dimanche 4 avril 2021

Vaccination : l’impuissance volontaire du gouvernement

 

Des contraintes, pour la population, pas pour les trusts de l’industrie pharmaceutique

 

Dans son allocution, Macron a de nouveau annoncé un planning de vaccination pour les prochains mois. Les précédents plannings n'ont pas été tenus, car ce sont les laboratoires pharmaceutiques qui imposent leur rythme de livraison des vaccins.

         Le gouvernement n'hésite pas à multiplier les contraintes pour la population, mais laisse toute liberté aux capitalistes de la pharmacie pour produire s'ils veulent, quand ils veulent, et au prix qui les intéresse. Intensifier la vaccination, cela voudrait dire les réquisitionner.

         Il n'en est pas question pour ce gouvernement, à qui il ne reste donc plus qu'à faire de la communication sur des plans qu'il ne se donne pas les moyens de respecter lui-même.

(Nous reviendrons, pour illustrer ce propos, sur la situation au centre de vaccination de la salle Jean Vilar)

 

Achetez Lutte ouvrière (1,2 euro) n°2748, et Lutte de classe (2,5 euros) n°214

         Lors de nos permanences :

-ce dimanche de 11 heures à midi, au marché Héloïse ;

-mercredi 7 avril, de 11h. à 11 h.30 au marché des Champioux ;

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Malgré mes paramètres, mes 5 articles du jour apparaissent sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM

Argenteuil, la galère des agents des écoles et du secteur périscolaire de la Ville

 

Bousculées, épuisées, « utilisées »… Ras-le-bol !

 


Avec la fermeture des écoles la semaine prochaine, seuls les enfants de certaines professions, comme les soignants, seront accueillis. L'annonce de la fermeture des crèches et des écoles cette fois-ci repose la même question, avec la même réponse à organiser en urgence : des écoles et des centres de loisirs vont donc rester ouverts. Ainsi, à Argenteuil, il y aura trois écoles dans ce cas (Lapierre, Veil, Paul-Vaillant Couturier), trois centres de loisirs, et une crèche de regroupement.

         Le gouvernement improvise, et bien tardivement.

         Pour le primaire, aux Villes de se débrouiller en urgence.

         Mais avec quel personnel ?

       À Argenteuil, ce ne sont pas les conseillers municipaux qui vont devoir monter au créneau. Ce seraient aux agents, même pas sur la base du volontariat, et sans compensation, d’assumer l’ouverture, certes légitime, au moins pour les soignants, de ces structures.

         Pourtant ce sont ces agents des Écoles, des centres de loisirs, et des crèches, largement touchés sur la Ville par le Covid, éreintés, bousculés, qui vont devoir assumer.

         La colère monte chez ces personnels. Nous y reviendrons. DM

Magasins Carrefour en grève samedi : l’exploitation, ça suffit

 

Grève : ça a pu bloquer au Carrefour

 


Ce samedi 3 avril, la CGT et la CFDT appelaient à la grève les 100 000 employés de l'enseigne Carrefour. Alors que Bompard, le PDG du groupe, se targue des meilleurs résultats depuis vingt ans, il ne prévoit que 0,9 % d'augmentation des salaires dans le cadre des négociations annuelles obligatoires (NAO), assortie d'une mini-prime d'environ 150 euros net.

         Les grévistes refusent aussi le projet de location-gérance d'une quarantaine de supermarchés et d’hypermarchés, qui externaliserait 3 000 travailleurs et leur ferait perdre l’équivalent d’un ou deux mois de salaire par an. Et ils n’acceptent pas les réorganisations qui accentuent les tâches répétitives.

         Vive leur lutte !

         Illustration ci-dessous. À Vénissieux (Rhône) hier.

 

Carrefour – Vénissieux (Rhône)

Les salariés disent leur ras-le-bol par la grève

 

Les grévistes de Carrefour Vénissieux rassemblés devant le magasin samedi 3 avril 2021

     Samedi 3 avril, de très nombreux salariés de Carrefour-Vénissieux ont fait grève dans le cadre d’un appel national.

     Bien que les magasins Carrefour n’aient jamais fermé et aient même augmenté leurs ventes de 7,8 % cette année, la direction n’accorde une augmentation que de 0,9 % sur des salaires déjà très bas. Et au lieu de la prime de 1000 € évoquée par le gouvernement pour ceux qui ont continué à travailler dans des conditions difficiles et dangereuses pour leur santé, elle se contente de proposer 155 €.

     Pendant ce temps-là, les actionnaires vont voir leurs dividendes plus que doubler. Et comme ils en veulent toujours plus, la direction augmente l’exploitation des employés en diminuant leur nombre, alors qu’il est déjà insuffisant, en multipliant les contrats précaires, avec un manque de matériel et des réorganisations rendant le travail plus répétitif.

     Aussi les employés étaient nombreux à dire leur ras-le-bol en faisant grève, en s’adressant aux clients et en défilant dans le magasin. Les capitalistes de la grande distribution n’en ont jamais assez, mais les salariés ont voulu leur dire : "ça suffit" !