dimanche 8 avril 2018

Bolloré, de Vivendi, Havas, Canal+,… , n’aime vraiment pas ce qui lui déplaît sur le petit écran


La liberté certes, mais de contrôler la presse

Tellement de richesses...
France Télévision est actuellement poursuivie par le milliardaire Bolloré, qui possède entre autres une partie de Vivendi, Havas, Canal + et de nombreuses propriétés et entreprises en Afrique.
Bolloré poursuit France Télévision pour avoir diffusé un reportage dans « Complément d’enquête », qui relevait notamment des participations de Bolloré dans des entreprises africaines dont les sous-traitants emploient des enfants, sans vêtements de protection, vivant dans des logements insalubres.
Ce monsieur qui est habitué à s’acheter des organes de presse comme on s’achète une chemise entend bien interdire toute révélation sur ses affaires les plus louches.

Suisse, pas au-dessus de la misère


La face cachée de l’opulence



La Confédération helvétique, qui selon les statistiques apparaît comme l'un des pays les plus riches du monde, dénombre près de 600 000 personnes, soit 7% de la population, sous le seuil de pauvreté. Cela touche bien au-delà des chômeurs en fin de droits, dont le nombre s’envole, ou les saisonniers de l’hôtellerie et de la restauration. Un Suisse sur cinq ne peut faire face à un imprévu. 37% sont dans l’incapacité d’épargner et une partie d’entre eux est contrainte de s’endetter. Car si les salaires nominaux sont élevés, le coût de la vie  est si vertigineux  qu’il faudrait  pouvoir mettre de côté pour acheter des médicaments pour sa retraite, etc.
Derrière la vitrine, il y a l’exploitation et l’inégalité croissante.

Fête de Lutte ouvrière Presles 2018, les 19, 20 et 21 mai


Elle approche

Cette entrée à 12 euros, jusqu'à ce soir...

Bonjour,

La fête de Lutte ouvrière à Presles approche. Elle aura lieu les 19, 20 et 21 mai prochains lors du week-end de la Pentecôte. L’anniversaire de Mai 68 y occupera une place importante, et nous espérons bien les luttes se développant. Pour le reste, vous retrouverez la fête que vous connaissez, chaleureuse, culturelle, et fraternelle.

https://fete.lutte-ouvriere.org/

         Sur place, le billet d’entrée pour les trois jours coûtera 20 euros. L’entrée est gratuite pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans. Du 9 avril au 13 mai, son prix sera de 15 euros, mais si vous l’achetez avant ce soir minuit, il vous en coûtera seulement 12 euros ! Un sms ou un message internet sur mes coordonnées suffit. Par ailleurs des bons de réduction sont également en vente. Un bon acheté maintenant coûte 4 euros et permettra d’acheter pour 5 euros sur place. Une réduction de 20 % ! C’est merveilleux !

         Donc, vous pouvez me passer les commandes. Si vous payez en chèques, ceux- ci sont à libellés à l’ordre de « Lutte ouvrière la fête ». 

         A bientôt, et

                   Salut et fraternité,

                                                         Dominique

samedi 7 avril 2018

Grève des cheminots, lundi 9, tous à Paris, à 13 heures, place des Invalides


 
Tous devant l’Assemblée nationale lundi 9 avril 2018 à 13 h
Communiqué de l’Union régionale CGT Ile-de-France 

Depuis plusieurs semaines, avec détermination, dans l’unité ou non, de nombreux salariés du privé comme du public, retraités, privés d’emploi, étudiants, se mobilisent pour refuser les politiques gouvernementales et patronales et porter d’autres perspectives sociales.

Défense et développement des services publics, rémunérations, emploi, conditions de travail réforme du bac et la sélection dans les universités.

Depuis début avril, les mobilisations s’intensifient et touchent une multitude d’entreprises et établissements : Cheminots, énergéticiens et gaziers, salariés de la filière déchets, de Carrefour, de la santé et de l’action sociale sans oublier les étudiants.

Le gouvernement comme le patronat refusent d’écouter, et ne répondent que par le mépris, et la mise en opposition.

