dimanche 3 octobre 2021

Bygmalion : Sarkozy condamné

 

À Argenteuil, l’homme de la « racaille »

 


 

Sarkozy a été condamné à un an de prison ferme dans l’affaire Bygmalion. Lors de sa campagne présidentielle de 2012, avec tout un système de fausses factures, il avait explosé les frais autorisés, dépensant 42 millions d’euros au lieu d’un maximum légal de 20 millions.

Sarkozy a fait appel de sa condamnation. Mais si elle devient définitive, suivra-t-il ses propres discours, ainsi que ceux de Pécresse, Bertrand et Ciotti, exigeant que les délinquants condamnés à de courtes peines soit effectivement jetés en prison ?

Argenteuil, écoles primaires, quand les remplaçants n’arrivent pas

 

L’incurie de Blanquer et de ses acolytes

 

 

Cela n’est jamais une solution

Si la rentrée dans les écoles s'est passée sans manque massif de professeurs, les chiffres récupérés par les syndicats d'enseignants et les fédérations de parents leur font penser que le « vivier » de remplacement est au plus bas. En conséquence, à la moindre absence de professeurs, pour maladie ou une autre raison, la classe est fermée et les élèves sont renvoyés chez eux. La crainte est donc qu'avec les maladies hivernales, le nombre de classes fermées explose. 

Cette possibilité s'illustre en ce moment à l'école Carnot, où une professeure est absente, et déjà l'inspection académique informe ne pas avoir de remplaçant ! Surpris, les parents d'élèves se sont manifestés auprès de l'inspection. Ils ont bien raison de le faire, et de dire leur mécontentement. Comme ils l'écrivent eux-mêmes, « en situation de déclin de l'épidémie et la saison des virus n'étant pas commencé, on a dû mal à comprendre que vous ne disposez plus de ressource. Après deux années de non remplacements récurrents, doit-on informer les parents que cette année sera aussi catastrophique ? ».  Ils demandent des comptes aux autorités.

AB Habitat Argenteuil Bezons, la crise, petit complément d’information

 

Piteuse tentative d’un petit coup d’État dérisoire

 


 

Nous avons évoqué dernièrement le hiatus qui existe entre la piteuse situation qui règne au petit sommet d’AB Habitat et celle, difficile mais totalement plus digne d’intérêt, que connaissent les personnels et les locataires. Une triste histoire de la médiocrité d’un côté, et de difficultés accrues de l’autre.

         Un élément nous avait échappé qui a été il y a quelques jours porté à notre connaissance. Son intérêt est de voir un peu plus comment fonctionne le petit monde des dirigeants d’ABH, à des années-lumière du contrôle de la population et d’un minimum de « démocratie ».

         Lorsque le conseil d’administration a été convoqué pour le 23 septembre dernier, aucun ordre du jour n’était joint à la convocation. Il a été seulement découvert par les quelques participants qui n’étaient pas dans les secrets des initiateurs, et même si l’essentiel de son contenu était « dans l’air ».

         Cet ordre du jour était composé d’un seul point, en deux parties : d’une part la révocation du directeur général ; de l’autre l’ « Option pour le cumul de la Présidence et de la direction générale ». Bref, un petit air de coup d’État. Certes limité dans le temps, mais cumul quand même... et puis à l'âge du "général", est-ce bien raisonnable ?

         Comme le quorum n’a pas été réuni, la manœuvre s’est achevée en « eau de boudin » comme on dit.

         Ce supplément d’information est bien révélateur d’un tout petit monde, à qui les bourgeois ont laissé un os, des bourgeois qui doivent bien rigoler entre eux de toutes ces palinodies.

         Cela serait effectivement bien risible, s’il n’y avait pas derrière ces manœuvres, des personnels en souffrance et des locataires négligés et méprisés. DM