dimanche 13 septembre 2020

Argenteuil, Forum, une belle journée, peut mieux faire tout de même


Beau soleil, nombreuses discussions, une journée satisfaisante

 
C'est elle qui a eu raison. Si tous les policiers s'arrêtaient pour connaître la Ville !




 

Le Comité Jean Vilar à l'entrée duForum

Comme nous le disions hier, le Forum des associations est un des rares moments de rencontre s’adressant sur la Ville à tous les habitants.
         Argenteuil : 115 000 habitants. Combien de participants lors du Forum qui s’est tenu hier ? La municipalité a fait compter les entrées. Les chiffres doivent être connus de tous, et montreront sans doute le chemin qu’il reste à parcourir pour amener bien plus de monde à ce rendez-vous, en particulier des quartiers périphériques.
         Cela exige bien d’autres moyens d’information et de mobilisation que ceux mis en œuvre actuellement.
         Pour ceux qui sont venus y cueillir des informations, je crois qu’ils sont partis satisfaits.
         En tout cas, l’enthousiasme des bénévoles et également des employés municipaux était au rendez-vous. Sans eux, il y aurait bien peu de choses. Bravo.
         Tout au long de la journée, à l'extérieur de l'entrée du Forum, des militants du Comité Jean Vilar étaient présents pour discuter de l'importance de la préservation de cet espace Jean Vilar. La tenue de ce Forum en a donné une nouvelle preuve.        
        Quelques photos pour vous indiquer que je commence à maîtriser mon nouveau portable et rendre aux uns et aux autres un petit hommage. DM

samedi 12 septembre 2020

Auchan : les milliards pour Mulliez, le chômage pour les travailleurs


Prendre dans leur trésor pour maintenir les emplois

 


Auchan confirme la suppression de 1088 postes dans sa logistique, ses magasins, ses bureaux. Déjà en janvier dernier, avant même la crise de Covid-19, le groupe avait annoncé 517 suppressions d'emplois qui s'ajoutaient à des centaines durant l'année 2019. Entre 2013 et 2019, Auchan a pourtant reçu 500 millions d'aides publiques au titre du crédit impôt compétitivité emploi (CICE).
                    Auchan prétexte la baisse des ventes dans les hypermarchés pour justifier cette saignée. Mais la famille Mulliez, propriétaire d'Auchan, est assise sur un tas d'or : 26 milliards d'euros estimés en 2020. Pour garantir à tous un emploi et un salaire digne de ce nom, c'est dans ce trésor qu'il faudrait puiser.

Industrie pharmaceutique : Novartis, Roche et Genentech, prêts à tout pour le fric


Aux petits soins pour... leurs comptes en banque. Ignoble !

 


Les trusts pharmaceutiques Novartis, Roche et Genentech ont été condamnés à payer 444 millions d'amende. Selon l'Autorité de la concurrence, ils s'étaient entendus pour écouler au prix fort le Lucentis, un médicament traitant la DMLA (Dégénérescence maculaire liée à l'âge). Remboursé à 100% par la Sécu, il est vendu 1160 € la dose. Dans le même temps, ces laboratoires ont fait campagne pour décourager les médecins de prescrire l'Avastin, efficace contre la DMLA mais qui ne coûte que 40 € la dose.
                    Cette escroquerie s'est organisée en famille en quelque sorte car Genentech appartient à Roche, et Novartis est actionnaire de Roche. Les trusts pharmaceutiques soignent, sans scrupule, avant tout leurs actionnaires.

Laboratoires d’analyses, partout il faut créer les postes ! Une grève très révélatrice chez Laborizon (Le Mans)


En grève

 

Grévistes rassemblés devant l'entrée du siège de Laborizon

Lundi 7 septembre, 70 salariés, infirmières, techniciennes, secrétaires médicales, administratifs des laboratoires Laborizon ont fait grève et se sont rassemblés toute la journée sur le site du Pôle Santé Sud.
                    Ce labo privé prend en charge tous les tests Covid du département de la Sarthe. Le personnel est à bout, car aux difficultés habituelles se sont ajoutés les milliers de prélèvements à assurer dans un département où la circulation du virus est active. Planning modifiés au dernier moment, des horaires de 7h30 à 19h avec des trous de 4 heures pour assurer les tests en début et en fin de journée, un manque de personnel amplifié après le départ des renforts étudiants de l’été qui ont repris leurs études, des salaires insuffisants… toutes ces raisons ont poussé un groupe d’infirmières à réagir collectivement et à entrainer une partie de leurs collègues.
                    Au bout du compte, la direction n’a accordé que quelques petites primes bien loin des demandes d’augmentation salariale des grévistes et fait quelques propositions pour améliorer les plannings et les conditions de travail.
                    Cette grève a été l’occasion pour les grévistes de se retrouver ensemble après des années sans réaction collective et derrière les discours triomphalistes du ministre de la Santé sur l’augmentation du nombre de tests, elle a aussi permis de mettre en évidence les conditions difficiles dans lesquelles les travailleurs des labos d’analyse doivent les réaliser. 

Ce qui est dit ci-dessus sur les conditions très difficiles pourraient être généralisées à tous les laboratoires confrontés à l’arrivée, comme à Argenteuil, d’habitants venus en nombre se faire tester. Les longues queues devant les labos de la Ville en témoignent. DM

Eau, 2020 : écoles fermées en Guadeloupe par manque d’eau


La relance des profits, pour Macron, ça coule de source !

