vendredi 21 juin 2019

« Gilets jaunes », Mardi 2 juillet à 18 heures 30, soirée autour du livre « Les écœurés, mort d’un gilet jaune », de Gérard Delteil, avec Gérard Delteil


Mardi 2 juillet à la librairie Le Presse-papier » à Argenteuil



Le mouvement des Gilets jaunes a marqué la période écoulée. Dans ses aspects contradictoires, il a surtout exprimé la colère et la révolte de centaines de milliers de personnes ulcérées par des difficultés toujours plus grandes, pour eux-mêmes et la société, alors que l’argent coule à flot chez les riches.
         Cette expression de colère et cette mobilisation qui dure encore est un espoir pour l’avenir, même si elle pose de nombreuses questions.
         La sortie du roman de Gérard Delteil, lequel avec ce livre poursuit sa route d’observateur de la société d’hier et d’aujourd’hui, nous donne l’occasion de débattre sur ce sujet des Gilets jaunes. Ce que je ferai avec lui mardi 2 juillet à 18 heures 30 à la librairie Le Presse-papier, à Argenteuil, 28 avenue Gabriel Péri. Nous vous y attendons très nombreux.


Notre brève du 9 juin dernier


Un bon roman sur les « Gilets jaunes »

 
« Nous sommes dans un port breton que chacun reconnaîtra, durant les premiers temps de la mobilisation de ceux que l’on a appelés les « Gilets jaunes ». La diversité sociale et d’opinion marque ces femmes et ces hommes mobilisés. De l’employée de supermarché au petit commerçant en difficulté. De l’autoentrepreneur au professeur du lycée de la Ville. De l’extrême-droite à l’extrême-gauche. Des révoltés à ceux qui ont seulement des visées électorales et politiciennes.
         Et puis il y a la police et l’État, leurs méthodes, une histoire d’amour qui se noue sur un « rond-point », et une intrigue avec dénouement assuré bien sûr. Un roman qui relève donc de la catégorie « roman noir », mais finalement pas trop, éclairé par le jaune des espoirs et de la fraternité des Gilets.
         Pas facile d’écrire sur le vif d’évènements qui ne sont pas encore achevés et qui, en tout cas, auront marqué la situation politique depuis novembre dernier et exprimé une première révolte des « écœurés », écœurés car il y a vraiment de quoi.
         En tout cas, Gérard Delteil, pour écrire ce roman, a dû passer quelques nombreuses heures sur le vif des évènements et des ronds-points pour nous offrir ce roman qui se lit d’une traite.

Gérard Delteil : « Les écœurés », Seuil roman noir, 140 pages, 18 euros »


On nous informe

 
 

jeudi 20 juin 2019

Attaques contre les chômeurs : Nathalie Arthaud au Grand Soir de 22h sur LCI

Altice, SFR… et maintenant Sotheby’s : l’argent coule à flot


De l'argent, il y en a : dans les poches du patronat...


Salle de vente (modeste, elle)

Patrick Drahi, déjà PDG et principal actionnaire du groupe Altice qui possède entre autres SFR, BFMTV, RMC et Libération, et dont la fortune était estimée à 7,7 milliards d'euros en 2018, vient d'acheter la maison de vente aux enchères Sotheby's pour la somme de 3,3 milliards d'euros.
Sotheby's est une entreprise spécialisée dans la vente d'art, à des prix parfois vertigineux : récemment, une oeuvre de l'artiste Jeff Koons a été adjugée à 91,1 millions d'euros ! Dans le capitalisme, l'art est un marché comme un autre... mais réservé aux riches.
De l'argent ? Oui, il y en a : dans les poches du patronat... et faudra bien aller l'y chercher !

Éducation – Argenteuil, un incident très révélateur


Une très mauvaise leçon pour les enfants

 
Autres temps, en l'occurrence plus calmes...

Mardi soir, à la sortie de l’école primaire Carnot, deux hommes se sont battus, créant un mouvement de panique des enfants sortant de l’école et l’inquiétude de tous. Cela devait à voir avec des histoires de gosses dans la cour de récréation, qui devraient laisser seulement du calme et de la retenue chez les adultes.
         Ce qui est étonnant, c’est que la police, appelée rapidement, n’est arrivée que 20 minutes plus tard. Heureusement que d’autres hommes avaient pu intervenir et séparer les deux personnes. Cela est d’autant plus étonnant que les écoles sont toujours sous le régime Vigipirate et doivent bénéficier d’un régime de protection particulier.

         Cette école ne bénéficie pas des « petits plus » liés au référencement « éducation populaire », alors qu’elle devrait l’être. Une occasion, certes lamentable, pour que les autorités de l’Éducation, administratives et communales se penchent sérieusement sur la question ! DM

Pesticide, Dow Chemical : secret industriel criminel sur le Chlorpyrifos


Le poids des multinationales avant la santé des populations

 

Usine Dow Chemical à Freeport, au Texas

Le grand public vient d'apprendre qu'un pesticide, le Chlorpyrifos, produit par la multinationale Dow Chemical depuis 50 ans, est toxique pour le système nerveux central. Avec d'autres produits de la même gamme, il serait responsable annuellement de près de 60 000 cas de déficience mentale, rien qu'en Europe... ce qui n'empêche pas qu'il continue d'être utilisé, en particulier sur les cultures d'épinards en France.
Depuis 1998, l'Autorité européenne de sécurité des aliments savait que Dow Chemical avait fourni une étude faussée sur ce poison. Mais le poids des multinationales est tel que, vingt ans plus tard, leurs intérêts continuent de passer bien avant la santé des populations...

