samedi 25 mai 2019

Crèches en colère, crèches en grève


Besoin de soins et d’air


Aujourd’hui, jeudi 23 mai, une grève était organisée dans les crèches pour protester contre les projets du gouvernement qui prétend créer 30 000 places de plus pour les bébés dans le pays, non seulement sans créer d’emplois, mais en réduisant le taux d’encadrement !
Les puéricultrices s’élèvent contre ce recul programmé, qui ferait passer le taux de « un adulte pour cinq enfants » à « un pour huit ».
Et comme il n’est pas non plus question d’aider les crèches à se multiplier ni à s’agrandir, il est couru d’avance que l’espace par enfant va être réduit, en particulier dans les quartiers populaires, les plus peuplés.
Ceux qui orchestrent ces attaques méritent d’être envoyés au piquet. Définitivement.

Méditerranée, pollution, nouvelle île : l'île Déchets


Les déchets du capitalisme


Déchets plastiques dans un port de Malte (Flickr : Alain Bachellier).

Un amoncellement de détritus plastiques de plusieurs kilomètres a été découvert entre la Corse et l'île d'Elbe. Le vent pourrait les pousser sur les côtes corses.
De telles îles de plastique se multiplient sur les mers de la planète, comme la gigantesque décharge flottante découverte en 1997 dans le Pacifique ou une autre dans les Caraïbes. Ces matières plastiques vont mettre des siècles à se dégrader et d'ici là intoxiquer de nombreux animaux.
         Oui, il y a urgence à prendre des mesures limitant l'usage des plastiques, mais elles arrivent bien tard et n'auront que peu d'impact... avant les nouvelles atteintes à l'environnement dues à la course au profit des industriels et accélérées par une concurrence indissociable du système capitaliste.
L'urgence est surtout d'aller vers une économie planifiée et raisonnée, ce qui suppose l'expropriation du grand capital.

Fête de Lutte ouvrière 2019 à Presles dans le Val d’Oise, c’est dans quinze jours maintenant


Trois jours de fête et de fraternité

Reconstruire le monde, au détour des discussions et débats, partager les idées et les combats, sans parler des moules et des frites, chacun pourra le faire à la fête de Lutte ouvrière, qui se tiendra les 8, 9 et 10 juin dans le parc boisé de Presles, dans le Val-d’Oise.



La fête de Lutte ouvrière, c’est une pause dans la brutalité des rapports sociaux, studieuse si on le souhaite car il y a tant à voir, à écouter, à lire, bucolique dans les sous-bois et l’Arboretum, gourmande un peu partout, sportive par endroits, mais aussi propice à la détente et à la réflexion.
La fête, c’est trois jours d’invitation au voyage vers un monde sans frontière.

Les cartes et bons

Vous pouvez vous procurer les cartes d’entrée à 15 euros pour les trois jours de la fête. Sur place, elles coûteront 20 euros. Les cartes et les bons d’achat – 4 euros pour une valeur de 5 euros – sont disponibles :

A Argenteuil, auprès des camarades ou au 0699499864, MDommarie@aol.com  (jusqu’au dimanche midi 2 juin)

L’entrée de la fête est gratuite pour les enfants de moins de 14 ans accompagnés.

Les spectacles du Grand Podium

 Samedi

  • 14h30  N’BEE SWEET MEN, afro-groove  et rythmes afro-caribéens
  • 17h15  FÉLOCHE, chansons rock
  • 20h30  AZIZ SAHMAOUI & University  of Gnawa,  rythmes berbères, jazz funk  et musiques d’Afrique

Dimanche
Les Wriggles

  • 14 h  KOSH,  humour, beatbox, bruitages
  • 16 h LES WRIGGLES , « Complètement Red », humour trash et mélodies tendres
  • 18 h15 BEKAR , chansons groove et klezmer
  • 21 h SIDI WACHO, « Bordeliko », hip-hop et cumbia-électro, festif et engagé
Lundi

  • CUMBIA YA !, orchestre franco-argentin
  • APRO BLUES ROCK BAND

Argenteuil, projet Héloïse-Fiminco, après le camouflet


Comme Don Quichotte, il s’invente des moulins à vent

Mis à mal par les conclusions de l’enquête publique, dans un effort désespéré, le maire d’Argenteuil tente de dénaturer les positions des opposants à son projet. Ainsi, dans « Questions à » de Ma ville, il écrit : « Un retour au temps des berges naturelles et des impressionnistes, comme le commissaire-enquêteur l’a lui-même souligné dans son rapport, relève du fantasme. » Nous vérifierons si ce commissaire-enquêteur partage les caricatures du maire d’Argenteuil. En attendant nous discuterons ici de celles de ce dernier: « Un retour au temps des berges naturelles et des impressionnistes… relève du fantasme ».
         Comme si nous avions revendiqué le « retour au temps des berges naturelles et des impressionnistes ». Tout d’abord, le marie d’Argenteuil utilise une expression qu’il ne maîtrise pas : « berges naturelles ». Il y a toujours, en 2019, des berges « naturelles » de la Seine, comme il y en avait il y a un siècle et demi, aux temps de Monet, comme il y en avait encore il y a deux siècles, etc. Sauf que la nature de ces berges était chaque fois bien différente, avait évolué à ces différentes dates, en particulier comme résultat de l’activité humaine qui n’a cessé d’entraîner les modifications multiples de l’espace.
         Quelques années après la période argenteuillaise de Monet, l’espace qu’il a peint était déjà modifié, et n’allait plus cesser de l’être, avec la blessure majeure qu’a été dans les années 1970 la construction de la D311.
         Donc ce n’est pas pour un retour au temps d’hypothétiques « berges naturelles et des impressionnistes » que nous agissons. C’est contre la rupture majeure au niveau de la nature de l’espace Héloïse que représenterait la réalisation du projet municipalité LR-Fiminco.
         Aujourd’hui, cet espace conserve encore un lien fondamental avec son passé. Si le maire d’Argenteuil ne le voit pas, c’est son affaire. Mais le détruire, c’est détruire un atout majeur pour Argenteuil et surtout pour ses habitants. (A suivre)