 

Distribution d'eau en Martinique - avril 2020
En Guadeloupe, 40 écoles, 2 lycées et un collège sont fermés... car ils n'ont pas d'eau ! En juin dernier, les coupures touchaient même le centre hospitalier de Basse-Terre. Le réseau d'adduction est totalement délabré et il faudrait un milliard d'euro pour le rénover.
              Mais sur les 100 milliards du plan de relance, seuls 50 millions d'euros sont prévus pour la rénovation des réseaux d'eau à la fois aux Antilles, à Mayotte et en Guyane.
               Il faudrait imposer aux autorités d'injecter l'argent dans les tuyaux des habitants plutôt que vers les poches des capitalistes de l'eau, Veolia et compagnie.

Éducation-Argenteuil : dans les établissements scolaires, il court, il court le Covid



Des moyens très insuffisants pour l’en empêcher

 


Comme on pouvait s’y attendre, le Covid fait son chemin dans les établissements scolaires, avec les risques afférents massifs de contamination.
                    À Argenteuil, les écoles primaires n’échappent pas à cette tendance. Ainsi, dans le groupe scolaire La Croix-Duny au Val-Sud, un cas a été détecté chez un élève, et l’ensemble des enseignants a été mis en quatorzaine et sont remplacés provisoirement, ainsi que les atsems de la maternelle. Et ce ne serait pas le seul cas dans les écoles de la Ville.
                    Blanquer a voulu coûte que coûte que la rentrée se fasse pour supprimer toute entrave au retour massif au travail des parents. Aujourd’hui, le gouvernement lui-même est obligé de reconnaître que la situation est compliquée.
                    Ce sont les personnels, enseignants, mais aussi non enseignants, qui sont en première ligne, devant appliquer des consignes contradictoires, difficilement applicables, et sans cesse remises en question.
                    La situation n'est pas facile, comme j'ai pu le constater ce midi en passant non loin du collège Carnot. Petite chiffonnade entre plusieurs dizaines d'élèves de 6ème ou de 5ème, sans masque, les uns sur les autres...
                    On peut imaginer que, dans les établissements scolaires, cela va finir par mettre en colère tout le monde.DM


 


vendredi 11 septembre 2020

Rentrée scolaire : retour à l’anormal… en pire ! Un article du numéro de cette semaine de notre hebdomadaire Lutte ouvrière. En vente lors de nos activités sur Argenteuil et à la librairie Le Presse-papier


Rentrée scolaire : retour à l’anormal… en pire ! 

09 Septembre 2020

Malgré le coronavirus, le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer voulait une rentrée « normale ». Il a effectivement organisé une rentrée comme toutes les autres, avec son lot de classes surchargées, de professeurs, d’infirmières, de secrétaires ou d’autres personnels pas encore nommés.

 

Après six mois sans école, beaucoup d’élèves auraient, encore plus que d’habitude, besoin d’être bien accompagnés pour rattraper leur retard. Mais certains peuvent arriver dans une classe où il manque trois ou quatre professeurs, pas encore affectés, ou absents et pas remplacés. Les fermetures de classes prévues ont été faites, sans tenir compte de la nécessité de classes moins surchargées, aussi bien pour éviter la propagation du virus que pour faire face aux difficultés des élèves suite au confinement. Au contraire, beaucoup d’établissements voient les effectifs de chaque classe augmenter.
À part les masques, et encore, pas fournis partout dès le jour de la rentrée, le ministère n’a pratiquement rien prévu pour éviter la propagation de l’épidémie. Dans certains établissements, il n’y a qu’un seul distributeur de gel hydroalcoolique à l’entrée. Pour le reste, tout continue comme avant, avec les classes de plus de trente élèves entassés dans de petites salles, les couloirs surchargés à la sortie des classes, les salles de cantine pleines, sans distanciation possible.
En cas de fermeture d’une classe ou d’une école, à cause de cas de Covid, que faire pour garder les enfants ? Les réponses contradictoires des ministres aux interviews témoignent d’une impréparation totale. « On ne laissera pas les parents sans solution et si jamais une décision lourde de fermer une classe ou de fermer une école est prise, évidemment qu’on proposera des solutions aux familles », est tout ce qu’a trouvé à dire Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement. Mais c’est tout le contraire qui se passe puisque les parents doivent se débrouiller seuls, alors que les classes et les écoles fermées sont encore peu nombreuses, et que le problème pourrait être facile à gérer.
Après le confinement, le personnel des hôpitaux dénonçait le retour « à l’anormal ». C’est le cas aussi dans l’enseignement, où la rentrée se déroule, comme toutes les autres, sans que le gouvernement ait voulu consacrer un peu d’argent public à créer les emplois nécessaires, et à organiser au mieux la prévention contre l’épidémie.
                                               Hélène COMTE (Lutte ouvrière n°2718)

HLM, Action Logement : victimes d'un détournement de fonds


Relancer les profits aux dépens des quartiers populaires

 


Dans le plan de relance de 100 milliards du gouvernement, il n'y a rien pour l'hôpital ou l'Éducation. Rien non plus pour le logement social. Au contraire : le gouvernement s'apprête à prélever un milliard sur Action Logement, organisme qui finance la rénovation des HLM. Il envisage aussi de baisser la participation financière des entreprises à la construction de logements sociaux.
Macron et Castex parlent d'écologie, de rénovation des logements mal isolés... mais c'est pour faire de nouveaux cadeaux au patronat du BTP. Déshabiller les quartiers populaires pour mieux relancer les profits du grand patronat, tel est l'objectif de ce plan.