Mardi 2 juillet à la librairie Le Presse-papier » à Argenteuil
Le mouvement des Gilets jaunes a
marqué la période écoulée. Dans ses aspects contradictoires, il a surtout
exprimé la colère et la révolte de centaines de milliers de personnes ulcérées
par des difficultés toujours plus grandes, pour eux-mêmes et la société, alors
que l’argent coule à flot chez les riches.
Cette
expression de colère et cette mobilisation qui dure encore est un espoir pour
l’avenir, même si elle pose de nombreuses questions.
La
sortie du roman de Gérard Delteil, lequel avec ce livre poursuit sa route
d’observateur de la société d’hier et d’aujourd’hui, nous donne l’occasion de
débattre sur ce sujet des Gilets jaunes. Ce que je ferai avec lui mardi 2
juillet à 18 heures 30 à la librairie Le Presse-papier, à Argenteuil, 28 avenue
Gabriel Péri. Nous vous y attendons très nombreux.
Notre
brève du 9 juin dernier
Un bon roman sur les « Gilets jaunes »
« Nous sommes dans un port
breton que chacun reconnaîtra, durant les premiers temps de la mobilisation de
ceux que l’on a appelés les « Gilets jaunes ». La diversité sociale
et d’opinion marque ces femmes et ces hommes mobilisés. De l’employée de
supermarché au petit commerçant en difficulté. De l’autoentrepreneur au
professeur du lycée de la Ville. De l’extrême-droite à l’extrême-gauche. Des
révoltés à ceux qui ont seulement des visées électorales et politiciennes.
Et puis il y a la police et l’État, leurs méthodes, une histoire d’amour qui se
noue sur un « rond-point », et une intrigue avec dénouement assuré
bien sûr. Un roman qui relève donc de la catégorie « roman noir »,
mais finalement pas trop, éclairé par le jaune des espoirs et de la fraternité
des Gilets.
Pas facile d’écrire sur le vif d’évènements qui ne sont pas encore achevés et
qui, en tout cas, auront marqué la situation politique depuis novembre dernier
et exprimé une première révolte des « écœurés », écœurés car il y a
vraiment de quoi.
En tout cas, Gérard Delteil, pour écrire ce roman, a dû passer quelques
nombreuses heures sur le vif des évènements et des ronds-points pour nous
offrir ce roman qui se lit d’une traite.