lundi 4 janvier 2021

Chine et Union européenne, les investissements et les affaires d’abord. Pour le reste…

 

Leur ordre commercial : le profit coûte que coûte

 


Par visioconférence le 30 décembre dernier, des représentants de l’Union européenne, Merkel, Macron et le président chinois Xi Jinping ont ratifié un accord de principe sur un meilleur accès des investissements d’entreprises européennes sur le marché chinois, clôturant des négociations ouvertes depuis 2013. Lors de ce dernier round, l’Union européenne a fait mine de demander des comptes sur le travail forcé et la situation des Ouïgours enfermés dans des camps par dizaines de milliers ou condamnés à travailler en usine comme des esclaves. Pékin a dit que des efforts seraient faits, ce qui a été suffisant pour soulager ces graaannds défenseurs des droits de l’Homme que sont ces dirigeants européens.

Entre le sort des populations et les profits escomptés, on sait de quel côté penche leur balance.

 

Avec la nouvelle interface de Blogspot, malgré mes paramètres, il arrive que mes 5 articles du jour apparaissent sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM

Bitcoin : folie spéculative

 

À quand la panique ? À quand l’effondrement ?

 


Si vous voulez vraiment connaître la définition précise du Bitcoin, allez sur Wikipédia. Mais si le plus simple vous suffit, c’est un élément qui repose uniquement sur la conviction que si vous en achetez, leur revente vous apportera une plus-value. Bref, cet élément s’appelle bitcoin. Il pourrait s’appeler « n’importe quoi ».

         Preuve qu’il y a actuellement une énorme masse de capitaux qui se dirigent vers une spéculation totalement improductive, c’est la hausse vertigineuse du prix de ce bitcoin.

         Inventé en 2008, il valait en 2017 1000 dollars. Il y a un mois, en décembre 2020, il valait 20 000 euros. Et un mois plus tard, son prix est aujourd’hui de 30 000 dollars.

         Vertigineux.

         Plus grande sera la chute !

Cédric Chouviat, mort il y a un an suite à une arrestation musclée. Les policiers concernés sont toujours policiers

 

Les violences policières ne doivent jamais être oubliées

 


Une marche a eu lieu hier en mémoire de Cédric Chouviat, ce livreur tombé dans le coma durant son arrestation par des policiers le 3 janvier 2020, et décédé deux jours plus tard.

Un extrait d’un article du numéro 2708 de Lutte ouvrière de Nadia CANTALE

Violences policières : des images accablantes

24 Juin 2020

Des vidéos de l’arrestation de Cédric Chouviat, le 3 janvier dernier, ont été rendues publiques ces derniers jours. On y entend ce livreur de 42 ans, plaqué au sol sur le ventre à l’issue d’un contrôle routier, dire « j’étouffe » à plusieurs reprises. Tombé dans le coma durant cette arrestation, il décédait deux jours plus tard à l’hôpital, des suites de l’asphyxie, accompagnée d’une fracture du larynx.

Du côté de la police, on explique que Cédric Chouviat ne se laissait pas faire et s’était même montré insultant. Comme si cela pouvait justifier la mort d’un homme désarmé dont les insultes les plus graves ont été « clown » et « pauvre type » ! Mais peu importe, il s’agit de soutenir que les policiers ne sont pas coupables de cette mort et que c’est la victime qui a eu le tort de protester et de ne pas se soumettre sans faire d’histoires.

Les « J’étouffe » répétés par Cédric Chouviat résonnent d’autant plus fortement qu’ils font écho au « I can’t breathe » de George Floyd, lui aussi assassiné lors d’un contrôle policier, aux États-Unis cette fois, et à l’origine de la vague de mobilisation contre le racisme et les violences policières.

En France comme aux États-Unis, le mépris et le racisme des forces de police envers les petites gens sont permanents. Ils s’expriment dans les attitudes et les propos des policiers, des contrôles au faciès au tutoiement, en passant par les amendes distribuées pour « montrer qui commande ». Et parfois ce mépris est mortel… »