lundi 13 janvier 2020

Argenteuil, chronique des élections municipales, Argenteuil- les Clochemerle


Bilan en trompe-l’œil qui ne trompe personne

 
Voyons, voyons, ce qu'ils promettaient en 2014. On y reviendra...

La bataille fait rage entre les bleus et les rouges (d’après leurs vestes que les contribuables paieront), les écuries de l’actuel maire d’Argenteuil et de son prédécesseur, sous le regard goguenard des habitants qui ont actuellement d’autres chats à fouetter. Leurs papiers se multiplient allant rejoindre très rapidement les poubelles, quand il s’en trouve.
         Aujourd’hui, nous nous arrêterons vite sur un de ces papiers, celui du maire actuel qui se croit à Lourdes et parle de « vision ».
         Couleur orange. Titre : « actions 2014-2020/acte 2. En gras : « c’est fait ».
         Voyons ce qui est fait : « + 3 écoles nouveaux groupes scolaires : Simone Veil en 2019, Henry Dunant en 2021 et Val Sud en 2022 ».
         En 2021 et 2022 ?
         C’est fait ou c’est à faire ?
         Ce n’est pas fait en tout cas.
      Puisque nous parlions de Lourdes, par Saint-Georges, pour ce petit mensonge, allez, et fissa, à confesse ! DM

Bezons-Argenteuil : un jeune lycéen émérite menacé d’expulsion


Mobilisation !




Signez la pétition, et dans tous les cas empêchons l’expulsion de Sadou

Sur change.fr

https://www.change.org/p/monsieur-le-pr%C3%A9fet-de-police-de-paris-regularisez-sadou-b-%C3%A9l%C3%A8ve-exemplaire-en-terminale-%C3%A0-bezons-95?fbclid=IwAR2ob-sBUJfI9ikdTgS5B9O7RcD8e10I_6dOfnXBOjKjS6oEGyKkkTOGSxs


Regularisez Sadou B, élève exemplaire en Terminale à Bezons (95) !

La communauté éducative du lycée du Grand Cerf, des militants du RESF, de EcolePourtous, des représants du Club de Football SaintBrice, des hébergeurs solidaires, des élus locaux et nationaux a lancé cette pétition adressée à Monsieur le Préfet de Police de Paris.
SADOU B., élève exemplaire en Terminale « Prospection Négociation Vente » au lycée du Grand Cerf de Bezons doit pouvoir passer son bac et être régularisé !
 C’est avec un immense choc que les élus locaux et nationaux qui le soutiennent,  Monsieur le Proviseur et  la communauté éducative du Lycée du Grand Cerf de Bezons, les responsables et membres des associations éducatives et sportives dont fait partie activement Sadou (#EcolePourTous, Club de Foot de Saint-Brice), les associations et citoyens hébergeurs solidaires qui l’accompagnent depuis bientôt 4 ans et l’ensemble des militants du RESF, ont appris que Sadou B. était sous le coup d’une Obligation de Quitter le Territoire, émise suite au rejet de sa demande d’asile en mai 2019.
Sadou, jeune guinéen fuyant les persécutions politiques subies par sa famille engagée fortement dans l’opposition est arrivé en tant que mineur isolé en Mars 2016, à l’âge de 15 ans. Dès son arrivée, il entreprend le long parcours d’un demandeur d’asile, tout en faisant le nécessaire pour être scolarisé.
Sadou passe d’hébergements solidaires en hébergements solidaires. En dépit de la rudesse de son quotidien, de trajets interminables, de nuits sans solutions, Sadou fait preuve d’un courage extraordinaire et se raccroche à l’école et à son club de foot. Non seulement ses résultats scolaires sont formidables mais en plus, en décembre 2018 Sadou s’est illustré dans son lycée en évitant à ses risques et périls un incendie qui aurait pu tourner au drame. Cet acte de courage lui a valu les honneurs de Monsieur le Maire de Bezons, de l’ensemble du personnel de son lycée et de la presse, qui a souligné son courage et sa témérité.
En mai 2019, est tombé comme un couperet le refus de la Cour Nationale de Droit d’Asile : la demande de protection de Sadou a été refusée.
Sadou, qui terminait sa 1ere, décide coûte que coûte de continuer ses études et de passer son bac.
N’ayant jamais reçu la décision d’éloignement, Sadou, qui souhaitait à tout prix régulariser sa situation administrative pour notamment pouvoir s’inscrire dans Parcours Sup et poursuivre ses études en BTS, s’est rendu à la Préfecture accompagné par RESF afin de déposer une première demande. C’est à ce moment qu’il a appris qu’il était sous le coup d’une Obligation de Quitter le territoire !
Sadou et ses accompagnateurs sont restés sidérés car cette décision ne lui avait jamais été remise et c’est donc en toute bonne foi qu’il s’est présenté en Préfecture. Outre cette nouvelle, Sadou s’est vu convoqué au bureau des éloignements à la Préfecture de Police !
Monsieur Le Préfet, l’ensemble de la communauté éducative du lycée de Bezons, les bénévoles hébergeurs, les représentants des associations scolaires et sportives dans lesquelles Sadou est très investi, les élus locaux et nationaux qui ont eu l’occasion de le rencontrer et de le soutenir,  les militants du RESF, de l’Ecole Pour Tous  peuvent attester sans hésitation de la volonté de Sadou de s’intégrer, de réussir ses études et surtout de vivre simplement en sécurité ici, parmi ceux et celles qui sont aujourd’hui ses ami.es.

