jeudi 23 juillet 2020

Argenteuil, des jeunes sans vacances, ce n’est jamais bon pour tous


Un été à Argenteuil avec très peu d’activités proposées



Alors que d’habitude, la fréquentation des marchés forains connaît un fléchissement de la fréquentation à partir de la mi-juillet, il n’en va pas de même cette année. C’est la même chose dans le centre commercial Côté Seine. La pandémie mondiale du Covid 19 est à l’origine de cette situation. Elle a stoppé en particulier les vacances d’été en Afrique du Nord, habituelles pour retrouver la famille pour de nombreux habitants d’Argenteuil.
         De très nombreux jeunes de la Ville ne vont pas changer d’air cette année, et rester ici après une année chaotique.
         Il aurait été possible d’organiser des camps de vacances à Saint-Hilaire de Riez, à nouveau totalement en déshérence depuis 2014.
         Abandonné depuis des années également, le terrain des Pieux sur la butte de Cormeilles, mais aussi en déshérence total depuis des années.          
          Quel gâchis !
         Et nous ne remonterons pas plus loin.
         Il reste la plaine de Vallangoujard que se partagent les communes d’Argenteuil, Bezons et Colombes… DM

Fête de Lutte ouvrière, Presles, les 26 et 27 septembre


Se retrouver, discuter, faire la fête…



Le confinement n’a pas permis que la 50e fête de Lutte ouvrière ait lieu comme prévu, les 30, 31 mai et 1er juin. Mais ce n’était que partie remise, même si l’organisation de cette fête restera soumise aux autorisations sanitaires.
Les 26 et 27 septembre, on pourra faire la fête, voir des spectacles, discuter devant une exposition ou un bon petit plat. On pourra aussi assister à des débats avec des militants, notamment de l’automobile, de la SNCF, de la santé, acteurs des luttes actuelles, et participer aux meetings que Nathalie Arthaud tiendra au cours de ces deux jours.

À Argenteuil, pour acheter les cartes :
0699499864

Un car gratuit aller-retrour d’Argenteuil à Presles
Le dimanche 27 septembre
9 heures bd Léon Feix devant la mairie
Retour : départ à 19 heures de la fête
Il faut réserver dès maintenant. Les places sont limitées

mercredi 22 juillet 2020

Sécurité routière, port du masque, «sommet européen », Nathalie ARTHAUD sur LCI avant-hier soir lundi

Carlos Ghosn et Bernard Arnault doivent bien se connaître… pour se permettre une telle tribune


Si ce cinéma ne se payait pas de la vie des travailleurs…



C’est tout de même fou que Le Parisien ait consacré avant-hier sa Une et une page et demi à Carlos Ghosn, l’ancien PDG de Renault-Nissan considéré comme un voleur notoire au Japon.
         "Personne ne m’a jamais dit : « M. Ghosn, vous en faîtes trop ! »" titrait Le Parisien. Ce que l’on peut traduire par « M. Ghosn, vous dépensez d’une drôle de façon ces millions qui ne sont pas à vous ! ».
         Mais dans ce petit monde où chacun se croit tout permis, ce genre de chose n’est pas une surprise. Tout comme les relations que ces gens-là établissent entre eux.
         Ghosn doit bien connaître Arnault, première fortune de France, PDG de LVMH propriétaire du Parisien. Entre amis du même monde, on peut se rendre service, d’autant plus que l’on ne sait jamais, un retour d’ascenseur peut toujours s'avérer nécessaire demain...
         Tout cela serait risible, si les millions et les millions de ce monsieur n’avaient pas été payés par la sueur, l’exploitation, et l’usure des travailleurs d’ici et d’ailleurs.

Ententes commerciales : il faut la levée du secret commercial et celui des affaires


Escroquerie en bande organisée

La Cooperl et 11 autres sociétés du secteur porcin ont été condamnés comme nous l’avons déjà évoqué ces jours derniers à 93 millions d’euros d’amende pour entente illégale sur le prix du jambon et autres charcuteries entre 2010 et 2013. Plusieurs de ces entreprises ont décidé de faire appel.

         Depuis des années, ces entreprises d’abattage et de la grande distribution justifient les bas salaires par la concurrence acharnée qu’ils rencontrent. En réalité, ils s’entendent comme larrons en foire pour augmenter leurs bénéfices sur le dos des producteurs, des salariés et des consommateurs.

         Pour que cesse ces ententes illégales, il faut supprimer le secret commercial et celui des affaires. Mais cette transparence nécessaire ne peut venir de l’Autorité de la concurrence. Il faut que les travailleurs s’en mêlent, mettent le nez dans les affaires et contrôlent le fonctionnement de ces entreprises.

Argenteuil, AB-Habitat, cité Joliot-Curie : le départ en retraite de Daniel BLANC, un militant à qui les locataires de Joliot-Curie, sans le savoir, doivent beaucoup


Un grand merci à Daniel BLANC



Daniel Blanc est parti en retraite. Il a été durant de très nombreuses années un des principaux responsables de la section CGT de l’organisme de HLM local devenu au fil des ans AB-Habitat.
         Daniel Blanc fait partie de ces militants sans lesquels la cité Joliot-Curie aurait été rasée il y a une dizaine d’année. Certes, le combat contre cette démolition a été initiée par le groupe Lutte ouvrière d’Argenteuil, avec l’engagement de Roger (décédé depuis), Thierry, mais également Agnès et moi-même. Il entraîna autour de lui quelques locataires, puis l’élection de la municipalité conduite par Philippe Doucet mit fin au projet initié par Georges Mothron. Le sort de celui-ci fut scellé en 2014 dans le bureau de vote de la cité. Les résultats furent ceux d’un véritable referendum sur la question de la démolition.
         Dans ce combat, des militants de la CGT dont Daniel BLANC, eurent un rôle déterminant. Sans eux, ce combat eut été beaucoup plus difficile.
         Je tenais à rendre hommage à ce militant de toujours du logement dit « social ». DM

