Comme Don Quichotte, il s’invente des moulins à vent
Comme
si nous avions revendiqué le « retour au temps des berges naturelles et
des impressionnistes ». Tout d’abord, le marie d’Argenteuil utilise une
expression qu’il ne maîtrise pas : « berges naturelles ». Il y a
toujours, en 2019, des berges « naturelles » de la Seine, comme il y
en avait il y a un siècle et demi, aux temps de Monet, comme il y en avait
encore il y a deux siècles, etc. Sauf que la nature de ces berges était chaque
fois bien différente, avait évolué à ces différentes dates, en particulier
comme résultat de l’activité humaine qui n’a cessé d’entraîner les
modifications multiples de l’espace.
Quelques
années après la période argenteuillaise de Monet, l’espace qu’il a peint était
déjà modifié, et n’allait plus cesser de l’être, avec la blessure majeure qu’a
été dans les années 1970 la construction de la D311.
Donc
ce n’est pas pour un retour au temps d’hypothétiques « berges naturelles
et des impressionnistes » que nous agissons. C’est contre la rupture
majeure au niveau de la nature de l’espace Héloïse que représenterait la
réalisation du projet municipalité LR-Fiminco.
Aujourd’hui,
cet espace conserve encore un lien fondamental avec son passé. Si le maire d’Argenteuil
ne le voit pas, c’est son affaire. Mais le détruire, c’est détruire un atout
majeur pour Argenteuil et surtout pour ses habitants. (A suivre)
Ces
tableaux de Sisley et Monet ne lui rappellent rien par exemple ? Les choses ont
vraiment changé à cet endroit ? Eh bien non !
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