vendredi 18 septembre 2020

Éducation, féminisme, vêtements des lycéennes : révolte et saine réaction face au « cachez ce sein que je ne saurais voir ». Un beau texte au lycée Louis Armand d'Eaubonne

 

Vive le droit des femmes, jeunes ou pas

Devant la réaction de certains chefs d’établissements qui étaient montés au créneau contre des tenues de lycéennes qu’ils jugeaient inacceptables, de nombreuses lycéennes se sont mobilisées lundi dernier à travers le pays pour revendiquer le droit de s’habiller comme elles l’entendent.

         Blanquer comme à son habitude a joué les tartuffes, réclamant des tenues « normales. ». Dixit : « Il suffit de s’habiller normalement et tout ira bien. » !

         En tout cas, on peut constater à la lecture du texte ci-dessous que les lycéennes ne sont pas prêtes à se laisser faire. DM

 


 

jeudi 17 septembre 2020

Manifestation du monde du travail aujourd’hui. Toutes les raisons de manifester ensemble


À Paris, manifestons de la place de la République à la place de la Nation

Départ à 14h00

Dans tout le pays, jeudi 17 septembre, une journée de grève et de mobilisation est organisée à l’appel de la CGT, de Solidaires et de la FSU, ainsi que d’organisations de jeunesse, FIDL, MNL, UNEF et UNL.

Lutte ouvrière appelle à se joindre aux débrayages, grèves, rassemblements et manifestations qui auront lieu ce jour. C’est une occasion de faire entendre les exigences des travailleurs, avec ou sans emploi.

A Paris, le rendez-vous de départ de la manifestation est à 14h à République.

Un article du numéro de la semaine passée de notre journal Lutte ouvrière

17 septembre : en grève et dans la rue !

Dans tout le pays, jeudi 17 septembre, une journée de grève et de mobilisation est organisée à l’appel de la CGT, de Solidaires et de la FSU, ainsi que d’organisations de jeunesse, FIDL, MNL, UNEF et UNL. 


Elles dénoncent les rafales de plans de suppressions d’emplois et les attaques gouvernementales, dont la menace sur les retraites que Macron continue d’agiter.

Le Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI), affilié à la CFE-CGC, appelle également les infirmières de la fonction publique et du privé à la grève, le jeudi 17 septembre, « dans le cadre d’une mobilisation unitaire des hospitaliers », pour dénoncer les décisions du gouvernement pendant le Ségur de la santé, honteusement insuffisantes en nombre de postes créés, de lits, comme en termes d’augmentation des salaires.

Les ministres, Castex en tête, en appellent « au sens des responsabilités ». Le gouvernement, il est vrai, en use sans faillir à l’égard des capitalistes et grands actionnaires ! Le ministre des Transports, J.-B. Djeb- bari, va jusqu’à évoquer « une grève par habitude » concernant les travailleurs du ferroviaire, qui ont tenu des semaines durant, en première ligne de tous ceux qui refusaient la réforme des retraites. À sa rescousse, le PDG de la SNCF dit avoir « du mal à comprendre » pourquoi les travailleurs des chemins de fer repartiraient en grève.

Mais justement, la « forme de paix sociale souhaitable pour tous », aux yeux du ministre Djebbari, n’a aucune réalité. La réalité, c’est qu’il y a une guerre sociale, et que ce sont les capitalistes qui la mènent. Les milliers d’emplois supprimés, les entreprises grandes et petites qui ferment, sans que la fortune des propriétaires soit touchée, ça suffit !

Travailler moins pour travailler tous, sans perte de salaire, c’est la seule solution à la crise vécue par le monde du travail. Il faut pour cela mettre sous contrôle les patrons qui obligent à travailler sans égard aux risques de Covid et qui licencient, l’œil rivé sur leur courbe de profits.

Se joindre aux débrayages, grèves, rassemblements et manifestations qui auront lieu le 17 septembre, c’est une occasion de faire entendre les exigences des travailleurs, avec ou sans emploi.

                                               Viviane LAFONT (Lutte ouvrière n°2719)

Édouard Philippe : énième exemple des liens entre l’État et la bourgeoisie


Simple passerelle à parcourir dans les deux sens



Le mois prochain Édouard Philippe, encore il y a peu Premier ministre de Macron, siègera au conseil d'administration d'Atos tout en occupant le fauteuil de maire du Havre.
Atos est un géant des services digitaux aux entreprises, qui brasse 12 milliards d'euros par an et emploie plus de 100 000 salariés. Philippe suit les traces de Thierry Breton qui avait été son PDG avant d'être désigné comme commissaire européen, chargé notamment du numérique.
Ces hommes jurent avoir l'intérêt général à cœur lorsqu'ils occupent des fonctions de décision au sein de l'État. En fait ils y défendent les intérêts généraux ou particuliers, c'est selon, des bourgeois.