vendredi 3 mai 2019

Castaner : M. Fake new, et le 1er mai



Lui et les ministres pris en flagrant délit… de mensonge




Castaner avait prétendu dès le soir du 1er mai que l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière avait été « attaqué » et que la police n’était intervenue que pour « sauver le service de réanimation ». Martin Hirsch, président de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, et d’autres ministres lui avaient emboîté le pas. Las, pour ces pourfendeurs d’ « émeutiers », qui répètent à l’envi que chaque manifestant est un complice de la violence, tout prouve que ces personnes ayant franchi l’enceinte n’avaient fait que tenter d’échapper à une des nombreuses et brutales charges policières.
Aucun service de réanimation ne pourra sauver Castener et les autres de leur crise de délire... calculée et orientée. D’autant que cela ne relève pas de la santé.

Espagne : élections, un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière


Élections en Espagne : les socialistes l’emportent, mais le seul vote utile, c’est la lutte des travailleurs

01 Mai 2019

Pedro Sanchez, dirigeant du Parti socialiste (PSOE), a réussi son pari : son parti arrive nettement en tête des élections au Parlement, avec 123 députés sur 375.
Arrivé au pouvoir huit mois auparavant, il a appelé en février dernier à des élections anticipées, après avoir été mis en minorité sur son budget, lâché par les nationalistes catalans qui jusque-là le soutenaient et lui permettaient d’atteindre les 176 voix nécessaires pour être majoritaire.
Durant ces huit mois, il avait pris quelques mesures qui avaient pour but de le faire apparaître comme féministe, social, tolérant, ce qui lui a permis de faire campagne en disant : « Voilà ce que nous avons fait avec 84 députés, imaginez ce que nous ferions si nous avions la majorité. »
Autre élément qui explique la montée électorale en faveur des socialistes : l’irruption sur la scène électorale de Vox, formation quasi ouvertement franquiste, qui avait réussi lors d’élections locales à obtenir des élus au Parlement andalou, puis à faire un pacte portant le Parti populaire et Ciudadanos à la tête du gouvernement d’Andalousie.
Vox obtient cette fois 10 % des suffrages à l’échelle du pays, et entre au Parlement avec 24 élus. Les idées sur lesquelles Vox a obtenu ses suffrages constituent un danger mortel pour la classe ouvrière. Mais les travailleurs ne pourront les combattre qu’en se mobilisant dans les entreprises et dans la rue pour un programme défendant leurs intérêts de classe.

À propos de ces élections nous publions l’éditorial des bulletins d’entreprises de nos camarades de Voz Obrera (UCI, Espagne.)

« Le résultat des élections a reflété une opinion déterminée de la majorité des travailleurs et des classes populaires : ils ne veulent pas d’une régression sociale, ils ne veulent pas de l’extrême droite, de la réaction néofasciste, ils ne veulent pas de la droite.
La mobilisation massive de la gauche et des classes populaires a renversé la majorité parlementaire.
Le vote utile pour le Parti socialiste a amené 123 députés socialistes au Parlement. Avec 7,6 millions de voix, il gagne deux millions de suffrages par rapport aux dernières élections.
Unidos Podemos, la coalition de Pablo Iglesias avec Izquierda Unida et d’autres formations, a perdu 1,3 million de voix par rapport à 2016.
Les trois partis de droite ont maintenu ensemble leur score. Le Parti populaire s’est écroulé, essentiellement au bénéfice de Vox et en partie de Ciudadanos. Le bilan des élections en Andalousie a joué un rôle déterminant. La peur d’une coalition de la droite avec Vox comme force décisive a motivé des millions d’électeurs, qui ont exprimé par leur vote le rejet de cette droite qui s’appuie sur l’extrême droite.
Il faut signaler le record de participation : plus de 75 % de l’électorat, soit 6 % de plus qu’en 2016. À Madrid et Barcelone, la participation atteint les 80 %.
Pedro Sanchez a une majorité qui lui permettrait de gouverner avec l’appui de Podemos et d’autres groupes minoritaires. Pablo Iglesias avait fait des avances, expliquant qu’il voulait un pacte avec le PSOE.
Mais pas plus le vote utile pour le PSOE qu’une majorité de gauche ne va résoudre les graves problèmes que nous subissons, nous travailleurs, depuis la crise de 2008 et qui font tant de dégâts dans les familles.
En premier lieu, parce qu’accéder au gouvernement ne veut pas dire avoir le pouvoir. Le pouvoir est aux mains des grands capitalistes qui dominent l’économie et tous les moyens de production.
En deuxième lieu, parce que Pedro Sanchez n’a jamais osé et n’osera pas imposer les mesures urgentes de justice sociale qui rendent nécessaire l’expropriation des grands capitalistes et des banquiers.
Il n’a même pas parlé de supprimer la réforme du travail mise en place par le Parti populaire. Il s’est contenté de quelques mesures cosmétiques maquillant les inégalités sociales.
La classe ouvrière a exprimé son opinion dans ce vote. Mais cette opinion, il faut qu’elle se montre dans les rues et dans les entreprises par la solidarité ouvrière dans les luttes, sachant que tout ce que les travailleurs ont obtenu (les 8 heures de travail, les congés payés et les droits sociaux) ils ne l’ont obtenu qu’à travers des mobilisations collectives.
Oui, le seul vote utile pour les travailleurs, c’est la lutte et la solidarité ouvrière. »

