Un pas en arrière, mais toujours deux pas
en avant !
Les députés et les sénateurs ont
voté la loi dite « école de la confiance ». Devant la mobilisation
des enseignants du primaire, deux mesures prévues par cette loi ont été
abandonnées. Les directeurs d'écoles n'auront finalement pas de pouvoir
hiérarchique sur leurs collègues et le regroupement des écoles sous la tutelle
d'un collège voisin est abandonné. C'est un fruit de la mobilisation.
Mais bien
d'autres aspects négatifs des réformes de l'Éducation nationale, en particulier
dans les lycées, professionnels ou généraux, demeurent. Ces réformes réduisent
les moyens alloués au travail en petits groupes, aggravent la ségrégation
sociale et ouvrent la porte à la précarisation des personnels.
C'est
pourquoi les enseignants les rejettent et seront nombreux en grève ce lundi 17
juin, premier jour des épreuves du Bac.