Nous vous demandons donc avec les signataires de cette pétition de reconsidérer votre décision d’éloignement et de procurer à Sadou, arrivé mineur isolé, un titre de séjour qui lui permettra non seulement de poursuivre ses études mais aussi de vivre ici, en toute sécurité.

dimanche 12 janvier 2020

Retrait de la réforme Macron ! Philippe discutaille à Matignon, le monde du travail en manifestation


Encore une belle manifestation parisienne hier




Nous étions encore très nombreux lors des manifestations d’hier à travers le pays, et en particulier à Paris. Dans un cortège nombreux et très dynamiques, chants et slogans fusaient. Nous avons retenu :

Pas un jour de plus,

Pas un euro de moins,

La retraite à points, on n’en veut pas.

Et, une chanson :

Tant qu’on chante, tant qu’on chante,

C’est qu’on est debout !

Le patronat déchante,

C’est qu’on l’mettra à genoux

(À suivre)

Philippe peut toujours recevoir à Matignon sur l’air : « Cinq pas en avant, un pas en arrière », Il n’y qu’un mot qui compte : « retrait » !

Nathalie Arthaud en Interview sur RT France :

Parcoursurp. Là-bas si j'y suis : 200 professeurs envahissent le Salon Parcoursup. Interview de Nathalie Arthaud

Médecine à la diète


Accès aux soins plus difficile pour nombre de patients



Selon l'Assurance Maladie, plusieurs millions d'assurés sociaux se trouvent sans médecin attitré, faute de trouver un médecin pouvant les prendre parmi leurs patients traitants.
Ces assurés risquent d'être lourdement pénalisés sur les remboursements de leurs soins. Ils devront affronter les tracas, conséquences de cette pénurie de médecins traitants disponibles, louvoyer avec le « parcours de soins » en s'adressant aux urgences ou à des médecins remplaçants plus conciliants.
La médecine progresse, mais les mesures d'économies voulues par les gouvernants la rendent plus difficile d'accès pour nombre de patients !

Argenteuil, chronique des élections municipales de mars 2020 : mais qu’est-ce qu’ils ne vont pas inventer ?


Ils sont vraiment sur une autre planète



Les manifestations se poursuivent à travers le pays. La grève continue, dans les transports en particulier. L’intérêt du monde du travail pour le combat pour le retrait de la réforme Macron continue à se développer, et avec lui les élans de solidarité. Les discussions se multiplient partout sur le sujet… et très loin de là, à des années-lumière de ces réalités… on peut apercevoir les tristes écuries électorales tenter de s’activer pour décrocher la timbale des municipalités.
             Tout cela, très loin, très loin des habitants.
        Pourtant, des dizaines de milliers de tracts s’accumulent dans les poubelles, les habitants n’en peuvent déjà plus.
         Et certains tentent tous les gadgets du monde pour attirer l’électeur-chaland.
         Ne soyons pas chien, la prime revient ce week-end à l’ancien maire qui a distribué à côté d’un tract digne d’un journal de sinistre mémoire, une feuille-quart de page qui n’était autre qu’un « Papier à planter de graines de fleurs des champs » !
         Pour planter dans les jardinières dans les futurs bâtiments du projet Côté Seine dont il a été l'initiateur (si jamais ce projet calamiteux était réalisé) ? Si, vous savez, ce projet qui nécessiterait d’abattre les arbres anciens et autre verdure du parc Jean Vilar ! DM

samedi 11 janvier 2020

Retraites : le combat continue


Tous ensemble, tous ensemble !



L'avant-projet de loi sur les retraites, que le gouvernement a transmis au Conseil constitutionnel confirme les choix de Macron et de Philippe, et leur obstination. Le système par points y figure, bien évidemment, tout comme l'âge pivot contesté par Berger, de la CFDT. Face à la mobilisation, le gouvernement s'est senti obligé de faire quelques concessions à la marge - l'âge minimum pour toucher une pension de réversion est ainsi maintenu à 55 ans au lieu d'être repoussé à 62 ans comme prévu initialement - ou sectorielles - par exemple pour les marins ou les personnels navigants de l'aviation civile.
Mais les grévistes et les manifestants sont encore plus têtus et déterminés, comme l'a montré le succès de la journée de mobilisation du 9 janvier. Alors demain samedi 11 janvier, soyons nombreux dans les manifestations pour exiger l'abandon de de cette prétendue réforme !

Samedi 11 janvier
13 heures 30
Place de la Nation
En direction de République

Pour cette manifestation, les grévistes réunis en AG hier matin à Argenteuil ont décidé de partir ensemble, de défiler ensemble, de rejoindre à Nation les amis de Bezons et de Cergy, pour former un cortège unique, et défiler tous ensemble au côté de tous les grévistes.

Rendez-vous à la gare d’Argenteuil

12 heures 15

Guichet à billets

Parole d’un travailleur à la fin de l’article du journal Le Monde sur la manifestation de jeudi :

« Allan, lui, est déjà prêt à manifester samedi, encore une fois. L’électricien en maintenance et délégué CGT chez PSA dans les Yvelines va même consacrer une bonne partie de son vendredi à mobiliser ses collègues, « parce que dans la métallurgie, on ne peut pas travailler jusqu’à 64 ans, c’est une aberration. Quand vous produisez une voiture toutes les 1 minute 45, la productivité est très forte et les salariés sont forcément usés.
En attendant, Allan finit la journée avec un brin de fierté : « Regardez cette manif, c’est pas un baroud d’honneur. Les gens ne baissent pas les bras, ils sont nombreux, ils sont contents. Donc peut-être qu’aujourd’hui, nous n’avons pas assez de force pour vaincre, mais le gouvernement n’a pas non plus assez de force pour nous écraser. »