vendredi 21 décembre 2018

Argenteuil – salle des fêtes Jean Vilar à rénover de toute urgence


Et en priorité les toilettes considérées comme indignes par les convives des banquets des anciens



Hier, nous avons participé en tant que retraité au banquet des anciens à la salle Jean Vilar.
         Ce n’est pas du repas qui était bon dont nous allons parler, mais de l’intervention du maire d’Argenteuil servi en guise d’apéritif (il y en a tout de même eu un vrai ensuite…).
         Tout d’abord s’adressant à un public composé de nombre de petits propriétaires modestes de la commune, il a repris son erreur mathématique manifeste sur la baisse de l’impôt foncier sur les propriétés bâties, qui a été votée lors du conseil municipal de lundi dernier. Son taux passe de 23,29% à 21, 84%, soit une réduction de 1,45%, baisse présentée une nouvelle fois par Georges Mothron comme une baisse de 6,6%, mettant en avant le pourcentage de 1,45% par rapport à 23,29 % !
         Autre point « intéressant » de son discours, il a évoqué une de ces « rumeurs » dont Argenteuil serait coutumière, qui voudrait qu’il n’y ait pas de banquet des anciens l’an prochain.
         Raisonnons.
         1.La salle Jean Vilar devait être fermée l’été dernier, « remplacée » par la tente « Atrium » installée à grands frais au Val-Nord. Mais celle-ci est totalement inadéquate pour des banquets importants-type banquets des anciens qui rassemble au moins 600 convives par séance, à comparer avec les 250 places à table vraiment maxi à l’Atrium. Ces banquets ont donc été maintenus à Jean Vilar.
         2.Ils seront donc maintenus en 2019 comme chacun l’espère. Nulle autre salle n’apparaissant à l’horizon à cette date, ce qui est vrai en 2018 devrait l’être en 2019. Non ?
         3.Ils ne peuvent donc avoir lieu qu’à Jean Vilar en 2019 ! DM

jeudi 20 décembre 2018

Salaires, impôts… : faire payer les capitalistes ! Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière n°2629 à paraître


Salaires, impôts… : faire payer les capitalistes !

Le mouvement des gilets jaunes a mis sur la table le problème du pouvoir d’achat et du niveau de vie des couches populaires.

 


Macron et son gouvernement ont tenté de stopper la contestation en annulant l’augmentation de la taxe sur les carburants qui a constitué l’élément déclencheur et en annonçant des mesures comme l’augmentation de la prime à l’emploi, la défiscalisation des heures supplémentaires et de la prime que les capitalistes pourraient accorder selon leur bon désir en fin d’année. Mais si le recul du gouvernement est évident, il est tout aussi évident qu’il ne fera rien payer au grand patronat. Et ce qu’il donne d’une main, il espère bien le reprendre de l’autre.

En réalité, le sort des travailleurs et des couches populaires ne peut s’améliorer que si la classe capitaliste paye. Il faut la faire payer pour créer des emplois et augmenter les salaires. Et il faut la faire payer pour financer l’intégralité du budget de l’État, car ce n’est pas aux travailleurs, ni aux autres couches populaires de payer des impôts pour un État qui n’est pas à leur service mais à celui des capitalistes.

C’est cela qu’ont dénoncé, en fait, les gilets jaunes qui affirment avec raison payer des impôts sans en voir jamais la contrepartie en terme de service public. La population paye bien des impôts, et particulièrement des impôts indirects. Mais les retombées de l’impôt se voient mieux, et de plus en plus, dans les coffres-forts des capitalistes que dans les écoles de campagnes et les maternités de petites villes.

Les capitalistes tirent leur richesse de l’exploitation de la classe ouvrière et du parasitisme financier qu’ils imposent à toute la société avec l’aide de l’État. C’est à ce parasitisme là qu’il faut s’attaquer. Que tout le monde ait un travail et un salaire qui permette de vivre correctement n’est pas demander la lune. Que l’éducation, la santé, les transports soient accessibles à tous et dignes d’un pays développé du 21e siècle n’a rien d’excessif. Alors il faut l’imposer en prenant l’argent là où il est.