         Salut et fraternité à lui, et à toute sa famille. DM

Fête de l’Humanité 2020 : une annulation qui ne réjouit pas



Si nous espérons pouvoir tenir notre fête Lutte ouvrière des « retrouvailles » les 26 et 27 septembre prochains, en revanche, le journal l’Humanité a jeté l’éponge ce lundi pour l’édition 2020 de la Fête de l’Huma. Patrick Le Hyaric, son directeur s’en explique dans le lien suivant :


Il est possible d’acheter néanmoins un bon de soutien. Pour cela, voir le document à télécharger et à renvoyer à l'Humanité pour l’obtenir. Pour ma part, j’en ai déjà réservé un à :

mardi 21 juillet 2020

Éditorial des bulletins Lutte ouvrière d’entreprise du lundi 20 juillet 2020


Le gouvernement a son plan de relance, aux travailleurs d’avoir leur plan d’action



Lors de son entretien du 14 juillet, Macron a annoncé un plan de relance d’au moins 100 milliards d’euros. La moitié de ces 100 milliards ira à la baisse des impôts pour les entreprises, et le reste dans des exonérations de cotisations et des subventions diverses. Quant à l’hôpital, il n’aura que six petits milliards. Autrement dit, ce plan va être un nouveau pactole pour les grandes sociétés. Et l’État présentera la note aux contribuables, c’est-à-dire aux travailleurs.
Au cœur de l’été, les grandes firmes capitalistes continuent pourtant de se débarrasser de leurs salariés. Airbus, Vivarte, Nokia, Renault, Air France et Hop ! suppriment des milliers d’emplois. À Hambach, en Moselle, Mercedes-Benz, un des groupes les plus riches du monde, veut se débarrasser de l’usine qui fabrique la Smart. Certaines, comme Renault, ferment des usines avec l’aval de l’État et, en même temps, sont gavées d’argent public ! Même Sanofi, dont les ventes de médicaments ont été dopées par la pandémie, supprime des emplois. Il y aurait dans le pays 200 de ces plans dits sociaux.
Pour ces grandes entreprises, il s’agit de consolider, voire d’accroître les profits. Elles continuent de verser à leurs actionnaires les bénéfices record réalisés l’an dernier, et elles se moquent comme d’une guigne des appels de Macron à une « modération des dividendes ». Les cours de Bourse remontent.
En revanche, la crise frappe le monde du travail : intérimaires et CDD licenciés, nouveaux chômeurs par centaines de milliers, locataires expulsés, familles réduites à l’aide alimentaire, jeunes qui sortent du système scolaire sans perspectives… 
Le gouvernement a donc son plan de relance et l’Union européenne cherche le sien. Dans ces conditions, les travailleurs ont d’abord intérêt à relancer leurs luttes. Si le gouvernement a différé la réforme des retraites qu’il voulait faire adopter, c’est en raison des grèves et des manifestations de décembre et janvier derniers. Il veut éviter de relancer la contestation. Tenons-le-nous pour dit : pour éviter les coups, il faut nous faire craindre !
Le gouvernement a son plan d’action, les travailleurs doivent avoir le leur. Il est inacceptable que des salariés perdent leur travail, que tous les jeunes qui arrivent dans la vie active soient sans emploi, et qu’en même temps, d’autres s’usent à la tâche. Alors, face à la hausse dramatique du chômage, il faut imposer la répartition du travail entre tous, sans perte de salaire. Où trouver l’argent ? Les seules entreprises du CAC 40 ont réalisé l’an dernier 80 milliards d’euros de bénéfices : qu’on les utilise pour préserver et créer les emplois nécessaires !
Pour le gouvernement, la seule solution est d’aider les entreprises. Mais les grandes firmes ne créent pas d’emplois, elles en suppriment, et il est inacceptable que l’argent public leur revienne. Les hôpitaux viennent de vivre une crise sans précédent, les maisons de retraite manquent de personnel et de moyens, les transports publics sont insuffisants, les écoles et les universités n’ont pas les moyens de faire face. Alors, l’argent public doit aller aux services publics utiles à la population. Si un plan de relance est nécessaire, c’est bien pour eux.
Et puis, l’État doit utiliser l’argent public pour construire lui-même les logements accessibles au plus grand nombre, pour la rénovation énergétique et l’isolation des habitations.
Rien de tout cela ne pourra être acquis sans combat. Le grand patronat et le gouvernement ne comprennent qu’un langage : celui du rapport de force. Et cela ne se joue pas dans les salons ministériels, dans les séances du prétendu « dialogue social », mais dans la lutte des classes. Plusieurs dirigeants syndicaux sont sortis tout satisfaits de leur rencontre avec le Premier ministre Castex la semaine dernière. Mais il n’y a rien à attendre de ces rencontres. Il n’y a rien à attendre, sinon des coups, de la part de Castex, ce haut fonctionnaire de droite qui a été mis là pour mettre en œuvre la politique de Macron, au profit des capitalistes.
Alors, si les travailleurs ne veulent pas faire les frais de cette crise économique dont ils ne sont nullement responsables, ils doivent se préparer à défendre leurs intérêts par des luttes massives et déterminées. Profitons de l’été pour nous y préparer, car c’est la seule perspective qui vaille pour la rentrée.