dimanche 5 mai 2019

Fake news : ce qui s’est passé mercredi 1er mai dernier : un cas tellement grossier qu’il fera école


Fake news !



Dernièrement, dans le cadre de son programme « Passerelle citoyenne », la municipalité organisait à la salle Jean Vilar une rencontre de jeunes avec la participation de spécialistes du sujet. L’intitulé exact de la rencontre était : « Fake news : Vrai ou faux ? Réalité ou manipulation ? ».
         Nous espérons que les jeunes présents auront été conquis par l’argumentation et la discussion de cet après-midi-là. En tout cas, ces derniers jours, ils auront pu mettre à l’épreuve ce qu’ils ont pu apprendre à cette occasion. Castaner, l’affaire de la Pitié-Salpêtrière, et le rôle des médias, leur ont proposé un beau sujet d’étude de « Fake news ».
         Vrai ou faux ?  Réalité ou manipulation ?  En tout cas, la réponse ne fait aucun doute.

Faux et manipulation. Vrai pour Castaner, et pour l’essentiel des grands médias.

Minable.

samedi 4 mai 2019

Niches fiscales : Macron Pinocchio et Medef Gepetto


Faire payer le monde du travail pour financer les profits



Lors de sa conférence de presse, destinée à conclure son « graaand débat », Macron avait laissé entendre que pour baisser l’impôt sur les revenus de 5 milliards d’euros, il s’en prendrait aux niches fiscales des entreprises. Il n’a pas fallu attendre longtemps pour voir ce qu’il en était. Lors d’une rencontre avec le  Medef dans les locaux de l’organisation  patronale, le ministre de l’économie Le Maire a tenu à faire savoir qu’il ne toucherait ni à la manne du CICE, ni à celle du crédit recherche (CIR), ni à la baisse du taux d’impôt sur les sociétés. Il a affirmé que « la réduction des niches fiscales des entreprises n'est qu'une des sources de financement » et qu’il y a aussi pour financer ces 5 milliards la « réduction des dépenses publiques et l'augmentation du temps travaillé, avec une incitation à partir plus tard à la retraite… »  C’est-à-dire le rétrécissement des services au public et l'augmentation du temps de travail des salariés.
Faire payer les travailleurs, les chômeurs et les retraités pour financer les profits des capitalistes, c’est toujours la même politique. Là Macron n’avait pas menti !


Castaner : M. Fake new, le 1er mai, et parmi les mis en garde-à-vue mercredi, Jacques...


Lui et les ministres pris en flagrant délit… de mensonge



Castaner avait prétendu dès le soir du 1er mai que l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière avait été « attaqué » et que la police n’était intervenue que pour « sauver le service de réanimation ». Martin Hirsch, président de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, et d’autres ministres lui avaient emboîté le pas. Las, pour ces pourfendeurs d’ « émeutiers », qui répètent à l’envi que chaque manifestant est un complice de la violence, tout prouve que ces personnes ayant franchi l’enceinte n’avaient fait que tenter d’échapper à une des nombreuses et brutales charges policières.
Aucun service de réanimation ne pourra sauver Castener et les autres de leur crise de délire... calculée et orientée. D’autant que cela ne relève pas de la santé.



Communiqué de « La France insoumise » d’Argenteuil-Bezons. Une pensée de solidarité en particulier pour Jacques Leleu que nous connaissons bien.





Un article du Parisien 95

 

https://www.kiosque.leparisien.fr/data/24290/reader/reader.html?t=1556946810223#!preferred/0/package/24290/pub/30987/page/36

 



Bénin : la population dit sa colère


Des élections législatives truquées



Des émeutes, faisant plusieurs morts, ont éclaté dans la capitale Cotonou après des élections législatives truquées dont les principaux partis d’opposition avaient été exclus. Elles ont pris pour cible l’actuel président Patrice Talon, richissime homme d’affaires, présenté comme une sorte de modèle par les dirigeants occidentaux et les possédants du pays. Les classes populaires, qui n’ont rien vu de la croissance économique tant vanté par le pouvoir, rejettent le mépris de Talon et réclament leur dû.

