaz depuis le début de l’année ? Les salaires, les allocations et les retraites doivent augmenter dans les mêmes proportions que les prix ! Et la facture, c’est aux grands groupes capitalistes qu’il faudra la présenter, à commencer par ceux qui, comme Engie, premier distributeur de gaz en Europe, sont les premiers bénéficiaires de la hausse des prix.

                                                     Camille PAGLIERI (Lutte ouvrière n°2775)

 

Gaz : les profits d’Engie ne seront pas bloqués

 

 


Après l'annonce du « bouclier tarifaire » censé bloquer les tarifs du gaz régulé, mais après tant de hausses, Engie et les autres fournisseurs sont montés au créneau. Castex leur a promis qu'ils pourront remonter leurs tarifs dès la fin de l'hiver.

Cela ne suffit pas à ces grands groupes qui profitent depuis des mois de la hausse des prix du gaz. Ils pleurent misère et réclament des compensations immédiates. Attentif aux désirs des capitalistes, Castex s'engage à « trouver une solution pour que les coûts des fournisseurs soient bien couverts ».

On peut parier que cette promesse-là sera tenue.

 

Les permanences des jours à venir :

-Aujourd’hui samedi 9 octobre, de 10 h. à 10 h30, marché des Côteaux ;

-de 11 h à midi au marché de la Colonie ;

-de 11 h. à midi dans le centre commercial de Joliot-Curie ;

-au Val-Sud, de 11h.30 à midi devant Auchan ;

-de 11 h. à midi, centre commercial de la cité Joliot-Curie ;

-dimanche 10 octobre marché Héloïse, de 10 h.30 à 11 h.30 ;

-mercredi 13 octobre, de 11 h à 11h.30 marché des Champioux.

x.

 

Nathalie Arthaud dans les médias :

Regardez toutes les vidéos sur le site lutte-ouvriere.org

Jeudi 14 octobre à 20h15

Sur BFM TV : Nathalie sera l’invitée de Natacha Polony

 

 

Nos prochains rendez-vous :

Cet après-midi samedi 9 octobre, à 15 heures, salle de la Mutualité à Paris, avec notre camarade Nathalie ARTHAUD, porte-parole et candidate. (départ : Café des 2 gares, RDV : 13h.45)

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2775, et Lutte de classe (2,5 euros) n°218, lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM