mercredi 16 juin 2021

Salariés des hôpitaux en grève et dans la rue

 

Des revalorisations salariales charcutées

Ce mardi 15 juin, les salariés des hôpitaux étaient appelés à faire grève et à manifester. Avec son « Ségur de la santé » le gouvernement a tenté d'éteindre toute contestation. Mais il prévoit des revalorisations salariales au compte-gouttes, en fonction de l'ancienneté et de la profession.

Seul un salarié sur trois serait augmenté. Aucun plan massif d'embauches n'est ouvert alors que la pandémie a confirmé la pénurie de moyens dénoncée depuis des années. Les travailleurs des hôpitaux manifestent à juste titre pour crier leur colère face à des promesses non tenues.

mardi 15 juin 2021

Éditorial des bulletins Lutte ouvrière du lundi 14 juin 2021

 Aux élections régionales, votez Lutte ouvrière

14 juin 2021

Dimanche prochain aura lieu le premier tour des élections régionales. Ces élections donnent aux travailleurs l’occasion d’exprimer les revendications de leur camp social. Il faut la saisir.

Ces élections ne peuvent pas changer leur avenir. C’est dans les entreprises que les travailleurs peuvent être en mesure, par leurs luttes, d’imposer au grand patronat un rapport de force en leur faveur qui change leur sort. Si Lutte ouvrière présente des listes à l’échelle de tout le pays, c’est pour dire aux travailleurs, aux chômeurs, aux jeunes et retraités des classes populaires qu’ils ne sont pas obligés de donner leur voix à des partis qui défendent cet ordre social, ni obligés de se taire en s’abstenant. Ils peuvent voter pour faire entendre leurs revendications et leurs intérêts politiques.

Tous les travailleurs ont besoin d’un emploi pour vivre. Tous doivent pouvoir travailler. Il faut conserver tous les emplois et refuser que les CDD et les intérimaires soient mis à la porte. Même quand il y a moins de charge de travail, il faut la répartir entre tous, baisser les cadences, réduire la durée de travail, sans diminuer les salaires.

Macron et ses ministres aiment dire qu’il faut que le travail paye. Mais des millions de salariés sont payés au Smic, ne touchant même pas 1200 € net, sans parler de tous ceux qui n’ont qu’un travail à temps partiel. Il faut prendre sur les profits pour augmenter les salaires, les allocations et les pensions. Et comme les prix commencent à monter, il faut imposer l’indexation des salaires sur l’inflation.

La pandémie a été une aubaine pour de nombreux capitalistes. Amazon, Google, les groupes de la grande distribution, comme Carrefour ou Auchan, ont profité de la crise sanitaire pour accroître leurs profits. Face aux mensonges et chantages patronaux consistant à dire qu’il est impossible d’augmenter les salaires, il faut le contrôle des travailleurs sur les comptes des entreprises.

Augmenter les salaires va à l’encontre des lois de la compétitivité et de la concurrence ? Mais ces lois ne sont pas des lois de la nature, elles ne profitent qu’à la bourgeoisie et conduisent toute la société à la catastrophe. Il ne faut pas craindre d’aller à l’encontre des lois capitalistes. La société peut fonctionner sur d’autres bases.

Toute notre organisation sociale est dominée et dirigée par un grand patronat qui n’est responsable que vis-à-vis des actionnaires. Il ne s’agit pas de cupidité individuelle, c’est la logique du système qui pousse les capitalistes à l’accumulation. Pour rester dans le haut du panier, il faut être plus gourmand, plus rentable, plus rapace que les concurrents. Même si cela signifie de plus en plus de chômage et de misère. Vis-à-vis de la société, c’est l’irresponsabilité la plus complète.

Pour le monde du travail, c’est tout le contraire. On a vu pendant la crise sanitaire à quel point les travailleurs étaient responsables. Il faut se rappeler comment les travailleurs de la santé, les ouvriers de l’agroalimentaire, les caissières, les éboueurs, les travailleurs du bâtiment ont tenu leurs postes, parfois la peur au ventre, avec dévouement. Et les travailleurs ont aussi été à l’origine de mille et une initiatives, en organisant la solidarité dans les quartiers populaires, en distribuant de la nourriture, des livres, ou pour coudre des masques.

