vendredi 8 janvier 2021

Washington : l'extrême-droite au Capitole.

 

Pour organiser sa défense, le camp des travailleurs ne pourra compter que sur ses propres forces

 

Manifestation à Wahington de partisans de Trump en 2017

Hier, des centaines de partisans de Trump ont pénétré dans le bâtiment du Congrès à Washington : 4 heures de chaos dans la capitale et au moins 4 décès en ont résulté. Trump avait appelé ses partisans à manifester pour contester sa défaite électorale et des dizaines de milliers d'entre eux étaient venus de tout le pays. Une partie a réussi à bousculer le cordon de policiers et à pénétrer dans le bâtiment, saccageant quelques bureaux.

         Cet événement était pourtant prévisible. Ce sont ces mêmes bandes armées qui manifestent contre le confinement et qui se heurtent aux manifestants de "Black lives matter", tirant parfois sur eux, qui paradent impunément, ostensiblement, depuis longtemps, émules du Ku Klux Klan et des nazis et autres suprématistes blancs.

         L'événement d'hier montre que ce milieu ne va pas disparaître avec la défaite électorale de Trump, encore moins ces milices civiles violentes, réactionnaires et armées, sans doute confortées par leur exploit d'hier. Ces bandes peuvent devenir de plus en plus actives, arrogantes et violentes, et prendre prétexte de n'importe quelle mesure des Démocrates pour se mobiliser de nouveau.

         Pour s'en protéger, il ne faut compter ni sur les Démocrates désormais au pouvoir, ni sur l'appareil d'État, ni sur ces prétendues règles démocratiques de cette toute aussi prétendue « plus grande et plus ancienne démocratie du monde ». Pour organiser sa défense, le camp des travailleurs ne peut compter que sur ses propres forces, ses mobilisations et sa détermination.

 

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Michelin : 2 300 suppressions de postes annoncées

 

Intolérable ! non aux suppressions d’emplois !

 


Le groupe Michelin a décidé de supprimer 2 300 emplois en France d'ici 2024, pour moitié dans les bureaux, pour moitié en production. Cette coupe de 10 % dans les effectifs, le PDG l'appelle un « plan de simplification et de compétitivité ».

         Pour s'éviter les procédures et les dépenses liées à un plan dit social, Michelin compte en passer surtout par des départs en pré-retraites, et par des ruptures conventionnelles collectives - méthode introduite par Macron fin 2017 pour faciliter la tâche aux grands patrons quand ils détruisent des emplois.

         Vu la pénibilité des conditions de travail chez Michelin, il n'est pas impossible que la direction trouve, dans ses différents sites, des « volontaires » au départ lui, évitant ainsi des licenciements secs. Mais vu la crise, et la difficulté actuelle de retrouver un nouvel emploi, ce n'est pas certain.

         Ces suppressions d'emplois, qui plus est de la part d'un groupe florissant, sont révoltantes. Ces dix dernières années, le dividende distribué par action a été multiplié par trois, la famille Michelin reste dans le top 100 des plus grandes fortunes françaises. Il faut donc imposer de prendre sur les profits passés et présents et sur les fortunes accumulées par les gros actionnaires, en particulier celle de cette famille Michelin, pour maintenir tous les emplois, avec maintien du salaire de tous !