lundi 7 septembre 2020

États-Unis : course au vaccin… et course à la Maison Blanche


Du Trump tout craché !

 


Les autorités sanitaires américaines ont envoyé un plan à tous les États afin de préparer une distribution à grande échelle d'ici début novembre d'un vaccin contre le coronavirus, avant même que ce vaccin soit vraiment mis au point.
Est-ce le résultat de la course à laquelle se livrent les principaux laboratoires, qui bénéficient déjà pour cela des milliards d’argent public versé par les États, à commencer par l’État américain ? Ou celui de la course à la présidentielle américaine qui doit avoir lieu quasiment au même moment, début novembre…
Promettre un vaccin pour tenter de se faire réélire, c’est du Trump tout craché ! Mais est-il le seul bonimenteur dans sa catégorie ? Bien sûr que non.

Éducation nationale, Covid 19, enseignants vulnérables, masques à Argenteuil


Le carabin Castex

La circulaire du premier ministre parue ces jours derniers au sujet du Covid 19 contredit les annonces de Blanquer concernant les personnes vulnérables. Des autorisations spéciales d'absence seront bien délivrées aux personnes vulnérables ne pouvant télétravailler, sur la base d'un certificat d'isolement du médecin. Mais les critères qui font qu'une personne est considérée vulnérable ont en revanche été restreints, les voici :
« 1° Etre atteint de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie);
2° Etre atteint d'une immunodépression congénitale ou acquise :
- médicamenteuse : chimiothérapie anticancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie à dose immunosuppressive ;
- infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 < 200/mm3 ;
- consécutive à une greffe d'organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques ;
- liée à une hémopathie maligne en cours de traitement ;
3° Etre âgé de 65 ans ou plus et avoir un diabète associé à une obésité ou des complications micro ou macrovasculaires ;
4° Etre dialysé ou présenter une insuffisance rénale chronique sévère. »        

Mais, pour ne prendre que ce qui est énuméré ci-dessus, qu’est que Castex en sait de l’évolution ou pas d’un cancer, et si l’hormonothérapie agit ou pas, et s'il y a des effets secondaires ou pas ? DM
 

Masqués mais pas question d’être muselés


Et bientôt des masques transparents ?


Pour le port du masque, dans une des deux circonscriptions du Premier degré d’Argenteuil, seuls 5 masques aux enseignants seront distribués par semaine. Comme il faut changer ces masques toutes les quatre heures, cela signifie-t-il qu’ils ne peuvent travailler que 20 heures par semaine, alors que leurs horaires devant élèves sont plus élevés ? C’est le message qu’on a voulu leur faire passer ?
         Par ailleurs, pour enfiler ces masques, il ne faut surtout pas avoir une grosse tête !
         Et pas question que vous ameniez des masques de votre fabrication personnelle ad hoc ! DM

dimanche 6 septembre 2020

Nathalie ARTHAUD en débat sur LCI : un débat de lutte de classes


Éducation : Contaminations à l’école : c’était prévisible… mais rien n’a été sérieusement prévu !


Pour eux, la priorité était que les parents aillent travailler

 


D’après le ministre de l’Éducation, 22 établissements et une centaine de classes ont été fermés lors de cette rentrée scolaire après que des cas de Covid aient été détectés. C’était à prévoir avec la reprise de l’épidémie… mais rien n’a été sérieusement prévu ni pour appliquer efficacement les mesures barrières ni même les modalités de garde des enfants au cas où l’on fermerait les classes ou les établissements. La ministre du Travail, Elizabeth Borne, a déclaré que son ministère était en train de plancher sur la question des arrêts de travail des parents concernés par cette situation. Il serait temps !

Pour la ministre et pour le gouvernement, l’essentiel est que les parents aillent travailler. Le reste n’est pas une priorité, et ça se voit !

Argenteuil, École : une fermeture de classe envisagée puis abandonnée à l’école maternelle Ambroise Thomas


Non  à la fermeture de classe !
 
