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vendredi 25 janvier 2019
Ghosn : finalement lâché par les siens, mais pas à la rue...
Le cercle restreint mais doré des grands
commis du Capital
Deux mois après son placement en
garde-à-vue, Carlos Ghosn est lâché par les siens. Depuis le sommet des riches
de Davos, Le Maire, ministre de l'économie, a annoncé la démission
« volontaire » du PDG de Renault. Après avoir menti sur sa situation
fiscale et avoir insisté sur « sa présomption d'innocence », l'État
français, principal actionnaire de Renault, a fini par le lâcher. Avec
toutefois une prime de départ mirobolante et indécente. Les travailleurs et les
militants mis en examen lors de grèves ou de manifestations aimeraient
bénéficier de la même mansuétude.
Pour
remplacer Ghosn à la tête de Renault, le conseil d'administration vient de
nommer le tandem Jean-Dominique Sénard, actuel PDG de Michelin et Thierry
Bolloré (cousin de Vincent du même nom). Pour gérer leurs affaires, les
capitalistes ne comptent que sur un nombre restreint de leurs grands commis.
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serviteurs de la bourgeoisie
Police et Flashball : le cinéma de Castaner
Oh secours ! Blessé ! Silence,
on tourne.
Castaner annonce que désormais
policiers et gendarmes devront filmer leur tir de lanceur de balle de défense
(LBD). C'est une façon de reconnaître les dégâts provoqués par cette arme sans
rien changer à son emploi. Selon la presse, 109 personnes ont été grièvement
blessés lors des manifestations des gilets jaunes dont 79 par tirs de
LBD ; quinze manifestants ont perdu un œil.
Depuis le
début du mouvement, Castaner et le gouvernement encouragent leurs policiers et
gendarmes à intimider, y compris en usant et abusant de la violence, les
manifestant pour les dissuader de venir ou de revenir aux manifestations. Mais
n'est-ce pas là le rôle normal dévolu aux forces dites de l'ordre, qu'elles
soient filmées ou non ?
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police
Mali : les travailleurs en lutte
« L'investissement » et le
« développement économique » façon Macron
Ces dernières semaines, au Mali,
les travailleurs multiplient les grèves et les manifestations à l'appel des
syndicats. Ils dénoncent une hausse des prix qui rend inaccessible les légumes,
le poulet, le lait ou les médicaments. Le prix du riz a augmenté de 67 %
et celui du mil de 76 %. Ils exigent aussi le paiement régulier des
salaires. Le premier employeur visé est l'Etat les enseignants n'ont reçu
qu'une partie de leur salaire tandis que les cheminots ne reçoivent plus rien
du tout depuis des mois.
En août
dernier, Macron était venu féliciter le président malien pour sa réélection,
largement favorisée par la présence des soldats français au Mali. Macron
parlait de « favoriser l'investissement et le développement
économique ». On voit ce qu'il en est.
Pour
améliorer leur sort, les travailleurs maliens ont bien raison de ne compter que
sur leurs propres forces.
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Afrique,
lutte des travailleurs du monde
Musée d’Argenteuil : l’Arlésienne depuis de très nombreuses années
On pense davantage que la
municipalité a complètement « décroché »
Le nouveau journal municipal
évoque dans son premier numéro l’initiative que la municipalité a prise (en
catimini) de faire occuper l’espace de feu le musée d’Argenteuil, rue Pierre
Guienne.
Cet
article note : « Dans
l’attente de décrocher les financements qui permettront la réouverture d’un
musée répondant aux normes actuelles d’exposition et de conservation des œuvres,
c’est un lieu de vie qui devrait émerger… ».
Laissons
de côté cette dernière assertion pour nous intéresser à ce qui précède.
Le
musée est fermé depuis plus de dix ans aujourd’hui. La municipalité
s’occupe-t-elle sérieusement de décrocher les financements qui permettront la
réouverture (de ce musée) ? Elle en est où dans cette tâche ? Quels
résultats a-t-elle déjà obtenus ? Quel planning prévoit-elle ?
A
moins qu’elle attende de décrocher les financements à la manière des joueurs de
loto en attente de décrocher tranquillement le gros-lot !
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Nouvelles d'Argenteuil
jeudi 24 janvier 2019
Le 5 février, en grève et en manifestation, c’est mieux que le « grand débat » pour affirmer ce que nous voulons
Grand débat ou pas : la colère demeure
Certains
médias ont fait le catalogue des revendications qui se sont exprimées dans le
cadre du « Grand débat » macronien. Celles-ci sont évidemment très
nombreuses et variées. Cependant il ressort clairement que ce sont les
questions du niveau de vie, des retraites, du smic, des salaires et aussi des
taxes qui arrivent de loin en premier.
Ainsi la multitude des grands et des petits débats
fait ressortir que la majeure partie de la population est mécontente, qu’elle a
envie de le dire, et que ça change. Ce n’est bien entendu pas ce qu’espérait le
gouvernement. Parmi ceux qui se sont mobilisés, beaucoup sont convaincus de la
nécessité de continuer.
Ce qui est certain, c’est que si les travailleurs se
mettaient à leur tour massivement dans l’action et réclamaient notamment des
hausses de salaire à leurs patrons, alors là, oui, il pourrait y avoir du
changement. Le 5 février, la CGT appelle à une journée de grève
interprofessionnelle et de manifestations. Les militants et les travailleurs
conscients ont toutes les raisons de se saisir de cette occasion de l’affirmer.
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gilets jaunes
Dassault – Argenteuil : déménagement de l’usine. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière n°2634 à paraître
Dassault
– Argenteuil : déménagement de l’usine
La direction générale de Dassault
Aviation a annoncé au comité central d’entreprise du 16 janvier le déménagement
du site d’Argenteuil, dans le Val-d’Oise, pour une installation sur la commune
de Cergy, dans le même département, au cours de l’année 2021.
Cela faisait plus de deux ans que
Dassault lanternait les travailleurs de l’usine d’Argenteuil sur ses projets
concernant l’avenir du site : fermeture, déménagement ? La direction
maintenait l’incertitude en même temps qu’elle organisait des transferts
d’activités vers des sites de province, Seclin, Mérignac, Martignas, espérant
ainsi obtenir le plus possible de mutations « volontaires »,
synonymes de mutations au moindre coût pour Dassault.
Mais ces deux années ont
probablement surtout servi à Dassault à obtenir une prochaine unité de production
toute neuve largement subventionnée. Sous prétexte de réindustrialisation,
alors qu’il ne s’agit que d’un transfert d’activité, et de chantage à la
fermeture, Dassault, expert en matière de siphonnage des fonds publics, est le
grand gagnant de l’opération.
Pour les travailleurs, les
interrogations demeurent. Trouveront-ils tous un emploi adapté à leurs
compétences dans ce nouveau site de Cergy, alors même que la direction
d’Argenteuil maintient ses pressions pour continuer à muter certains d’entre
eux en province ? Quant à ceux pour qui ce changement de lieu va allonger
le temps de transport, voire les contraindre à déménager, la direction est
muette en matière de compensation.
Il est hors de question que les
travailleurs aient à payer l’addition des choix de Dassault. D’autant, qu’étant
propriétaire des terrains occupés par l’actuelle usine à Argenteuil, la famille
Dassault va également passer à la caisse en les revendant.
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