jeudi 20 juin 2019

Éducation – Blanquer fait la quasi-unanimité contre lui et elle dure


Partout des gestes de combativité qui préparent l’avenir

 
Très distingué ! Et très éducatif ?
Dans le Val d’Oise, des lycées ont été concernés par le mouvement de grève appelé lundi pour protester contre la loi Blanquer et les ponctions importantes de moyens pour la rentrée prochaine. A Sarcelles, des grévistes sont allés rejoindre les agents de l’hôpital de Gonesse, eux aussi en lutte pour un plan d’urgence pour l’hôpital.
         Ailleurs dans le pays…

Agglomération de Grenoble, deux journées de grève dynamiques



La journée de grève dans l’Éducation du 17 juin contre la loi Blanquer lancée à la faveur de la première journée du baccalauréat a été suivie par de nombreux enseignants de l’agglomération iséroise et de l'académie, avec des taux de plus de 50% de grévistes dans plusieurs établissements. 300 se sont retrouvés en assemblée générale où la reconduction de la grève a été votée.
Ce 18 juin, ils étaient encore plus de 200 à se réunir pour affirmer leur colère et leur détermination. Après être entrés par surprise à l’intérieur du Rectorat, ils ont demandé à être reçus à 35 par la rectrice pour montrer une petite idée des effectifs actuels dans nombre de classes. Une façon aussi de dénoncer les propos du ministre annonçant avant même le début de la journée du 17 que seuls 5 % des enseignants étaient en grève. D’autres actions ont été annoncées.

En Alsace…



Cette semaine, plusieurs établissements alsaciens sont touchés par la grève des personnels qui surveillent les épreuves du bac.
Le Ministre Blanquer en répétant un taux de participation de 5,4 % montre une fois encore son mépris pour les personnels et la vérité. Ce taux est rapporté à l’ensemble des personnels, et non à ceux convoqués : il ne signifie donc pas grand-chose. A part la volonté de minimiser la portée d’un geste assez fort – car gêner les examens n’est jamais facile pour un enseignant.
En Alsace, lundi 17 juin, la mobilisation était très diverse : forte au lycée Schumann de Haguenau avec 23 grévistes sur 70, avec des rassemblements à Couffignal et Jean Monnet à Strasbourg – où la rectrice a été accueillie avec des pancartes, à Aristide-Briand à Schiltigheim, et avec quelques grévistes aux lycées Camille Sée à Colmar, et Lavoisier à Mulhouse. Ces enseignants montrent une fois de plus leur rejet d’une réforme des lycées et du bac qui vise à faire des économies sur l’éducation, sujet primordial pour la jeunesse, en particulier populaire. Un rejet qui touche les personnels bien au-delà de cette mobilisation au moment du bac.
Du reste, si par ailleurs la loi dite « école de la confiance » a été votée, deux mesures prévues pour le primaire ont été abandonnées. Les directeurs d'écoles n'auront finalement pas de pouvoir hiérarchique sur leurs collègues et le regroupement des écoles sous la tutelle d'un collège voisin est abandonné. C'est là un fruit de la mobilisation des enseignants du primaire.

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