Dans tous les cas c'était
L’école maternelle Ambroise Thomas, cumule bien des difficultés ces dernières années, dans ce quartier très populaire du Val-Notre-Dame.
         En cette rentrée pourtant grosse de difficultés et d’inquiétude, les parents et les personnels de l’école ont été confrontés à la volonté de la Direction académique du Val d'Oise de vouloir fermer une classe. Si c’était pour que des élèves aillent dans une autre école proche de chez eux, cela ne poserait guère de problème. Mais ce n’était absolument pas le cas, et cette fermeture aurait eu comme conséquence la hausse des effectifs par classe.
         Comme l’évoquait à juste raison le conseil FCPE de l’école « Cette politique des chiffres est insupportable non seulement elle va à l’encontre d’une pédagogie sereine et apaisée mais en plus elle méprise les précautions sanitaires déjà difficiles à respecter (gestes barrières, distanciation…).
         Il n'était pas question d'envisager que cette fermeture de classe se fasse parce qu'un nombre de trois élèves manquait dans les calculs comptables de la Direction académique. La voie à suivre était celle indiquée dans l’article suivant du présent blog. La Direction académique a fini par bien le sentir. Elle a abandonné l'idée de cette fermeture, comme si elle n'avait pas pu imaginer les réactions avant.DM

Éducation : dédoublement des CP, un mauvais coup empêché à Gennevilliers (92)


Non aux cours préparatoires à 19 élèves !

 
L’école primaire Anatole France de Gennevilliers était contrainte d’accueillir, à cette rentrée, 60 élèves supplémentaires avec une classe supprimée. En conséquence, trois classes de cours préparatoire étaient remplies à 19 élèves, alors que ce niveau doit être dédoublé avec 12 élèves maximum.
Le dédoublement des CP est même l’argument du gouvernement pour justifier les restrictions de postes ailleurs dans l’éducation, en prétendant porter tous les efforts sur le CP. La démonstration est faite que c’est du vent.
En grève mardi et jeudi, les enseignants se sont adressé aux parents pour s’organiser et poursuivre l’action, face à une direction académique qui niait la situation, et renvoyait les enseignants au comptage de leurs propres élèves pour prouver les sureffectifs.
Finalement, la mobilisation a payé avec une ouverture de classe de CP.
Ce mauvais coup a raté. Mais on voit que l’État écrème tous services à la population, dont l’école, pour financer son plan de relance à destination des patrons.

Université Paris I : la catastrophe


Et les premières victimes, les étudiants les plus modestes

 
Habituellement déjà trop juste



La situation est catastrophique encore à l'université. Le manque de moyens, dénoncé depuis longtemps, pèse encore plus avec l'épidémie, qui exigerait des adaptations matérielles, avec des Cours Magistraux et des TDs en effectifs dédoublés. Or, rien de tout cela n'a été prévu.
     C'est d'autant plus grave qu'avec le bac de l'an dernier, qui a connu un sursaut de réussite (+8%), le nombre d'étudiants attendus est plus élevé que jamais et exigerait absolument des moyens supplémentaires, notamment pour accompagner les nouveaux qui risquent d'arriver avec quelques lacunes scolaires dues au confinement.
     Le projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR) n'aidera pas : aucun programme de recrutement de fonctionnaires n’est prévu et la précarité des personnels sera même accrue.
     Enfin, l'emploi du temps cette année sera imposé aux étudiants sans aménagement possible. Une réelle catastrophe pour celles et ceux qui survivaient financièrement avec un boulot parallèlement à leurs études.


samedi 5 septembre 2020

Plan de relance… des profits patronaux


Les patrons empocheront et n’en feront qu’à leur tête

 


Le Premier ministre Castex vient de présenter le plan de relance de 100 milliards d’euros sur deux ans qui était annoncé depuis le début de l’été. La plupart des mesures étaient déjà connus. Sans surprise donc, le gouvernement va verser des milliards aux entreprises, au profit surtout des plus grandes.
Comme ses prédécesseurs, il prétend que ces cadeaux serviront à l’emploi ; mais comme à chaque fois, les patrons empocheront et n’en feront qu’à leur tête