Les politiciens qui composent les gouvernements qui se succèdent ne sont que de passage. Ils ne font que servir les intérêts capitalistes. La classe capitaliste, avec son capital, décide de tout. C’est elle qui a le pouvoir. Si elle n’est pas capable d’assurer le minimum nécessaire à tous aujourd’hui, cela prouve que c’est sa domination qui étouffe la société, et que l’immense majorité de la population a intérêt à s’en débarrasser. Et les travailleurs seront ceux qui mèneront ce combat jusqu’au bout parce qu’ils n’ont rien à perdre et sont les ennemis directs des capitalistes.

                                 Pierre ROYAN (Lutte ouvrière n°2629)

La Réunion : l’abolition de l’esclavage, un résultat de la mobilisation révolutionnaire des opprimés


Abolition de l’esclavage :
Souvenons-nous des « géants de 1848 »

 

Il y a 170 ans la révolution ouvrière de février 1848 instaurait la 2ème République en jetant à bas la monarchie de Louis-Philippe, dernier « roi des Français » qui, au service de la bourgeoisie, avait plongé les classes populaires dans la pauvreté.

C’est au décours de ce profond bouleversement politique que les aspirations anti-esclavagistes finirent par déboucher avec le décret du 27 avril 1848, qui ne prit effet à La Réunion qu’après la fin de la coupe, en décembre.

Auparavant, pendant plus de deux siècles, les esclaves ont servi de main-d'œuvre bon marché à quelques gros propriétaires de l'île. Ils leur ont permis, à eux mais aussi aux marchands d'esclaves et aux bourgeois de France, d'accumuler d'énormes fortunes. De nombreuses villes françaises doivent leur développement et leur prestige à la traite des esclaves.

Plus généralement, c'est le système capitaliste lui-même qui s'est développé grâce aux richesses accumulées avec la sueur et le sang de générations d'esclaves. À La Réunion, bon nombre de capitalistes d'aujourd'hui sont les héritiers d'ancêtres esclavagistes.

En 1848, les abolitionnistes ont pu s’appuyer sur l’énergie de la révolution ouvrière pour éradiquer, et cependant pas partout, l’odieuse situation des esclaves considérés comme des biens meubles. Ce fut un considérable pas vers l’émancipation et en même temps, la généralisation du salariat, forme moderne de l’exploitation capitaliste.

En 2018, la classe ouvrière reste la classe sociale qui peut abolir les privilèges de notre époque si elle utilise son arme de classe : la grève et son organisation dans les lieux où se produisent toutes les richesses de la société.

Lutte de classe, numéro de décembre, lisez la revue de Lutte ouvrière


Lutte de Classe n°196 de décembre 2018 éditée par Lutte ouvrière



Au sommaire

-Les révolutionnaires et le mouvement des gilets jaunes

-Le 48e congrès de Lutte ouvrière

-Les relations internationales

-La situation intérieure

-Motion : Notre participation aux élections européennes

-Discussion sur les textes d’orientation (extraits)

-Interventions des groupes invités (extraits)

-Conclusions

-Elections européennes – Correspondance entre Lutte ouvrière et le NPA

Notre revue est vendue dans la vente militante mais également à Argenteuil à la librairie du Presse-papier, 28 avenue Gabriel Péri

