lundi 3 décembre 2018

Sanofi : Le gouvernement la soigne tout particulièrement


Aux petits soins



Sanofi, qui a affiché près de 7 milliards d'euros de profits en 2017, vient d'obtenir du gouvernement l'autorisation d'augmenter largement les prix de cinq de ses médicaments. Une autorisation nécessaire pour que les médicaments soient remboursés par la sécu. Par exemple, l'Hydrocortancyl en version injectable passera en janvier de 3 € à 5,12 €, soit 70 % d'augmentation. Sachant que plus de 400 000 flacons avaient été vendus l'an dernier, cela pourrait rapporter à Sanofi un bénéfice supplémentaire de quelque 500 000€ puisés dans les caisses de la Sécurité sociale !
Et ensuite, on viendra expliquer aux travailleurs que ces caisses sont vides !

Transport en commun gratuits, la seule perspective


Mettre fin à un gigantesque gâchis social



Comme nous avons pu une nouvelle fois le constater ces jours derniers, la validation manuelle des « pass Navigo » engendre de longues queues en fin ou en début de mois, de quoi faire « criser » tous les travailleurs en particulier, obligés d’en être munis.
La validation par internet n’est pas si simple.
         Mais pourquoi se compliquer la vie alors que celle-ci pourrait être si simple au niveau des transports en commun !
         Il faut la gratuité des transports en commun, et pour commencer ceux des métropoles.
         Avec elle, ce serait :
         Finie la perte de temps pour fabriquer, recharger, contrôler les titres de transports.
         Finis les tourniquets en tous genres que l’on multiplie à l’infini.
         Finis les problèmes afférents à cette question !
         Finies les brigades de contrôle !
         Résultat : une immense économie matérielle et sociale de dépenses qui bénéficient surtout aux fabricants de ce genre de matériels.
         Résultat : bien davantage de décontraction dans les transports, et une économie de moyens humains que l’on pourrait à nouveau diriger pour la présence de personnels disponibles dans les gares.

Argenteuil « emprunts toxiques », 1er avril au 1er décembre


On y croit ! On y croit ! On y croit !

 
Vu de loin, on ne dirait pas que ce sont de joyeux plaisantins

La dernier conseil municipal a voté la mise en place « d'une mission d'information et d'évaluation sur les emprunts », oui vous savez les « fameux » emprunts « toxiques » ! Suite à la demande d’une « commission d’enquête » demandée lors du précédent conseil par Frédéric Lefebvre-Naré.
         Pour Georges Mothron, sans rire, « ça permettra que tout le monde ait les éléments, et d'éclairer un certain nombre de supputations. La commission pourra avoir toutes les confirmations qu'elle souhaite, de la collectivité et de nos partenaires extérieurs. Le Maire, président de droit de la commission, proposera à l'opposition de désigner un des leurs comme vice-président. L'opposition a désigné comme membres MM. Bénédic et Lefebvre-Naré. Nous désignons Mme Charaix, MM. Péricat, Abrinas, Clavel, Métézeau. C'est important, j'aurais dû demander cette commission plus tôt.".
Une mission de six mois maximum, contrôlée par la municipalité, laquelle eut une responsabilité directe dans la souscription de ces emprunts « toxiques » à partir de 2002, soit il y a plus de 15 ans !
Oui on y croit !
         Un des hommes de la bourgeoisie ne disait-il pas « quand on veut enterrer une question, rien de mieux que de créer une commission ».
         Dans tous les cas, une chose est sûre, pas besoin d’une mission ou d’une commission pour savoir que par ces emprunts, le système financier a pompé des millions et des millions supplémentaires dans les finances de la Ville d’Argenteuil.
         Quant à ladite commission, ses conclusions, les Argenteuillais pourront encore les attendre dans cinquante ans !

dimanche 2 décembre 2018

1er octobre, à Paris comme ailleurs, une nouvelle journée de mobilisation


Salariés exploités, chômeurs attaqués, retraités ponctionnés,
C’est tous ensemble qu’il faut lutter !



A Paris, la présence des « gilets jaunes » était impressionnante dans les différents quartiers. De retour de notre cortège, j’en ai croisés, groupes de  « gilets jaunes » plus ou moins importants, sur la chaussée ou sur les trottoirs. Leur présence marquait les rues de la capitale.
         Pour notre part, Lutte ouvrière, nous avons défilé de République à gare de Lyon derrière une banderole réclamant la hausse des salaires, des pensions et des allocation que les travailleurs ne pourront obtenir que par « la lutte ». Notre cortège rassemblait plusieurs centaines de manifestants, en tout cas plus de 500.
Nous reviendrons sur tout cela dans les jours qui viennent. DM



La Réunion : Troisième acte, trois fois rien !


