Partout des gestes de combativité qui préparent l’avenir
Dans le Val d’Oise, des lycées
ont été concernés par le mouvement de grève appelé lundi pour protester contre
la loi Blanquer et les ponctions importantes de moyens pour la rentrée
prochaine. A Sarcelles, des grévistes sont allés rejoindre les agents de l’hôpital
de Gonesse, eux aussi en lutte pour un plan d’urgence pour l’hôpital.
Ailleurs dans le pays…
Agglomération de Grenoble, deux journées
de grève dynamiques
La journée de grève dans
l’Éducation du 17 juin contre la loi Blanquer lancée à la faveur de la première
journée du baccalauréat a été suivie par de nombreux enseignants de
l’agglomération iséroise et de l'académie, avec des taux de plus de 50% de
grévistes dans plusieurs établissements. 300 se sont retrouvés en assemblée générale
où la reconduction de la grève a été votée.
Ce 18
juin, ils étaient encore plus de 200 à se réunir pour affirmer leur colère et
leur détermination. Après être entrés par surprise à l’intérieur du Rectorat,
ils ont demandé à être reçus à 35 par la rectrice pour montrer une petite idée
des effectifs actuels dans nombre de classes. Une façon aussi de dénoncer les
propos du ministre annonçant avant même le début de la journée du 17 que seuls
5 % des enseignants étaient en grève. D’autres actions ont été annoncées.
En Alsace…
Cette semaine, plusieurs
établissements alsaciens sont touchés par la grève des personnels qui
surveillent les épreuves du bac.
Le
Ministre Blanquer en répétant un taux de participation de 5,4 % montre une
fois encore son mépris pour les personnels et la vérité. Ce taux est rapporté à
l’ensemble des personnels, et non à ceux convoqués : il ne signifie donc
pas grand-chose. A part la volonté de minimiser la portée d’un geste assez
fort – car gêner les examens n’est jamais facile pour un enseignant.
En
Alsace, lundi 17 juin, la mobilisation était très diverse : forte au
lycée Schumann de Haguenau avec 23 grévistes sur 70, avec des rassemblements à
Couffignal et Jean Monnet à Strasbourg – où la rectrice a été
accueillie avec des pancartes, à Aristide-Briand à Schiltigheim, et avec
quelques grévistes aux lycées Camille Sée à Colmar, et Lavoisier à
Mulhouse. Ces enseignants montrent une fois de plus leur rejet d’une
réforme des lycées et du bac qui vise à faire des économies sur l’éducation,
sujet primordial pour la jeunesse, en particulier populaire. Un rejet qui
touche les personnels bien au-delà de cette mobilisation au moment du bac.
Du reste,
si par ailleurs la loi dite « école de la confiance » a été votée,
deux mesures prévues pour le primaire ont été abandonnées. Les directeurs
d'écoles n'auront finalement pas de pouvoir hiérarchique sur leurs collègues et
le regroupement des écoles sous la tutelle d'un collège voisin est
abandonné. C'est là un fruit de la mobilisation des enseignants du
primaire.
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