jeudi 17 septembre 2020

Éducation : orientation des jeunes et des moins jeunes : la disparition d’un CIO de plus dans le Val d’Oise


L’orientation, au-delà des discours, le gouvernement s’en moque

  
 L'orientation bientôt chez les libraires ?


Le CIO d'Ermont va être expulsé de ses locaux actuels. Pour les locaux, il sera rattaché provisoirement au CIO de Sarcelles. Autant dire bien loin pour toutes les familles du bassin, ou jeunes adultes, qui se déplaçaient à Ermont.
C'est proprement scandaleux. La complexité de l'orientation des jeunes, entre les filières, les spécialités, puis parcourssup, nécessite au contraire de renforcer ces structures, en renforçant également le personnel dans les établissements ET dans les CIO.
Les CIO n'accueillent d'ailleurs pas uniquement des jeunes en cours de scolarisation.
Mais là, comme dans tout ce qui touche à l'éducation, les autorités font l'inverse, et continuent à faire des économies.

Pour compléter son information :

mercredi 16 septembre 2020

Cancers : des médicaments rendus indisponibles par la loi du fric


La santé minée par le fric




La Ligue nationale contre le cancer lance une campagne de mobilisation pour dénoncer la pénurie de médicaments contre les cancers. En 2019, 1 499 médicaments ont été signalés en difficulté ou rupture d'approvisionnement auprès de l'Agence du médicament, 34 fois plus de pénuries qu'en 2008.
Les pénuries concernent essentiellement des médicaments anciens, qui ne sont plus couverts par les brevets, dont les prix ont été tirés par le bas par la concurrence et qui sont peu rentables pour les laboratoires de pays comme la France ou les États-Unis, fabriqués en Inde ou en Chine par une seule usine pour toute la planète.
La recherche du profit fait de ces médicaments peu rentables et moins couteux mais utiles, des produits de second ordre. C'est ça leur loi du fric.



Épidémie du Covid 19 et jour de carence : une ineptie sanitaire


Haro sur les travailleurs, et bonus pour le virus !



 Amélie de Montchalin

La ministre de la Fonction publique, Amélie de Montchalin, a refusé de suspendre à nouveau le jour de carence comme le demandaient à la fois les syndicats de salariés et l'association des DRH des grandes collectivités. Pour cette dernière, des salariés peuvent « ne pas se signaler lorsqu'ils sont atteints avec des symptômes bénins ou s'ils sont asymptomatiques, ou lorsqu'ils sont cas contact. Ils continuent alors de venir au travail au risque de mettre en danger leurs collègues ».
Les jours de carence, abolis pendant l'état d'urgence sanitaire, ont été rétablis au 10 juillet. Dans le privé comme dans le public ce rétablissement est une mesure contre les travailleurs et une ineptie sanitaire, particulièrement en période de pandémie.