Toujours rien sur les salaires, les retraites et les allocations

Girardin prétendait qu’on allait voir ce qu’on allait voir sur le pouvoir d’achat lors de sa dernière rafale d’annonces vendredi 30 novembre au soir. Et bien on a vu : toujours rien sur les salaires, les retraites et les allocations.
Oh les trois discours, le sien et ceux des présidents du département et de la région, poussés au pupitre pour faire leur réapparition après 14 jours de crise, ont bien porté sur la vie chère.
Melchior signale que le département ne peut pas assurer seul l’aide aux 120 000 familles en difficulté, l’État doit mettre la main à la poche et recentraliser le RSA. Signifiant qu’il avait prévenu sur le risque d’une crise comme celle qui a éclaté ces derniers jours, il rappelle qu’en 2012 l’urgence sociale avait fait l’objet d’un livre blanc, sans aucun résultat.
Robert, bat modérément sa coulpe à propos de sa responsabilité dans la survenue de la crise actuelle. Ne voulant pas rester le seul maudit de l’affaire il veut créer un Conseil consultatif citoyen, tiré au sort, pour préparer des référendums d’initiative populaire.
En attendant, il a trouvé l’arme de destruction massive contre les prix trop élevés : supprimer les coûts de transport des marchandises, en assurant la continuité territoriale comme si La réunion était collée à la France. Ce serait 350 millions d’euros annuels financés par la région, l’État et l’Europe.
La ministre, elle, veut ripoliner l’Observatoire des prix et oh revoilà les citoyens tirés au sort, 50 précise-t-elle, qui y seront associés. Elle prétend qu’aucun produit ne devra échapper à la surveillance, aucun produit ne doit « passer sous le radar ».
Ce qui passe sous le radar, ce sont les profits des grosses entreprises, particulièrement celles de la distribution. Le tour de passepasse consiste à faire semblant de s’en prendre à la vie chère sans écorner les profits capitalistes. Le contribuable paiera ! Il faut juste répartir l’addition sur davantage de monde pour que ça semble moins douloureux.
Être au service du grand patronat impose à ses zélés valets quelques élucubrations et gesticulations. Mais l’enfumage n’a jamais fait disparaître les besoins des travailleurs et de la population pauvre.


Restos du cœur : baromètre d'une société dans l'impasse


Qui sème la misère finira bien par récolter la colère



Les Restos du cœur ont ouvert leur 34ème campagne d'hiver. À leur création en 1985, ils avaient accueilli 70 000 personnes. Pendant l'hiver 2017, ils étaient 860 000 à y faire appel. Et ils sont de plus en plus jeunes. En 2017, la moitié d'entre eux avaient moins de 25 ans et 38 % étaient mineurs. Cela mesure l'augmentation du dénuement en 30 ans qui s'est aggravée en même temps que le chômage et la précarité.
A force de semer la misère, les dirigeants de cette société vont récolter la colère. Une récolte bien méritée !

Argenteuil, des équipements municipaux à utiliser au maximum, en plus et pas en moins …


Pour cela, cela demande une action forte



Un point du dernier conseil municipal portait sur la « fin du service de halte-garderie du samedi » à la ludothèque « le Coffre à jouets ».
         Le point était présenté par Philippe Métézeau, l’adjoint en charge du secteur de la petite enfance. Comme il l’a déclaré en commentant hier un article de notre blog sur la fermeture du service « Séniors at Handicap » le samedi matin à la mairie d’Argenteuil, il nous justifiera à nouveau cette fermeture par A+B et chiffres à l’appui, par l’insuffisance de l’utilisation de ce service d’halte-garderie à la ludothèque le samedi.
         Oui bien sûr, il y a certes sans doute les chiffres limités de la fréquentation actuelle. Mais pourquoi ne pas prendre la question par un autre bout : comment augmenter cette fréquentation ? Quelles actions de la part de la municipalité pour y parvenir ?
         Surtout lorsqu’il s’agir du samedi qui « rencontre » nous dit-on « très peu de succès » aujourd’hui, mais qui a priori pourrait en prétendre à bien davantage.
         Oui, mais pour faire fonctionner au mieux un équipement municipal, cela demande des actions particulières, et des personnes pour approfondir le sujet.
         Et ce n’est pas seulement vrai pour la Ludothèque.

Services publics utiles à la population en déliquescence


Voie rouge contre carte blanche

Nous avons évoqué la commission d’enquête venue sur Argenteuil pour proposer des solutions concernant les services publics. Nous nous sommes moqués un peu des mots ronflants dont elle se sert : elle aurait « Carte blanche » et le « champ libre » pour agir.
         Dans les jours qui viennent, il y aurait une réunion de bilan avec ceux que ces gens-là ont consultés.

         Deux photos que nous apportons pour aider à leur réflexion.

Vendredi 30 novembre, centre CPAM rue de la poste prolongée



Samedi 1er décembre, gare d’Argenteuil, rechargement du pass navigo



Hôpital de Beaumont sur Oise : défendons un service public essentiel à la population :
Pour la défense et le développement de l’offre de soins à l’hôpital de Beaumont sur Oise
Rassemblement Mercredi 5 décembre 18 à 14 heures 30 à l’entrée de l’hôpital