Argenteuil : défense de la salle Jean Vilar, sauvegarde de l’île Héloïse


Un bien précieux

Nos amis du Comité jean Vilar ont retrouvé un article du Parisien signé Frédéric Naizot qui, le 30 avril 2001 évoquait la fête des Impressionnistes créée l’année précédente par le maire d’alors, Roger Ouvrard.

Les impressionnistes reviennent à Argenteuil

« Pour la deuxième année, Argenteuil va célébrer demain les impressionnistes, sur les bords de Seine. En ce 1 e r mai, la ville va se réapproprier son passé le plus flamboyant, tenter de faire revivre cette période magique où les peintres rivalisaient de génie sur les bords de Seine. Monet, bien sûr, mais aussi ses illustres compagnons : Manet, Renoir, Caillebotte ou Sisley. Cette fête est également l'occasion de lancer un mois complet d'animations et d'expositions autour de l'art dans la ville. « Les impressionnistes n'ont pas seulement laissé de magnifiques tableaux sur Argenteuil », souligne ainsi le nouveau maire, Georges Mothron. « Ils ont également transmis un héritage précieux : le goût de la nature et de la couleur, les témoignages d'une époque industrielle qui conjuguait le travail et les loisirs aux portes de Paris. La ville veut faire vivre cet héritage…»



         Oui, les Impressionnistes ont laissé un « héritage précieux » que l’on retrouve encore dans les vestiges conséquents des lieux qu’ils ont peints, sur les bords de Seine en particulier. C’est pourquoi, il faut les conserver, voire les réhabiliter. C’est le but du Comité Jean Vilar qui agit pour le maintien d’une salle municipale des fêtes Jean Vilar rénovée et pour la « sauvegarde de l’Île Héloïse ».

Argenteuil comme ailleurs, très loin d’un droit au logement de qualité à un prix abordable


Toujours 7000 demandes de logement non satisfaites


Les habitants d’Argenteuil qui demandent à obtenir un logement auprès des différents bailleurs du parc dit « social » sont toujours aussi nombreux : autour de 7000. Mais comment en serait-il autrement lorsque le nombre de leurs logements stagnent, et même diminue proportionnellement, puisque le nombre de logements est en forte augmentation sur la Ville. Mais ce n’est pas n’importe quels logements, puisque la municipalité actuelle privilégie l’offre privée dans le cadre des multiples programmes des promoteurs qui essaiment, ces dernières années en particulier, sur la commune.
         Mais comment en serait-il autrement lorsque les offices HLM et autres coopératives n’ont pas les moyens financiers pour se lancer dans l’agrandissement de leur parc de logements.
         Comme l’évoque la section CGT d’AB-Habitat, « le logement rapporte davantage à l’état qu’il ne lui coûte ».
         Une des dernières opérations sur Argenteuil d’AB-Habitat a été le rachat à un propriétaire privé, dans d’excellentes conditions pour ce dernier, des 108 logements de la cité du Château près du stade du Marais. Cela s’est fait en 2017. AB-Habitat comptait dans un premier temps les réhabiliter, mais devant l’état de cette cité qui n’a pas été entretenue depuis des années, le bailleur en a conclu qu’il fallait abattre et reconstruire. Mais ce n’est apparemment pas si simple de trouver les fonds nécessaires pour le faire. Les locataires sont en passe d’être relogés, mais en attendant, cela fait 108 logements qui manquent.

                                                            Photo Le Parisien-95

         Cet exemple illustre les difficultés de ce logement dit « social » dont l’État comme un certain nombre d’édiles n’ont que faire, et de la situation des milieux les plus modestes du monde du travail qui ont plus que jamais du mal à se loger.