samedi 9 octobre 2021

Patronat : nouvelles des serviteurs de la bourgeoisie

 

Macron tient toutes ses promesses… faites au patronat

 

 


En juillet dernier Macron avait annoncé la création d'un revenu d'engagement pour tous les jeunes « sans emploi ni formation ». Ce revenu n'existe pas encore, qu'il est déjà revu fortement à la baisse. Seuls 500 000 jeunes pourraient y avoir droit, au lieu des un à deux millions annoncés initialement. Et encore, pour bénéficier d'une allocation de 500 euros durant quelques mois, il y aura bien des conditions à remplir.

Macron, qui assiste les entreprises à coup de centaines de milliards, refuse ce qu'il appelle "l'assistanat des jeunes". Les travailleurs, jeunes et moins jeunes, ne demandent pas l'aumône, ils veulent du travail et un salaire digne de ce nom.

 

Zemmour : du poison aux travailleurs, de la bonne soupe pour les patrons

 


 

À côté de ses obsessions racistes, Zemmour commence à mettre avant ce qui est présenté comme des propositions économiques : réduction des « impôts de production » payés par les entreprises, baisse des cotisations patronales, retraite à 64 ans pour les salariés, etc.

On croirait du Macron.

Quand on aspire à servir le Capital, les uns et les autres leur promettent la même soupe.

Chasseurs et défenseurs des animaux, quelle est dure la chasse aux voix

 

Macron en visite à la SPA : c’est tout bête !

 

SPA de Gray (Haute-Saône)

En visite dans un refuge pour chiens et chats à Gray, en Haute-Saône, Emmanuel Macron s’est fait l’avocat de l’entente cordiale entre chasseurs et défenseurs des animaux. « On n’avancera qu’en les réconciliant », a-t-il déclaré.

Il s’est aussi vanté d’avoir fait équiper 50 abattoirs de caméras de vidéosurveillance, pour éviter les maltraitances dénoncées par les associations. Il y a près d’un millier d’abattoirs en France, et depuis octobre 2018 une loi, prise à la suite de reportages dénonçant les maltraitances, préconise cette vidéosurveillance à titre expérimental.

Et voilà le résultat ! L’État a d’autre part versé en juillet dernier 125 millions d’euros pour moderniser ces abattoirs, évidement sans chercher à améliorer la situation de ceux qui y travaillent.

Chasseurs et défenseurs des animaux sont des électeurs que Macron aimerait bien voir se réconcilier, au moins autour d’un bulletin de vote pour lui à la présidentielle.

Quant aux patrons des abattoirs, ce sont des capitalistes qu’il ne faut surtout pas brusquer.

Pour l’égalité filles-garçons, contre les violences sexistes et sexuelles, à Argenteuil comme ailleurs, le blabla ne suffit vraiment pas

 

Un sujet éducatif pourtant central

 

 


La rectrice de l’académie de Versailles est venue faire un petit tour au collège Joliot-Curie d’Argenteuil dans le cadre de la promotion d’une campagne intitulée « Il, elle, on : pour l’égalité filles-garçons, contre les violences sexistes et sexuelles ».

         Question blabla, certes un peu sophistiqué, il n’y a rien à redire, la rectrice manie le verbe : «L'égalité entre les femmes et les hommes est aujourd'hui une thématique essentielle qui irrigue l'ensemble des politiques publiques et impacte la société dans sa totalité et sa diversité (...) L'école de la République pourra rendre concret cet idéal. L'égalité filles-garçons doit être un levier pour instaurer un climat scolaire plus serein », a expliqué la rectrice.

         Cette question de l’éducation à l’égalité devrait être au cœur de l’éducation scolaire, de la maternelle à l’université. Aujourd’hui, on en est très loin. Des enseignants ou des CPE dans le second degré surchargés de tâches diverses, des formations dédiées sur le sujet rares, tant pour ces personnels que pour les élèves…

         Sur le sujet, il reste de temps en temps des campagnes. Quant à l’adjointe de Blanquer dans l’académie de Versailles, elle a fait son petit tour et son job, avant de passer à tout autre chose.DM