samedi 1 décembre 2018

Augmentation générale des salaires, des pensions et des allocations !


Paris :  Manifestation contre le chômage et la précarité

à 14h00

Rendez-vous : Place la République

Comme chaque année, les organisations de chômeurs appellent à manifester le 1er décembre contre le chômage et la précarité, pour le droit au travail et à un revenu de remplacement pour tous les privés d’emploi. Dans le contexte de la mobilisation des gilets jaunes, la CGT se joint à cette manifestation, pour les augmentations de salaires nécessaires au monde du travail.
Lutte ouvrière s’associe à cette manifestation. Contre le chômage, interdiction des licenciements et répartition du travail entre tous ! Pour notre survie, augmentation générale des salaires, des pensions et des minimas sociaux, qui doivent suivre l’évolution des prix !
A Paris, la manifestation partira de la place de la République à 14h.




Propositions de slogans pour la manifestation du 1er décembre

Augmentation générale des salaires, des pensions et des allocations !

Les prix augmentent,
Augmentez les salaires, les pensions et les allocations !

Salariés exploités, chômeurs attaqués, retraités ponctionnés,
C’est tous ensemble qu’il faut lutter !

Contre le chômage et la précarité
Interdiction des licenciements et répartition du travail entre tous !

Macron et les patrons mènent la guerre sociale,
Préparons la riposte générale

Contre les bas salaires et la précarité
Le combat doit continuer

Crise et spéculation, guerres et interventions, le capitalisme menace la société.
Les travailleurs font tout tourner, à eux de diriger !

Retraités, chômeurs, salariés, public, privé.
Macron fait la guerre sur tous les fronts, Tous ensemble, ripostons !

Du gilet jaune contre l’inflation
Au drapeau rouge pour la révolution

Le capitalisme est en faillite
Pour sortir de la crise,
Faut pas le réformer
Il faut le renverser


Le capitalisme, c’est la crise,
Le chômage et la guerre
La révolution nous coûtera moins cher.


Ile de la Réunion

Quel objectif pour les travailleurs ?

D’ores et déjà le gouvernement, le préfet, les hommes politiques locaux se montrent plus sensibles aux demandes de baisse des cotisations sociales et fiscales, à l’effacement des dettes sociales des entreprises, des aides directes, etc.
Si les travailleurs ne veulent pas être laissés pour compte, il est temps de faire entendre notre revendication : augmentation des salaires, des retraites et des allocations, et indexation sur les hausses de prix. Il faut que cette revendication s’affiche partout, il faut qu’elle soit discutée dans tous les lieux où nous sommes : sur les barrages, dans nos quartiers, en allant faire les courses et bien sûr sur les lieux de travail.
L’objectif, c’est que personne ne puisse ignorer qu’en imposant l’échelle mobile les travailleurs défendent l’existence de toutes les classes populaires contre l’accaparement des richesses par le grand patronat et les banquiers.

                                                        Lutte ouvrière La Réunion





Salaires : bloqués partout dans le monde


Pour les salaires, travailleurs de tous les pays unissez-vous !



L'Organisation internationale du travail vient de rendre son rapport annuel sur l'évolution des salaires dans le monde. Et celui-ci confirme ce que constatent les travailleurs depuis des années : les salaires sont bloqués. Et ce ne sont que des moyennes !
Aux États-Unis, la croissance des salaires n'a pas dépassé 0,7 % depuis deux ans. Pour l'Europe de l'Ouest, la progression des revenus est tombée à un niveau proche de zéro l'an dernier. En Italie et en Espagne, les salaires baissent carrément.
Dans le même temps, la distribution de dividendes pour les actionnaires à l'échelle de la planète a battu des records en 2017 avec plus de 1 000 milliards de dollars.
C'est à l'échelle de la planète que la bourgeoisie mène la guerre aux travailleurs pour maintenir et même augmenter ses profits. C'est à cette échelle que les travailleurs devront se battre pour défendre leur peau.

Lyon – Raffinerie de Feyzin, quand les protestations se rejoignent


Gilets jaunes et ouvriers du pétrole : même combat !



Le PDG de Total, Patrick Pouyanné, était en visite jeudi 29 novembre à Feyzin, où les travailleurs postés étaient en grève depuis une semaine. Interrogé sur les gilets jaunes, il a osé affirmer « veiller personnellement chaque jour à ce que Total répercute la baisse des cours du brut sur les prix à la pompe », prétendant même qu’il n’y était pas pour grand-chose, « que le marché est très volatile, difficilement compréhensible » et qu’il ne gagnait que 1ct par litre à la pompe. Bref, il joue du même pipeau que son serviteur à l’Elysée : oui on vous entend mais on garde le cap… vers nos profits !
     Au même moment, au rond-point à proximité de la raffinerie de Feyzin, des grévistes ont discuté avec des gilets jaunes, et ensuite certains d’entre eux sont venus au rassemblement devant l’usine destiné à accueillir Pouyanné.
     Lors de la « rencontre » organisée dans le site avec le personnel, Il y avait du monde, grévistes, non-grévistes et bien sûr tous les cadres. Le PDG a su énerver tous les travailleurs présents, en affirmant que les salariés de Total gagnaient en moyenne 65 000 euros par an.
     C’est sûr, avec ses 3,8 millions de rémunérations en 2016, comme rançon des milliards versés aux actionnaires du groupe, Pouyanné fait monter la moyenne !

Lycées en mouvement, toutes les raisons de se mobiliser (A suivre)


Parcoursup, attaques contre l’enseignement professionnel, réforme du bac…

Partout dans le pays, des lycées étaient en mouvement. Dans le Val d’Oise, à Eragny, Franconville, Ermont…

A Pau, des lycéens en colère !



Ce vendredi ce sont des centaines de jeunes venant de différents lycées de Pau qui sont sortis dans la rue pour crier leur colère. Au cœur des discussions il y a les récentes réformes du bac et la loi ORE à l’origine de Parcoursup. Pour eux, derrière ces mesures il y a une forme de sélection sociale où les jeunes des classes populaires seraient encore plus exclus qu’ils ne le sont déjà des études supérieures. Mais on pouvait aussi entendre scander « Macron démission ! » et voir des jeunes portant des gilets jaunes. Pour nombre d’entre eux, leur révolte ne concerne pas seulement leurs études mais toute l’organisation de la société qui est à revoir. Certains entendaient ainsi poursuivre leur action en manifestant le lendemain aux côtés des travailleurs qui se battent pour leur pouvoir d’achat.

Argenteuil conseil municipal : quand le maire dérape


En revanche, le genre de remarque qui n'a pas lieu d'être

 
Il doit avoir besoin d'être conseil...lé

Nous n’avons pas pu assister mardi dernier au conseil municipal. Comme d’habitude, nous pouvons encore nous appuyer sur le compte-rendu du site « engagés pour Argenteuil » :

http://engagespourargenteuil.fr/

Lors de la discussion sur le point 2concernant l’avenir de l’occupation de feu le musée d’Argenteuil, Marie-José Cayzac est intervenue pour dénoncer le « fait accompli » que représente cette affaire, mise en route depuis des mois en catimini, etc.
         Le compte-rendu d’« engagés pour Argenteuil » note alors : « Georges Mothron se prépare à donner la parole à Franck Debeaud « en espérant que ce soit moins minable que ce qu'on vient d'entendre ».
         C’est certes une habitude du maire d’Argenteuil, en particulier à l’égard de Marie-José Cayzac, une femme, d’utiliser publiquement ce genre de formule totalement déplacée.
         Nous avons cherché dans le Larousse, la définition de « minable ». Nous avons trouvé : « Qui est laid, médiocre, insuffisant, mauvais ; d'une pauvreté, d'une médiocrité pitoyable : Toucher un salaire minable. »
         Georges Mothron peut-être en désaccord avec quiconque, mais ce que qu’a exprimé Mme Cayzac, dont nous partageons une large partie de son point de vue, n’était ni laid, ni médiocre, ni insuffisant, ni mauvais, ni pauvre, ni pitoyable !
         A la différence des paroles totalement incongrues et insultantes du premier édile de la Ville qui devrait tout de même donner l’exemple de l’aménité et du respect de tous.

vendredi 30 novembre 2018

La Réunion, manifestation du 1er décembre


Paris :  Manifestation contre le chômage et la précarité

Départ : 14h00 Place de la République
Direction gare de Lyon


Comme chaque année, les organisations de chômeurs appellent à manifester le 1er décembre contre le chômage et la précarité, pour le droit au travail et à un revenu de remplacement pour tous les privés d’emploi. Dans le contexte de la mobilisation des gilets jaunes, la CGT se joint à cette manifestation, pour les augmentations de salaires nécessaires au monde du travail.
Lutte ouvrière s’associe à cette manifestation. Contre le chômage, interdiction des licenciements et répartition du travail entre tous ! Pour notre survie, augmentation générale des salaires, des pensions et des minimas sociaux, qui doivent suivre l’évolution des prix !

A Paris, la manifestation partira de la place de la République à 14h.

Rejoignez le cortège de Lutte ouvrière !



A lire aussi

L'article du journal Lutte ouvrière qui appelle à la manifestation : https://journal.lutte-ouvriere.org/2018/11/28/1er-decembre-mettre-les-re...            


La colère des travailleurs de la Réunion ne retombe pas



Une marée de gilets jaunes a accueilli la ministre des Outre-mer, Girardin, à l'aéroport de la Réunion mercredi. Sur un rassemblement, elle a tenté d'amadouer les manifestants par des paroles lénifiantes : « Vous souffrez depuis de nombreuses années... », « Vous avez droit à plus de justice » a-t-elle déclaré. Oui ! Et maintenant les travailleurs réunionnais demandent des comptes.
Face à la mobilisation, la ministre et le préfet organisent des rencontres et des discussions. Pour ne pas être les laissés pour compte, pour ne pas laisser les représentants du patronat local parler à leur place et tirer les marrons du feu, les travailleurs réunionnais devront mettre en avant leurs exigences propres : l'augmentation des salaires, des pensions et des allocations et leur indexation sur la hausse des prix.

SMIC : Philippe droit dans ses bottes… pour l’instant


Loin du compte



Interrogé par Jean Jacques Bourdin mercredi 27 novembre, le premier ministre Edouard Philippe a affirmé qu'il n'y aurait pas de « coup de pouce » au SMIC au 1er janvier prochain : le gouvernement, qui ne veut surtout pas déranger le grand patronat, ne revalorisera son montant que de l'inflation officielle, soit largement moins que l'augmentation des carburants, du gaz, des fruits et légumes, et de la quasi-totalité des dépenses obligatoires.
Avec un smic à 1188 € nets (à condition de travailler à temps complet), comment peut-on faire autre chose que survivre ? Les travailleurs ne demandent pas l'aumône, mais de pouvoir vivre et de pouvoir faire vivre leur famille dignement de leur travail, Mais pour cela il faudra qu'on se mobilise pour imposer de prendre sur les profits accumulés par les grands actionnaires des grandes entreprises et des banques.

Étudiants étrangers rackettés


Un plus de plus de 1500 % !



Le premier ministre a annoncé la hausse des droits d'inscription pour les étudiants étrangers extra-européens, dès la rentrée prochaine. L'inscription en licence passera pour ces étudiants de 170 à 2770 euros, et à 3770 en master.
Présentée, sans rire, comme un moyen d'augmenter le prestige et l'attractivité des universités françaises, cette mesure va mettre un obstacle insurmontable pour beaucoup d'étudiants étrangers venus de pays pauvres ou issus de milieux modestes.
Philippe et compagnie nous parleront ensuite du rayonnement du pays dans le monde, de l’importance du réseau de l’Alliance française… Quant à l’accueil d’étudiants français dans les pays concernés, cela sera sans conséquence ?
L'État français aurait les moyens de financer les facs sans racketter les étudiants : en prenant ne serait-ce qu'une partie des profits faits par les multinationales françaises sur le pillage de l'Afrique.