Argenteuil, salle des fêtes, les propriétaies privés feront ce qu'ils voudront


Ils nous préparent un avenir obscur…



Les conseillers d’opposition Marie-José Cayzac et Frédéric Lefebvre-Naré, au nom du Comité Jean Vilar ont engagés des recours juridiques auprès du tribunal administratif dans l’affaire « Cap Héloïse ». Au cœur du différend juridique, la nature de l’opération effectuée entre la municipalité d’Argenteuil et le promoteur Fiminco.
         Pour la municipalité, il ne s’agit dans cette opération que d’une simple vente de terrain, mais elle n’a eu de cesse de mettre en avant l’intérêt de ce projet pour le territoire, et les pressions qu’elle aurait effectuées auprès dudit promoteur pour qu’il modifie son projet.
         Voilà ce qu’écrit Frédéric LN sur son site « Engagés pour Argenteuil » en s’adressant à la municipalité : « Votre avocat, et celui du promoteur Fiminco, nous expliquent à longueur de pages que ce n’est pas votre projet, que ce n’est pas non plus celui de votre prédécesseur, mais un projet purement privé, qui n’a aucune dimension de service au public, et que la location de la salle à la Municipalité qui elle-même la mettrait à disposition des associations, ne constitue qu’une pure hypothèse, rien de ce type n’ayant été conclu, contrairement à ce que M. Savry déclarait en réunion publique. Alors c'est logique, puisque c’est purement privé et que vous ne vous en mêlez pas, que vous n’ayez pas répondu, depuis 6 mois, à la demande de rendez-vous du comité Jean Vilar ou à la proposition de l’association ARBRES… »
(Passage en italiques effectué par nos soins)

         « La location de la salle à la Municipalité qui elle-même la mettrait à disposition des associations, ne constitue qu’une pure hypothèse, rien de ce type n’ayant été conclu ». Ce n’est pas éloquent cela ?
         Qu’en pensent les associations ? Qu’en pense la population d’Argenteuil ?

Argenteuil : défense de Jean-Vilar, un refus massif du projet municipal de destruction de la salle des fête


Un pourcentage massif de refus de 85-90% chez les anciens

 
Simple d'usage ! Utile ! A rénover d'urgence

Chaque jour, le tract que nous avons publié in extenso hier (https://lo-argenteuil.blogspot.com/) est distribué cette semaine à l’entrée des banquets des anciens salle Jean Vilar. Il reçoit un excellent accueil lorsque nous évoquons notre refus de la démolition de cette salle. Nombreux parmi ceux qui ne l’ont pas fait jusqu’à présent qui signent la pétition qui réclame la rénovation urgente de cet équipement auquel de très nombreux Argenteuillais sont attachés.
         C’est de bonne augure pour l’issue du combat du Comité Jean Vilar auquel nous adhérons.
         Les candidats aux futures élections municipales d’Argenteuil de mars 2020 devraient commencer à y réfléchir. Le refus du projet « Cap Héloïse » risque d’être alors au cœur des réactions de la masse des électeurs locaux.

mercredi 19 décembre 2018

Pour que les salaires et les pensions augmentent il faudra contraindre le patronat


Sur les réactions du grand patronat à la prime, l’exemple de la région de Belfort



Macron, dans son discours, a encouragé les entreprises à verser une prime exceptionnelle de « fin de d’année » de 1000 euros aux salariés, si elles en ont les moyens.
Un journaliste de la radio France bleu Belfort a enquêté sur ce que comptent faire les grandes entreprises de la région, celles justement qui ont les moyens. PSA et GE, « deux PME » qui ont les moyens, verront en Janvier si cette prime est possible. Lisi Automotive n’a pas encore pris de décision. « Nous attendons de voir par exemple quelles sont les tranches de salaire éligibles à cette taxe défiscalisée » a déclaré la direction. Alstom et Reydel à Rougegoutte n’envisagent pas de donner cette prime.
Les gilets jaunes ont contraint le gouvernement à faire des promesses pour calmer leur colère. Pour les concrétiser, les travailleurs ne peuvent compter que sur leur mobilisation. Et ils ont le pouvoir de paralyser pas seulement des rond-points mais toute l'économie.

Blocages, ronds-points, Castaner joue les gros bras


Blocage ou pas, la colère se manifestera à nouveau


Castaner, le ministre de l’Intérieur, est pressé d’en finir avec la contestation des gilets jaunes. Il a promis que tous les ronds-points et autres blocages seraient dégagés par les forces de « l’ordre ». Et depuis deux jours, les opérations d’évacuation se multiplient.
Le gouvernement mise sur le fait que le mouvement s’est suffisamment affaibli pour y mettre un terme par la force. Mais ce qui est sûr, c’est que ce ne sont pas les mesures annoncées, bien insuffisantes pour en finir avec les fins de mois difficiles et qui ne coûtent rien au grand patronat, qui éteindront la colère. Elle se manifestera à nouveau, d’une manière ou d’une autre.