Des distillateurs de peur et de menaces très intéressés
L'usine
Michelin de Cataroux, à Clermont-Ferrand
Depuis sa nomination en mai le
PDG de Michelin, Menegaux a répété qu'aucune usine ne devait se sentir à
l'abri. Il exerce un chantage continuel pour obtenir encore plus d'efforts des
salariés sur lesquels il met le pistolet de la fermeture sur la tempe. Ce
groupe est pourtant le numéro deux mondial du pneu et a affiché un bénéfice net
de 1,6 milliards d'euros en 2018.
Accentuant
sa pression, la direction de Michelin a transmis un « diagnostic »
aux syndicats accusant quatre usines, Cataroux, Avallon, La Roche-sur-Yon et
Cholet, de ne pas être assez compétitives. Ce sont en réalité les ouvriers qui
sont accusés de ne pas être assez productifs.
Question
productivité, on pourrait s'interroger sur celles des gros actionnaires qui
n'ont jamais produit un seul pneu de leur vie.