dimanche 9 mai 2021

Argenteuil : un maire en pleine transition environnementale

 

Il n’y a plus qu’à l’annoncer…

 

 "Franchement, arrêtons de gâcher tout cela davantage"

C’est avec joie que nous avons découvert que le maire d’Argenteuil venait de se convertir pour être un acteur majeur du combat pour l’avenir de la planète. En tant qu’occupant actuellement la présidence tournante du territoire Boucle Nord de la Métropole du Grand Paris, il a consigné une belle déclaration dont nous extrayons le passage- clé suivant qui la résume et qui nous a fait chaud au coeur : « Les enjeux autour de la transition environnementale sont multiples. Energie, habitat, développement économique, mobilités, cadre de vie, santé, consommation, nous devons inscrire l’enjeu climatique au cœur de toutes nos activités ».

         Comme c’est vraiment bien dit.  « Au cœur de toutes nos activités » ! 

         De retour à Argenteuil, le président, traversant le pont de la Seine, et jetant un regard à gauche sur l’espace Jean Vilar arboré, vert en cette saison a dû se dire : « question cadre de vie, qu’est-ce qui m’a pris de vouloir supprimer ce bel espace communal. Allons bon, courage Georges. Il nous reste à voir comment nous allons annoncer aux habitants que nous avons fait fausse route ».

         En attendant, ces habitants ont jusqu’au 14 mai pour participer à la consultation sur le projet environnemental en question en joignant le lien suivant :

https://concertationpcaet.bouclenorddeseine.fr/

Colombie : manifestations et répression

 

Pressurer la population pour maintenir ses richesses

 


Depuis près d’une semaine, d’importantes manifestations se déroulent dans les grandes villes de Colombie pour protester contre la hausse annoncée de la TVA sur les produits de première nécessité et contre celle des impôts.

         La répression ordonnée par le président Ivan Duque a été sanglante, faisant au moins 24 morts et des centaines de blessés.

         La bourgeoisie ne voit pas d’autre issue à la crise que de pressurer davantage les exploités. Par sa rapacité et sa brutalité, elle finira par totalement les soulever contre elle.

samedi 8 mai 2021

Loi Sécurité globale : la chasse aux pauvres. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine

 Loi Sécurité globale : la chasse aux pauvres

05 Mai 2021

La loi Sécurité globale, définitivement votée le 15 avril, a suscité une nouvelle saisie du Conseil constitutionnel par plusieurs dizaines d’associations du droit au logement, de défense des droits de l’homme, de soutien aux immigrés et de syndicats.

 


En effet, un article criminalise davantage ceux qui occupent des espaces ou des locaux sans titre de propriété. À l’automne 2020, une nouvelle loi renforçait déjà la chasse aux squatters, avec le droit donné aux préfets d’accélérer les évacuations, en incluant celles des résidences secondaires. Les médias déploraient le triste sort de particuliers retrouvant leur maison de campagne, ou même leur domicile principal, occupés par des individus sans scrupules. Mais ce n’est évidemment pas cette propriété-là que la loi sécuritaire vise à protéger.

Ajouté juste avant le vote final, sur la base d’amendements proposés par des sénateurs Les Républicains, l’article 1 bis précise maintenant qu’il s’agit de sanctionner davantage l’occupation de terrains ou de locaux professionnels, commerciaux, industriels ou agricoles. La police municipale pourra intervenir, retenir les occupants, en attendant de les livrer, eux et les organisateurs, à la police ou à la gendarmerie nationales. Les peines sont triplées, passant d’un à trois ans de prison et de 15 000 à 45 000 euros d’amende, et la liste des espaces visés est considérablement élargie.

Cet arsenal répressif supplémentaire pourra aussi bien servir contre les occupations d’usine par des grévistes, ou celles de ZAD par des protestataires, que contre des locataires expulsés, devenus SDF et réfugiés dans des usines désaffectées, des bureaux vides ou sur des terrains en friche.

Avec l’augmentation des licenciements déjà programmés, le nombre de chômeurs incapables de payer leur loyer va s’accroître. De très nombreuses familles n’ont déjà pas de logement correct. Au lieu de réquisitionner les immeubles vides pour loger les plus démunis, au lieu de construire des logements, le gouvernement s’apprête à réprimer davantage ceux que le patronat aura jetés à la rue.

                                                       Sylvie MARÉCHAL (Lutte ouvrière n°2753)

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) n°2753, et Lutte de classe (2,5 euros) n°215 :

         Lors de nos permanences de la semaine à venir :

-ce samedi 8 mai, de 10h.30 à 11h.30 au marché de la Colonie, et de 11h.45 à midi 30, centre commercial Joliot-Curie ;

-dimanche 9 mai, de 11 h. à midi au marché Héloïse ;

-mercredi 12 mai, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM

 

Rendons visite au piquet de grève des grévistes de PPG, à Bezons, au 84 rue Salvador Allende. Ils luttent contre leur licenciement. Aidons-les ! DM

Combat des femmes, Argenteuil comme ailleurs, féminicide : où est la sécurité ?

L’urgence d’énormes moyens adaptés à ce combat

 


Hier, nous abordions la situation de la Maison des femmes d’Argenteuil, et comment elle devrait être mise en avant et en valeur, pourvue d’agents supplémentaires, au lieu de rester dans un incognito dommageable et des équipements inadaptés.

         L’actualité vient de nous rappeler de façon dramatique l’urgence de ce combat et la nécessité d’y consacrer des moyens à la hauteur.

         À Mérignac, en Gironde, une femme a été brûlée vive par son ex-mari. Alors que celui-ci avait déjà été condamné pour violence conjugale, aucun des dispositifs dont se prévaut le gouvernement, bracelet anti-rapprochement ou téléphone grave danger, n’était en œuvre pour protéger cette femme.

         Le gouvernement et une grande partie des partis politiques ne cessent de discuter de terrorisme et de pondre des lois en série. Mais les 39 féminicides qui ont eu lieu depuis le début de l’année, parmi les pires conséquences de l'oppression des femmes, sont loin de susciter le même intérêt de leur part…