Ces tableaux de Sisley et Monet ne lui rappellent rien par exemple ? Les choses ont vraiment changé à cet endroit ? Eh bien non !




vendredi 24 mai 2019

Votez et faites voter pour la liste conduite par Nathalie ARTHAUD et Jean-Pierre MERCIER "Contre le grand capital, le camp des travailleurs"


Nathalie Arthaud : « J’appelle les travailleurs à voter pour leurs intérêts »



Bien que seuls six candidats, intronisés « grands » candidats par les médias, aient eu le privilège de débattre en début de soirée, Nathalie Arthaud a pu défendre, en fin de soirée – pendant 12 petites minutes – le camp des travailleurs contre le grand capital.
Notre camarade a pris le contre-pied de tous ceux qui rêvent de rajouter des barbelés aux frontières de la France, de l’Union européenne ou des deux à la fois, en choisissant comme symbole de son combat un globe terrestre. « Mon pays, c’est la terre, ma patrie c’est l’humanité », a-t-elle déclaré d’emblée.
Placée sur le plateau entre deux souverainistes rivalisant de chauvinisme, elle a expliqué que « les travailleurs ne sont souverains de rien du tout dans cette société capitaliste » et qu’ils ne seront jamais protégés de l’exploitation ni de la crise par les frontières.
Il n’y avait personne d’autre sur le plateau pour dénoncer la folie, la barbarie du capitalisme ni pour contester la dictature de la grande bourgeoisie sur la société ! (Voir ci-dessous)


Transmis par Murielle, et comme cela lui fait plaisir...

Liste Lutte ouvrière « Contre le grand capital, le camp des travailleurs ». Nathalie ARTHAUD et Jean-Pierre MERCIER, dans cette campagne, deux excellents porte-parole de LUTTE OUVRIERE – Nathalie au grand débat de mercredi soir sur France 2

Argenteuil : un message « électoral » de Dominique MARIETTE, candidat, à tous ses amis


Reconstruire un véritable parti communiste révolutionnaire



Bien évidemment, non seulement en tant que candidat de la liste « Contre le grand capital, le camp des travailleurs », mais en tant que militant de Lutte ouvrière j’appelle à voter et à faire voter pour notre liste.
         Ce ne sont pas les élections qui changeront ni la situation du monde du travail ni la société. Cela, seuls les combats révolutionnaires futurs à l’échelle de la planète pourront le réaliser. Mais les élections permettent plus largement de faire connaître à un plus grand nombre ce programme et nos perspectives. Elles permettent également d’étendre notre toile à l’échelle du pays.
         Car la question centrale est celle de la reconstruction d’un véritable parti communiste révolutionnaire, ici, dans le pays, mais partout ailleurs également. Ce que nous appelons une Internationale. Car les affaires de la société se situent fondamentalement à l’échelle de la planète. Nathalie ARTHAUD l’a illustré lors du débat de France2 en montrant l’objet de son choix : un globe. (Voir ci-dessus)
         Ces élections nous auront aidé à avancer nos perspectives et à tisser notre réseau militant.
         Il faut faire que l’adhésion à nos idées et à notre combat soit la plus large possible. Minoritaire certes, mais la plus nombreuse. Le nombre de voix que nous obtiendrons dimanche marquera cette adhésion. Pour cela, votons et faisons voter Lutte ouvrière, affirmons « contre le grand capital, le camp des travailleurs » !

Médias dans cette campagne : aucune surprise


Des grands médias possédés par le grand capital. Quant au « service public » …

 
Lors de la "grande confrontation" sur LCI lundi dernier

Si Nathalie ARTHAUD et Jean-Pierre MERCIER ont pu participer à de nombreuses émissions et débats, ils n’ont guère pu le faire sur les grandes chaînes, privées ou dites de « service publique ». France 2 a ainsi pu faire un sort bien différent aux différents candidats, en organisant des débats de Ligue 1 et de Ligue 2, ou pas du tout, bien sûr selon ses propres critères. Quant à TF1, les apparitions de Nathalie se sont comptées en secondes plus qu’en minutes.
         Dans le Val d’Oise, Le Parisien-95 n’a guère parlé des Européennes, suivant en cela sans doute le peu d’engagement dans ces élections des LR, des macroniens, et autres PS locaux.
         Il y avait au moins un candidat dans le Val d’Oise sur les listes des courants habituellement présents dans les élections, moi-même candidat de Lutte ouvrière.
         A l’occasion de la réunion publique que nous avons tenue à Argenteuil, nous avions envoyé un communiqué l’annonçant, et indiquant que nous étions prêts à rencontrer tout journaliste le souhaitant. Seul La Gazette du Val d’Oise a donné suite à notre annonce, et fait un article à ce propos.
         Il n’y a dans tout cela rien de bien nouveau sous le soleil.