                                                                                 Voz OBRERA

Accidents du travail : des chiffres très en dessous de la réalité, et sur laquelle peu de publicité est faite


Dimanche dernier, un travailleur, enseveli dans une tranchée qui s’est écroulée, l’a échappé belle grâce à l’intervention des pompiers. Depuis le début de l’année, dans le Val d’Oise, des accidents grave du travail ont eu lieu, parfois mortels, sans qu’ils fassent la une des médias. Sur ce sujet, un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine

Les accidents du travail en France : des chiffres très en dessous de la réalité

Il est difficile d’obtenir des chiffres définitifs sur les accidents et morts au travail, même en France. Cela n’a rien à voir avec une quelconque question de calcul, mais avec ceux qui font ces calculs, le patronat et la Sécurité sociale, et avec ce qu’ils acceptent de reconnaître.
Ainsi en 2017, sur 1,2 million d’accidents de travail déclarés, à peine plus des deux tiers (870 000) ont été retenus comme tels. Et encore, la Sécurité sociale avance le chiffre de 632 000 (la moitié du total), ce qui correspond plus ou moins aux accidents suivis d’arrêt.
On le sait, sur les chantiers, dans les usines ou les petites entreprises, les travailleurs en emploi précaire, en intérim, en attente de régularisation de leurs papiers vivent dans la crainte de perdre leur emploi s’ils déclarent un accident du travail, et bien sûr s’ils doivent s’arrêter. Même s’agissant de salariés en CDI, employeurs et cadres font souvent pression pour les dissuader de se mettre en accident. Quitte, parfois, à proposer un repos payé à la maison ou un dédommagement qui coûtent bien moins cher au patron que de se voir imputer une hausse de cotisation par la branche accidents du travail-maladies professionnelles de la Sécurité sociale. Pas étonnant que le taux moyen de cotisation des employeurs à la branche concernée de l’Assurance maladie ait ainsi baissé l’an dernier.
Quant aux morts au travail, là aussi les chiffres officiels minorent fortement leur nombre. L’Assurance maladie en annonce 550 pour 2017. Mais, c’est au moins du double qu’il s’agit, si l’on compte pour cette même année les personnes tuées sur le trajet domicile-travail (250) et celles qui sont mortes des suites de maladies reconnues professionnelles (300). Et ces chiffres ne prennent en compte ni les fonctionnaires ni les travailleurs détachés ou indépendants, ni tous ceux que les statistiques officielles ignorent parfois, alors qu’ils sont morts du fait de leur travail, de ses conditions ou de sa perte, comme ce salarié sarthois de la papeterie Arjowiggings qui s’est suicidé alors qu’il venait de recevoir sa lettre de licenciement.
Sur la place du moindre village, il y a un monument aux morts. À ceux qui ont péri durant les deux guerres mondiales. Combien faudrait-il élever de monuments à la mémoire des millions de victimes de l’exploitation capitaliste ?

                                                 P.L. (Lutte ouvrière n°2648)

Mulliez, Auchan : les multimilliardaires licencient


Licenciements subventionnés par l’Etat en vue



21 sites du groupe Auchan, propriété de la richissime famille Mulliez, qui possède par ailleurs les enseignes Decathlon, Leroy-Merlin, Boulanger, Kiabi, Kiloutou, Flunch, Norauto, et bien d’autres, vont être revendues, annoncent les dirigeants Plus de 700 emplois sont menacés. Et ce alors que le groupe a perçu 500 millions d’aide au titre du CICE depuis 2012 ! Autrement dit, ce seront des licenciements subventionnés par l’Etat. Les actionnaires ont largement les moyens de maintenir l’emploi. Mais on ne se protégera vraiment de ces rapaces qu’en imposant l’interdiction des licenciements.

1er mai : interventions policières totalement inappropriées et provocatrices (à suivre)


Un communiqué de la CGT



L’affaire de la Pitié-Salpêtrière : lorsque Castaner ment effrontément


Voir l’article du journal Le Monde

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/05/02/repli-intrusion-attaque-que-s-est-il-vraiment-passe-a-l-hopital-de-la-pitie-salpetriere-le-1er-mai_5457412_4355770.html

Argenteuil, Élections européennes, diversité des méthodes d’affichage


Pousse-toi de là, que je m’y mette seul chez LR



Une affiche, et laissons le reste pour les autres, chez Lutte ouvrière


jeudi 2 mai 2019

Agenda militant : mois de mai, pour les travailleurs fais ce qu’il te plaît


Le 9 mai

Les travailleurs de la fonction publique en grève

Le 10 mai

Avec Nathalie ARTHAUD et Jean-Pierre MERCIER



Le 16 mai, à Argenteuil

Une belle réunion à venir



Le 26 mai

Contre le grand capital, faire entendre le camp des travailleurs


Nathalie ARTHAUD aux « 4 vérités » sur france2 hier matin : en France et en Europe, c’est le capital qui domine la société