samedi 7 avril 2018

Macron, l’hôpital, la santé, il évite les manifestants… mais pas le personnel !


Abondance d’effectifs… mais de police


Le contact... mais pas trop
En tournée de promotion, prétextant la « Semaine de l’autisme », Macron était jeudi 5 avril au CHU de Rouen en compagnie de Buzyn la ministre de la Santé. Plusieurs centaines de manifestants lui avaient préparé un comité d’accueil. Parmi eux bien sûr du personnel de l’hôpital et une grosse délégation de l’hôpital psychiatrique du Rouvray en grève depuis plus de 15 jours. Il y avait aussi des étudiants mobilisés contre la sélection et des délégations d’entreprises environnantes.
Mais le ministère de l’Intérieur avait bien fait les choses et n’avait pas lésiné sur les moyens. En effet un imposant dispositif policier avait été déployé pour bloquer tout accès des manifestants à proximité du bâtiment où Macron devait se rendre.
Le personnel en tout cas était révolté par le nombre de CRS mobilisés pour un discours présidentiel, alors qu’eux-mêmes sont à l’année en sous-effectif constant.
S’il a pu éviter les manifestants, Macron n’a pu échapper au personnel du service visité dont des membres ont tout de même réussi à lui dire tout le mal qu’elles pensaient de sa politique.

Macron a pu éviter les manifestants, mais pas le personnel


Macron se moque de l’hôpital

En visite au CHU de Rouen, Macron a osé dire aux employées de l’hôpital qui protestaient contre sa politique de restrictions budgétaires que les budgets étaient en augmentation.
Mais quand elles lui ont dit de venir voir dans les services comment cela se passait concrètement, il a pris la poudre d’escampette.
Hôpitaux, cheminots, facteurs, étudiants, nous sommes tous attaqués. Tous ensemble, il nous faut riposter.

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