samedi 7 décembre 2019

Argenteuil-Retraites : égaliser les pensions certes, mais vers le haut et non vers… la misère


Contamination macronienne, heureusement très minoritaire



De la part de nombreuses listes qui ont déclaré se présenter pour les prochaines élections municipales, la lutte pour la réforme des retraites est une terre totalement inconnue. Pour la liste du maire sortant et les différentes moutures des macroniens locaux, cette question vitale pour le monde du travail doit évoquer une autre galaxie que la nôtre. Silence radio sur la question !
Quant à la liste de l’ex-maire d’Argenteuil, chaud partisan hier d’une attaque précédente contre le monde du travail -la loi El Khomry- qui tente un retour sous le slogan « Argenteuil avec vous », elle vient de recevoir sur la question un coup de poignard dans le dos dont elle se serait sans doute bien passée. Le silence d’accord, mais qu’un des siens récemment rallié défende Macron sur la question, on peut penser que nombre de travailleurs conscients s’en souviendront, alors que la colère contre cette nouvelle attaque de Macron se développe.
À lire donc. C’est sur « Engagés sur Argenteuil », ce qui « n’engage » pas forcément les autres auteurs écrivant sur ce blog.
A ce monsieur qui évoque l’éternité, de notre côté nous ferons référence à l’éternelle inconscience… !

http://engagespourargenteuil.fr/post/SNCF-nouvelle-greve

vendredi 6 décembre 2019

Argenteuil : contre le plan Macron contre les retraites, un rassemblement lundi midi 9 décembre


Lutte ouvrière soutient l’appel suivant :
« Retrait du plan Macron sur les retraites

Rassemblement interprofessionnel

Et des grévistes d’Argenteuil-Bezons

En grève reconduite après le 5

Lundi 9 décembre

À 12 heures
Devant la
Sous-préfecture d’Argenteuil
Rond-point Marcel Dassault

AG des grévistes d’Argenteuil-Bezons avec le soutien des organisations syndicales »

Grève et manifestations du 5 décembre : une première journée très réussie. Une interview de Nathalie ARTHAUD lors de la manifestation parisienne : « Oui, on peut les faire reculer ».

Nathalie ARTHAUD sur LCI-midi hier

Grève : Argenteuil et la région se mobilisent


Première assemblée générale des grévistes

Une assemblée générale interprofessionnelle s’est réuni hier matin à l’espace Mandela. Elle a réuni pas complètement, mais essentiellement des enseignants d’Argenteuil, de Bezons, et de Cormeilles en Parisis. Nous étions 90. Elle a démontré que la mobilisation se développait, mais aussi les interrogations des participants face à l’ampleur de la tâche. La perspective de la nécessité de la grève reconductible a été votée à l’unanimité des présents.
         Une nouvelle assemblée générale se réunit ce matin vendredi à 9 heures 30 à l’espace Mandela.
         La création d’un comité de grève et d’organisation de celle-ci a été entérinée. Ouvert à tous, il est chargé de préparé l’assemblée générale, et de lui faire des propositions. Ses membres sont révocables chaque jour.

Sur la bonne voie

Dans le cortège de l’UD CGT du Val d’Oise, nous étions en nombre. Deux ou trois fois plus qu’y compris lors des manifestations importantes de ces dernières années. Un premier beau succès, mais comme il y a de la marge, il peut être bientôt largement dépassé.
         A noter les trois cars affrétés sur la Ville par la CGT et un par la FSU.


Banquer, si tu continues…

Blanquer a envoyé un courrier de dernier heure tentant de mettre de son côté les personnels de l’Éducation nationale (voir ci-dessous). Mal lui en a pris. Nous avons appris le cas d’une enseignante qui hésitait à se mettre en grève hier. Lisant que Blanquer s’engageait à ce que dans le cadre de leur réforme aucun enseignant ait une retraite inférieure à… 1000 euros (!), cela l’a promptement convaincue de se mettre en grève.

Contre Macron et les patrons, tous ensemble !



Malgré les manœuvres du gouvernement pour tenter d’opposer les salariés du public à ceux du privé, malgré sa propagande autour du prétendu « corporatisme » des travailleurs de la RATP ou de la SNCF, l’immense majorité de la population soutient la grève contre la réforme des retraites. 70 % des personnes interrogées y sont favorables. Et ça monte ! Plus les ministres ne parlent, plus les travailleurs comprennent qu’ils seront tous attaqués. Ce que des centaines de milliers ont démontré en descendant massivement dans la rue ce jeudi.
Le soutien le plus efficace, c’est d’entrer dans la bataille aux côtés des secteurs les plus mobilisés. Macron et sa bande sont inquiets et fébriles ? C’est le moment de mobiliser l’immense force collective des travailleurs pour faire reculer ce gouvernement et derrière lui, le patronat qui encaisse les milliards.

Blanquer manie la propagande à défaut de donner des moyens pour l’Éducation


Tentative de dernière heure

 

 

La grève du 5 décembre s'annonce massive dans l'Éducation nationale, comme dans bien d'autres secteurs. Inquiet, le ministre Blanquer a fait envoyer un courrier électronique à chaque enseignant, dans lequel il se veut rassurant. Il y répète le mensonge selon lequel la réforme serait positive pour les salariés. Il promet même une « revalorisation salariale » pour les enseignants... à la Saint Glinglin.

En début de semaine, il avait déclaré que « certains sont en grève parce qu'ils ne comprennent pas tout ». Ses communicants ont dû lui dire qu'il n'était pas très malin d'insulter ceux qui contestent massivement la réforme du gouvernement. Son courrier aux montre que le gouvernement craint la réussite du 5 décembre.

Angleterre-France : cheminots en grève… de chaque côté de la Manche


Des politiques identiques au service des profits



Dans tout le sud-ouest de l'Angleterre, depuis Londres, les cheminots des lignes exploitées par la compagnie privée Southern Western Railway engagent une grève contre la remise en cause du "garde" dans les trains. Il est l'équivalent du contrôleur et assure la sécurité dans le train ainsi qu'à son départ. Depuis des années, les patrons britanniques du ferroviaire cherchent à faire des économies en réduisant le nombre de travailleurs assurant le bon fonctionnement des trains.
Le 18 octobre, ce même type d'économies remettant en cause la sécurité ont poussé les conducteurs de la SNCF à se mettre massivement en droit de retrait pendant trois jours. Les mêmes attaques patronales alimentent partout la même colère. Vive la lutte des cheminots londoniens !