Si ce cinéma ne se payait pas de la vie des travailleurs…
C’est tout de même fou que Le Parisien ait consacré avant-hier sa Une et une page
et demi à Carlos Ghosn, l’ancien PDG de Renault-Nissan considéré comme un
voleur notoire au Japon.
"Personne
ne m’a jamais dit : « M. Ghosn, vous en faîtes trop ! »" titrait Le Parisien. Ce que
l’on peut traduire par « M. Ghosn, vous dépensez d’une drôle de façon ces
millions qui ne sont pas à vous ! ».
Mais
dans ce petit monde où chacun se croit tout permis, ce genre de chose n’est pas
une surprise. Tout comme les relations que ces gens-là établissent entre eux.
Ghosn doit bien connaître Arnault, première fortune de France, PDG de
LVMH propriétaire du Parisien. Entre
amis du même monde, on peut se rendre service, d’autant plus que l’on ne sait
jamais, un retour d’ascenseur peut toujours s'avérer nécessaire demain...
Tout
cela serait risible, si les millions et les millions de ce monsieur n’avaient
pas été payés par la sueur, l’exploitation, et l’usure des travailleurs d’ici et
d’ailleurs.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire