dimanche 5 septembre 2021

Vaccination des jeunes de 18 à 25 ans à Argenteuil, peut mieux faire

 

Pas vaccinée contre le manque de modestie

À la manière du « heureux » de Louis de Funès, la municipalité est contente du bilan de son jeu-concours contre vaccination en direction des 18-25 ans. Au terme des deux mois juillet-août durant lesquels ces jeunes pouvaient se faire vacciner en espérant gagner des lots, elle annonce que 500 de ces jeunes se sont fait vacciner. 500 ? Sans doute moins, on ne croit pas à ce chiffre rond. Cela fait moins de 10 par jour de moyenne pour ces deux mois.

         Je n’ai pas trouvé la population de la Ville pour la tranche d’âge 18-25 ans. Mais pour celle des 20-24 ans, cela représente un total de plus de 7000 personnes déjà. Alors pour les 18-25, 11 à 12 000 pour le moins !

         Donc, avec 500 vaccinés (4% !), il faut rester modeste.

         La vaccination des jeunes est une question difficile qui dépasse Argenteuil au-delà de la détermination de ceux qui y aident. L’État est le principal responsable de la question. Il n’a pas été à la hauteur depuis le début de l’épidémie.

         Oui, il faut donc seulement rester modeste. DM

Frontex : les criminels se font passer pour des sauveurs

 

Une sorte de sous-traitance

 

 


Frontex, l’agence européenne chargée d’empêcher les migrants d’atteindre l’Europe, est une institution qui ne connait pas la crise. Hommes, navires, moyens de surveillance aériens et terrestres : les dotations sont en hausse dans tous les secteurs.

Frontex est accusé par des journalistes et des associations de sauvetage en mer d’informer les garde-côtes libyens de la position de canots pneumatiques de migrants, même lorsqu’ils ne sont pas les plus proches des embarcations. Le directeur de l’agence s’est défendu en expliquant que c’était pour « sauver des vies ».

Renvoyer les migrants vers l’enfer des camps libyens et faire passer cela pour un geste humanitaire, voilà qui résume bien la politique migratoire des pays riches.

samedi 4 septembre 2021

Droit à l’avortement des femmes attaqué au Texas, ce sont toutes les femmes du monde qui sont attaquées

 

Renouer partout avec la lutte pour le droit à l’avortement

Les autorités texanes viennent d'adopter une des lois les plus restrictives en matière d'avortement, le rendant illégal même en cas de viol ou d'inceste dès la 6e semaine de grossesse.

Selon les organisations du planning familial, 85 % des avortements ont lieu aujourd'hui après ce délai, car avant nombre de femmes ignorent qu'elles sont enceintes.

Et comme si cela ne suffisait pas, la loi encourage la dénonciation des organismes ou personnes qui aideraient des femmes à avorter.

         Pour garder le droit d'avorter, les femmes devront renouer avec les luttes qu'elles ont menées dans le passé.

 

Nos prochaines permanences :

-aujourd’hui samedi 4 septembre, de 10h. à 10h.30 marché des Coteaux,

et de 11 heures à midi, marché de la Colonie.


 

Nos prochains rendez-vous :

Le samedi 11 septembre, lors du Forum des associations, nous nous retrouverons sur les stands.

Le samedi 18 septembre, rassemblement pour la défense de l’espace Jean Vilar et contre le projet Cap Héloïse.

Le jeudi 23 septembre, à 20 heures, grande salle de l’espace Nelson Mandela, une réunion publique-débat de Lutte ouvrière : crise de la société et perspectives pour le « camp des travailleurs »

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2770, et Lutte de classe (2,5 euros) n°217, lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM