lundi 25 juin 2018

François Pinault, l’inquiétude d’un grand patron : la crainte d’être demain emporté par la Révolution ?


Quand un grand patron se penche sur les « petites gens »



Le propriétaire du groupe de luxe Kering, François Pinault, a déclaré qu'Emmanuel Macron « ne comprend pas les petites gens ».
« J'ai peur qu'il mène la France vers un système qui oublie les plus modestes » a ajouté sans rire celui qui est un des plus riches milliardaires du pays. Cet ancien soutien de Chirac et de Hollande préfère, semble-t-il, des présidents moins provocants. Sans doute craint-il que les provocations perpétuelles de l'ancien banquier d'affaires déclenche la colère populaire. Une saine colère qui, en se généralisant, balayerait à la fois Macron et sa bande et du même coup les Pinault et consorts, ainsi que les politiciens qui les servent.

Eglise catholique : cachez la réalité que je ne saurais voir


Un directeur d'école catholique renvoyé pour n'avoir pas su se taire.

 
Cachez ces scandales que je ne saurais voir

Un directeur de collège catholique dans le Gard vient d'être licencié, bien que nombre de parents d'élèves le soutiennent. Un élève avait été violé et tabassé par d'autres qui ont filmé la scène. Quand le directeur l'a su, il est allé dénoncer les faits à la gendarmerie.
Mais ses supérieurs auraient visiblement préféré qu'il se taise ou n'en parle qu'aux autorités catholiques qui ont, elles, l'habitude de faire passer leurs abus sous le tapis !

Argenteuil : Comité Jean Vilar, une belle initiative


Le déjeuner sur l’herbe




Samedi midi, le Comité Jean Vilar organisait son premier pique-nique dans « L’île ». Une cinquantaine de ses membres y ont participé, dans la joie et la bonne humeur.
         Son premier pique-nique, car le lieu s’apprête encore à ce genre de festivités qui montrent toutes possibilités de cet espace marqué par les Impressionnistes, et qui, malgré les opérations calamiteuses dont il a été l’objet, a encore aujourd’hui de beaux restes qui ne demandent qu’un grand lifting.
         Bien d’autres initiatives du même genre auront lieu, on n’en peut douter, sur cet espace. Elles ne feraient que faire revivre la destination première de cet espace marqué non seulement par la peinture, mais par les concerts, et les grandes fêtes qui le marquèrent jusqu’à une date relativement récente.

Argenteuil, à côté du complexe Jean Vilar, une salle en plus, mais certainement pas à la place !


Et si en plus il y pleut

 
Elle ne prend pas déjà l'eau tout de même !

Lors du prochain conseil municipal de vendredi, la municipalité devrait faire voter une dénomination pour la structure provisoire installée au Val-Nord qui a été montée à grands frais dans le cadre des manœuvres du « projet Héloïse ». Le nom choisi serait celui d’ « atrium ».
         Comme nous sommes curieux, nous sommes allés chercher la définition de ce terme dans l’encyclopédie Wikipédia. Celle-ci le définit comme « la pièce centrale de la maison, ouverte au centre du toit pour recueillir les eaux de pluie par le compluvium et laisser entrer la lumière. »
         Nous ne savons pas si cette tente prendra l’eau et laissera entrer suffisamment de lumière.
         Ce que nous savons avec assurance c’est qu’elle ne peut pas absolument répondre aux exigences de la grande majorité des évènements organisés sur Argenteuil, d’où la nécessité de la pérennisation de la salle des fêtes municipale jean Vilar qui, elle, a fait ses preuves et qui ne demande en conséquence qu’à être rénovée profondément.

A15 fermé des moyens pas mis pour aider à la circulation dans « l’entonnoir »


La belle formule d’une lectrice : Argenteuil est un « entonnoir »

 
Ce n'est pas à Argenteuil, mais c'est tout comme !

Samedi, Argenteuil a connu à nouveau une journée de circulation difficile, l’A15 étant fermé dans le sens Province-Paris pour permettre les manipulations d’un énorme engin de levage sur le viaduc de Gennevilliers.
         On ne peut pas dire que la municipalité et l’Etat aient mobilisé de nombreux policiers pour fluidifier le trafic.
         En revanche, nous avons pu constater que lorsque des policiers organisaient la circulation, comme cela s’est fait au grand carrefour du pont, en bas de Gabriel Péri, cela facilitait nettement les choses.
         En l’occurrence, il s’agissait de policiers municipaux qui en avaient pris apparemment eux-mêmes l’initiative.
         Ce genre de choses ne peut pas être organisé et généralisé en pareilles circonstances ?

dimanche 24 juin 2018

Salaires, public, privé, ensemble, il va falloir lutter


Fonctionnaires : salaires toujours bloqués

Sans surprise, le secrétaire d’État à la Fonction publique Olivier Dussopt a annoncé lundi 18 juin une nouvelle année de blocage du salaire des fonctionnaires. En dix ans, la valeur du point d’indice, qui sert de base au calcul des rémunérations de ces plus de 5 millions de salariés, n’aura augmenté que de 0,6 %.
Pour justifier ce nouveau report, le gouvernement met en avant des mesures anecdotiques, sur la hausse du remboursement des frais de mission, la remise en route du plan de rattrapage très insuffisant adopté sous Hollande ou encore une amélioration de la compensation de la hausse de la CSG. Mais la réalité est que le pouvoir d’achat des fonctionnaires va une nouvelle fois baisser, de même souvent que leur salaire net, avec la hausse des cotisations retraite qui se poursuit.
Non seulement le gouvernement s’oppose à ce que les salaires suivent ne serait-ce que l’inflation officielle, mais il prépare ouvertement des attaques massives. Après la mise en place depuis le 1er janvier du non-remboursement d’un jour de carence en cas d’arrêt maladie, l’objectif affiché du gouvernement est de supprimer 120 000 postes d’ici la fin du quinquennat.
De plus, Macron veut encore augmenter la précarité, qui touche déjà plus d’un million de salariés de la fonction publique : non-remplacement des fonctionnaires partants, embauche au compte-gouttes avec des contrats courts, changement du statut des fonctionnaires pour les rendre encore plus corvéables.
Ce que le secrétaire d’État à la Fonction publique appelle introduire de la souplesse et de la liberté n’est rien d’autre que ce que veut faire le gouvernement aux cheminots de la SNCF et ce que met en œuvre le patronat contre l’ensemble des salariés. Il s’agit de faire disparaître les protections collectives, pour atomiser les travailleurs, les payer toujours moins tout en augmentant le travail qu’ils doivent fournir.
Fonctionnaires ou pas, c’est l’ensemble des travailleurs qui sont attaqués par ce gouvernement. C’est tous ensemble qu’ils pourront y répondre.

                                                  Gilles BOTI (Lutte ouvrière n°2603)

 


 
Jeudi 28 juin
Journée interprofessionnelle de mobilisation
Allons dire « bravo » à tous ceux qui ont engagé la lutte et à ceux qui les rejoindront
 

Grève des cheminots : toujours dans l’action. Une action parmi tant d’autres


Les cheminots toujours présents et déterminés

 


Vendredi 22 juin, près de trois cent cheminots grévistes et sympathisants de la grève se sont retrouvés en gare d’Orléans. Une cinquantaine étaient venus de Saint-Pierre des Corps, et presque autant de Vierzon, pour cette action régionale. Après l’assemblée générale, le cortège, bruyant et joyeux, coloré de drapeaux, banderoles, pancartes et fumigènes, s’est élancé sur la nationale 20, pour une heure de manifestation en direction de la gare des Aubrais, à trois kilomètres.
En chemin, les grévistes se sont invités quelques instants à la direction de SNCF Réseau, qui a bien été obligée de prendre acte de leur détermination. À cette occasion, des salariés d’un concessionnaire automobile, un instituteur, sont sortis manifester leur soutien, l’un deux a même fait un bout de chemin avec les manifestants. Plus loin, c’est le PRS (le plus gros centre d’aiguillage) puis la gare des Aubrais qui ont été envahis. La manifestation s’est terminée par un barbecue. Dans une ambiance fraternelle, les grévistes ont pu y discuter de la suite et des perspectives du mouvement, qu’un bon nombre est motivé pour continuer après juin.
Et, pour commencer, bien des manifestants se sont donné rendez-vous jeudi 28 juin, pour la manifestation interprofessionnelle : "tous ensemble !"

Argenteuil : démission d’un adjoint (suite)


« Difficile à gérer comme un jeune loup » (proverbe iranien)

 
Une équipe pour le moins pas très stable

Le Parisien-95 est revenu hier sur la démission du conseil municipal d’Argenteuil, démission-surprise pour le commun des mortels, du jeune et fringant Mickaël Camilleri.
         On y rappelle qu’après avoir été adjoint-au-maire au logement et au développement économique, il n’était plus qu’adjoint à l’« innovation technologique ». Pour ceux qui connaissent les arcanes de ce petit monde, le signe incontestable d’une certaine rétrogradation.
         On y rappelle aussi, ce qui nous avait totalement échappé, que le Mickaël en question avait été le directeur de campagne de Georges Mothron pour les élections municipales de 2014.
         Au Parisien, toujours dans la délicatesse, ce dernier a déclaré que si son ancien adjoint « avait été brillant en campagne », « il avait été difficile à gérer par la suite ».
         Bref, comme une impression d’un espoir déçu…
         Mais on attend toujours des précisions sur les « compromissions » évoquées par le démissionnaire.
         On en apprendra peut-être davantage lors du prochain conseil municipal du vendredi 29 juin prochain…