Éducation – Blanquer fait la quasi-unanimité contre lui et elle dure


Partout des gestes de combativité qui préparent l’avenir

 
Très distingué ! Et très éducatif ?
Dans le Val d’Oise, des lycées ont été concernés par le mouvement de grève appelé lundi pour protester contre la loi Blanquer et les ponctions importantes de moyens pour la rentrée prochaine. A Sarcelles, des grévistes sont allés rejoindre les agents de l’hôpital de Gonesse, eux aussi en lutte pour un plan d’urgence pour l’hôpital.
         Ailleurs dans le pays…

Agglomération de Grenoble, deux journées de grève dynamiques



La journée de grève dans l’Éducation du 17 juin contre la loi Blanquer lancée à la faveur de la première journée du baccalauréat a été suivie par de nombreux enseignants de l’agglomération iséroise et de l'académie, avec des taux de plus de 50% de grévistes dans plusieurs établissements. 300 se sont retrouvés en assemblée générale où la reconduction de la grève a été votée.
Ce 18 juin, ils étaient encore plus de 200 à se réunir pour affirmer leur colère et leur détermination. Après être entrés par surprise à l’intérieur du Rectorat, ils ont demandé à être reçus à 35 par la rectrice pour montrer une petite idée des effectifs actuels dans nombre de classes. Une façon aussi de dénoncer les propos du ministre annonçant avant même le début de la journée du 17 que seuls 5 % des enseignants étaient en grève. D’autres actions ont été annoncées.

En Alsace…



Cette semaine, plusieurs établissements alsaciens sont touchés par la grève des personnels qui surveillent les épreuves du bac.
Le Ministre Blanquer en répétant un taux de participation de 5,4 % montre une fois encore son mépris pour les personnels et la vérité. Ce taux est rapporté à l’ensemble des personnels, et non à ceux convoqués : il ne signifie donc pas grand-chose. A part la volonté de minimiser la portée d’un geste assez fort – car gêner les examens n’est jamais facile pour un enseignant.
En Alsace, lundi 17 juin, la mobilisation était très diverse : forte au lycée Schumann de Haguenau avec 23 grévistes sur 70, avec des rassemblements à Couffignal et Jean Monnet à Strasbourg – où la rectrice a été accueillie avec des pancartes, à Aristide-Briand à Schiltigheim, et avec quelques grévistes aux lycées Camille Sée à Colmar, et Lavoisier à Mulhouse. Ces enseignants montrent une fois de plus leur rejet d’une réforme des lycées et du bac qui vise à faire des économies sur l’éducation, sujet primordial pour la jeunesse, en particulier populaire. Un rejet qui touche les personnels bien au-delà de cette mobilisation au moment du bac.
Du reste, si par ailleurs la loi dite « école de la confiance » a été votée, deux mesures prévues pour le primaire ont été abandonnées. Les directeurs d'écoles n'auront finalement pas de pouvoir hiérarchique sur leurs collègues et le regroupement des écoles sous la tutelle d'un collège voisin est abandonné. C'est là un fruit de la mobilisation des enseignants du primaire.

mercredi 19 juin 2019

Salon du Bourget, Dassault, Airbus et cie : l’argent de la mort


Voilà où part l'argent des impôts...


Le salon de l'aéronautique du Bourget a été l'occasion pour Dassault et Airbus de présenter la maquette du « système de combat aérien du futur » (SCAF). Cet engin de guerre volera en essaim avec missiles de croisière et drones, connecté à d'autres avions, des satellites, des systèmes de l'Otan et des systèmes de combat terrestre et naval. Il est prévu d'être opérationnel en 2040.
Ce qui est aussi prévu c'est que l'État français et ses partenaires espagnol et allemand déversent au moins 40 milliards d'euros d'argent public au profit des industriels de l'armement au titre du SCAF !

Urgences : Buzyn loin du compte


Un demi-poste par service d’urgence en France ?



Face à la mobilisation des travailleurs des services d’urgence, qui dure depuis plusieurs semaines, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a annoncé vendredi 14 juin le déblocage de 70 millions d’euros.

         Ils seront essentiellement consacrés à verser une prime de 100 euros aux personnels hospitaliers, bien loin des 300 euros d’augmentation que réclament les grévistes. Et seuls 15 millions d’euros serviront au renforcement des effectifs pendant l’été dans certains établissements. D’après un syndicaliste urgentiste, cela représenterait un demi-poste par service d’urgence en France.
Ce n’est qu'une goutte d’eau dans l’océan des problèmes que rencontrent les services d’urgence et une grande partie des services hospitaliers. Pas de quoi faire taire les grévistes, qui poursuivent leur mouvement !