Pour mettre un terme à ces politiques de destruction sociale du gouvernement, pour que le patronat réponde aux revendications des salariés, il nous faut encore accentuer l’ampleur des mobilisations et faire converger les luttes.

C’est en ce sens qu’à l’occasion de l’ouverture du débat parlementaire sur le projet de loi pour Un Nouveau Pacte Ferroviaire, l’Urif CGT appelle à un rassemblement interprofessionnel, 

Lundi 9 avril 2018 à 13h devant l’Assemblée Nationale.

Direction de la SNCF, gouvernement, médias, opérations enfumage en tous genres. Argumentaire


Farces et attrape-nigauds

Face à la mobilisation de cheminots, la direction de la SNCF et le gouvernement, relayés complaisamment par les médias, ont multiplié manœuvres et mensonges, sans grand succès.

En marche…  vers la privatisation

Le plan gouvernemental veut transformer la SNCF en «société anonyme». Mais on a vu Élisabeth Borne, la ministre des Transports, prétendre avec aplomb quen aucun cas la privatisation de la SNCF n’était possible. Cest exactement le même engagement quavaient pris ses prédécesseurs, par exemple à propos de France Télécom ou d’EDF-GDF.
On sait que les promesses n’engagent que... ceux qui y croient.

Service privé

Élisabeth Borne a aussi annoncé que l’ouverture à la concurrence ne s’effectuerait pas par ordonnances. Mais il ne s’agit en aucun cas d’un recul, puisqu’elle en a confirmé le calendrier: à partir de 2019 pour les TER et 2020 pour les TGV.
Cette mise en concurrence ne vise qu’à permettre à des capitalistes privés de faire main basse sur les secteurs rentables du ferroviaire, quitte à abandonner les autres. Avec ou sans ordonnances, tout est à jeter dans le plan Macron!

Fourchettes, clopinettes  et sac à dos

La ministre prétend que, dans le cas de perte de marché par la SNCF, les cheminots seraient transférés au privé avec un «sac à dos social».
Avec les attaques prévues contre les cheminots dans le plan Macron, et en particulier la suppression du statut qui offre une certaine garantie de l’emploi, le fameux sac à dos n’aura plus que les bretelles!
Mais, contrairement à ce que pense le gouvernement, l’affaire n’est pas dans le sac!

Retenues  sans retenue

La direction de la SNCF a annoncé des pénalités financières supplémentaires à l’encontre des grévistes: elle a décidé de compter des repos comme jours de grève, même dans le cas d’une grève par intermittence.
Cette annonce a au moins le mérite de battre en brèche l’un des nombreux préjugés véhiculés sur les cheminots, qui affirme qu’ils sont payés pendant leurs grèves. Mais en plus, la direction va peut-être finir, avec ses provocations, par obtenir le résultat inverse de celui escompté: convaincre de plus en plus de cheminots de partir en grève pour de bon sans trêve ni repos.

Zéro de conduite

Dans le but de dissuader les cadres du secteur traction de rejoindre le mouvement de grève et de les inciter à remplacer les grévistes, la direction leur a octroyé une prime «pour conduite occasionnelle» de 150 euros par mois, avec effet rétroactif depuis janvier.
Vu le nombre de trains en circulation le 3 avril, Pepy a peut-être cassé sa tirelire, mais pas la grève!

Mission impossible

La SNCF a aussi tenté de mobiliser sa hiérarchie pour défendre auprès des cheminots l’attaque du gouvernement. Mais comment défendre un plan qui prévoit la suppression des quelques droits que possèdent encore les travailleurs du rail? Comment défendre un plan qui veut encore accélérer les suppressions demplois? Comment défendre un plan qui veut faire des cheminots des pions jetables, transférables et corvéables à merci?
Pas étonnant que son opération ait fait chou blanc.