Le camp des travailleurs n’a pas d’autres intérêts que ceux de l’écrasante majorité de la population. Quand les salariés des hôpitaux se battent contre les suppressions de lits et pour de meilleures conditions de travail, quand ceux des transports se battent pour que la maintenance ne se fasse pas au rabais ou pour que des lignes ne soient pas vendues à des capitalistes privés uniquement soucieux de faire de l’argent, ils se battent pour les intérêts des usagers. Quand des travailleurs se battent pour ne pas être licenciés ou pour empêcher la fermeture de leur usine, ils se battent pour eux et aussi contre le chômage. Ce sont même les seuls dans cette société qui se battent contre le chômage, et donc pour nous tous !

Voter pour les listes Lutte ouvrière, c’est affirmer que les travailleurs font tout fonctionner et sont capables de diriger la société. De nouvelles explosions sociales sont inévitables, mais avant même qu’elles se produisent, il faut que la conscience de classe grandisse. Et dans ces élections, cela peut se traduire par ce geste tout simple de voter pour Lutte ouvrière afin de faire entendre le camp des travailleurs.

Retrouvons-nous et achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) n°2758, et Lutte de classe (2,5 euros) n°216 :

         Lors de nos permanences de la semaine à venir :

-mercredi 16 juin de 11 h. à 11h.30 marché des Champioux.

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM

Renault-Trucks, des patrons qui se croient tout permis contre les travailleurs


De quoi secouer les directions !

 


Dans une usine de Renault-Trucks, trois travailleurs ont été licenciés simplement pour avoir secoué un appareil à boissons qui avait gardé l'argent sans donner la boisson demandée. Dans un entrepôt Amazon, un salarié a été mis à la porte pour avoir dénoncé, sur la messagerie interne de l'entreprise, la faiblesse des salaires. Et ce ne sont pas des cas isolés.

Pour augmenter encore et toujours leurs profits, les patrons imposent leur dictature dans leurs entreprises. Il n'y a aucune raison de les laisser faire !

 

Argenteuil – élections régionales 2021 « Lutte ouvrière-Faire entendre le camp des travailleurs ». Carnet de campagne

 

Moins d’eau pour la colle, mais beaucoup plus de salive

 


Dans l’indifférence générale, les colleurs des candidats aux élections départementales collent, recollent, et se recollent joyeusement.

         Il est vrai que le nombre de panneaux d’affichage libre est extrêmement limité dans une commune pourtant très grande. Ce nombre ne cesse même de diminuer d’année en année. À cela il faut ajouter que la commune est partagée en trois cantons. Cela fait une quinzaine de candidats pour l’ensemble. Un imbroglio total sur certains panneaux. En tout cas au bilan, plusieurs milliers d’affiches qui auront été ainsi collées et recollées durant quelques semaines seulement.

         Quant au minimum de respect « démocratique » il n’y en a pas le moins du monde. C’est « après moi, le déluge de colle ».

         Notre liste est en conséquence très peu présente sur les quelques panneaux existants.

         Même pour annoncer notre rassemblement festif de dimanche dernier, ce fut pour nous presque mission impossible et nous y lancer systématiquement aurait été perdre notre temps.

         Comme un colleur d’un candidat PS nous avait dans le collimateur pour nous recoller systématiquement, ce candidat a été contacté et s’est engagé à faire cesser l’affaire. Nous y avons presque cru. Mais quelques heures plus tard, nos affiches disparaissaient sous celle du candidat PS d’un autre canton local (voir photo) !

         Des collages et des distributions en masse de papier, mais pas de discussion pour l’essentiel des candidats en lice. Bref, pour nous, c’est totalement l’inverse, peu de papiers mais beaucoup de salive pour échanger sur la base de notre objectif : « Faire entendre le camp des travailleurs ». DM