lundi 11 janvier 2021

Boeing : une « négligence », qui a fait 346 morts !

 

Aspect macabre de la logique de concurrence

 


Coincé par les poursuites pénales pour « tromperie », « complot », après les deux accidents concernant les avions 737 Max, l'avionneur américain accepte de payer 2,5 milliards de dollars, ont 500 millions iront aux familles des victimes, pour un règlement à l'amiable (l'essentiel va aux compagnies aériennes dont les avions ont été immobilisés au sol des mois durant après les crashs). Ces appareils avaient un défaut de logiciel et peut-être aussi de câbles contrôlant leur queue.

         Des employés avaient repéré ces défauts, mais ils sont restés cachés aux pilotes et aux autorités aériennes par des « déclarations trompeuses », des « demi-vérités », des « omissions » des dirigeants de Boeing car il s'agissait de prendre de l'avance sur le concurrent Airbus.

         Ce n'est pas un fait isolé. La logique de la concurrence qui anime ces entreprises, la course aux profits va à l'encontre de l'intérêt général. Et dans ce cas à une hécatombe.

Presse : L'Équipe en grève

 

Réaction contre un coup bas

 


Le quotidien sportif n’est pas paru samedi 9 janvier, du fait de la grève de 24 heures appelée par les syndicats. 180 sur 220 salariés concernés ont signé un courrier marquant leur refus du projet de réorganisation. Comme dans bien d'autres entreprises, la direction propose un « plan de sauvegarde de l'emploi » (PSE) qui consiste à organiser... 50 à 60 départs !

         Comme au Parisien du trust d’Arnault, les journalistes de L’Équipe refusent, à juste titre, de travailler plus, à moins nombreux. Le groupe Amaury qui détient l'Équipe est prospère et a accumulé les profits depuis des années. À lui de payer pour maintenir les emplois.

Macron-Mitterrand : un hommage du premier au second, une manœuvre très, très politicienne

 

Un même petit monde de serviteurs de la bourgeoisie

 


Pour commémorer les vingt-cinq ans de la mort de Mitterrand, Macron s’est rendu à Jarnac, où l’ancien président est enterré. Ce coup de chapeau vient après des hommages appuyés aux présidents de droite Pompidou, Giscard et Chirac. À la fois un équilibre bien calculé et une manœuvre politicienne dont il est coutumier.

         Cette fois, l’équilibriste de l’Élysée était accompagné par une flopée de dirigeants du Parti socialiste, de Hollande à Royal en passant par Olivier Faure, tous admirent Mitterrand pour son habilité à avoir réussi à réunir les partis dits de gauche pour en faire un marchepied lui permettant d’accéder à l’Élysée. Ils rêvent de réitérer l’exploit pour leur propre compte ! Vainement sans doute.

         Le 10 mai prochain tout ce petit monde fêtera cette fois les 40 ans de l’élection de ce même Mitterrand, ce politicien venu de l’extrême-droite, dévoué à la bourgeoisie, mais pas le monde du travail pour qui cette période n’aura laissé que des souvenirs de tromperies et de mauvais coups.