La Défense, deux morts au travail, qui ne font pas la une des médias


Perdre la vie à la gagner chichement

 
Pour ce mythe de la puissance, des centaines de milliers de travailleurs du bâtiment
L’affaire passera peut-être presque inaperçue. Deux ouvriers ont été tués au travail avant-hier jeudi à la Défense, sur deux chantiers différents de la Défense, dont un à plus de 23 heures. L’un avait 22 ans, et l’autre 40.
         Comme si on avait besoin de travailler la nuit sur un chantier !
         La Défense, à Puteaux, est l’emblème du capitalisme dans le pays, où les grands groupes industriels et financiers, construisent à coups de milliards un ensemble de gratte-ciels dans un circuit inextricable mais dont le seul but est de rivaliser avec New-York, Hong-Kong ou Singapour pour l'idée que ces magnats se font de la puissance.
         En revanche, la vie des travailleurs n’y coûte pas cher comme vient de le montrer la mort de ces deux nouvelles vies d'ouvriers.

Argenteuil, agents territoriaux, le travail à la Ville ce n’est vraiment pas la santé


La santé des travailleurs ? Vous n’y êtes pas…

 
Très vite dit
Le maire d’Argenteuil croit dur comme fer qu’il peut anticiper ce que sera dans quelques mois la politique de Macron à l’encontre des travailleurs de la fonction publique. Le salaire au mérite et les primes ont ses faveurs. Ainsi, il défend bec et ongles sa prime dit de « présentisme » partant en guerre en particulier contre les malades. Les employés municipaux viennent ainsi de recevoir une plaquette justifiant une nouvelle fois cette prime, à l’occasion de la remise de la fiche de paie de mars.
         Partir en guerre contre les malades ?
         Car sur le plan de la santé de ces 2500 travailleurs communaux, pourquoi le service de la médecine du travail de la Ville est-il dans un sale état ? Pourquoi un seul médecin du travail, à mi-temps de surcroît ? Et ce n’est pas la présence d’une infirmière nécessaire, qui peut pallier l’absence du mi-temps complémentaire manquant ! Pourquoi des dossiers médicaux des agents ne contiennent-ils pas, en tout cas, pas systématiquement, les informations qui devraient s’y trouver ?
         La municipalité veut que les travailleurs, malades ou usés, soient présents, un point c’est tout, ou qu’ils le payent. Leur santé, c’est pour elle une toute autre affaire !

Macron, l’hôpital, la santé, il évite les manifestants… mais pas le personnel !


Abondance d’effectifs… mais de police


Le contact... mais pas trop
En tournée de promotion, prétextant la « Semaine de l’autisme », Macron était jeudi 5 avril au CHU de Rouen en compagnie de Buzyn la ministre de la Santé. Plusieurs centaines de manifestants lui avaient préparé un comité d’accueil. Parmi eux bien sûr du personnel de l’hôpital et une grosse délégation de l’hôpital psychiatrique du Rouvray en grève depuis plus de 15 jours. Il y avait aussi des étudiants mobilisés contre la sélection et des délégations d’entreprises environnantes.
Mais le ministère de l’Intérieur avait bien fait les choses et n’avait pas lésiné sur les moyens. En effet un imposant dispositif policier avait été déployé pour bloquer tout accès des manifestants à proximité du bâtiment où Macron devait se rendre.
Le personnel en tout cas était révolté par le nombre de CRS mobilisés pour un discours présidentiel, alors qu’eux-mêmes sont à l’année en sous-effectif constant.
S’il a pu éviter les manifestants, Macron n’a pu échapper au personnel du service visité dont des membres ont tout de même réussi à lui dire tout le mal qu’elles pensaient de sa politique.

Macron a pu éviter les manifestants, mais pas le personnel


Macron se moque de l’hôpital

En visite au CHU de Rouen, Macron a osé dire aux employées de l’hôpital qui protestaient contre sa politique de restrictions budgétaires que les budgets étaient en augmentation.
Mais quand elles lui ont dit de venir voir dans les services comment cela se passait concrètement, il a pris la poudre d’escampette.
Hôpitaux, cheminots, facteurs, étudiants, nous sommes tous attaqués. Tous ensemble, il nous faut riposter.