Abondance d’effectifs… mais de police
En tournée de promotion,
prétextant la « Semaine de l’autisme », Macron était jeudi 5 avril au
CHU de Rouen en compagnie de Buzyn la ministre de la Santé. Plusieurs centaines
de manifestants lui avaient préparé un comité d’accueil. Parmi eux bien sûr du
personnel de l’hôpital et une grosse délégation de l’hôpital psychiatrique du
Rouvray en grève depuis plus de 15 jours. Il y avait aussi des étudiants
mobilisés contre la sélection et des délégations d’entreprises environnantes.
Mais le
ministère de l’Intérieur avait bien fait les choses et n’avait pas lésiné sur
les moyens. En effet un imposant dispositif policier avait été déployé pour
bloquer tout accès des manifestants à proximité du bâtiment où Macron devait se
rendre.
Le
personnel en tout cas était révolté par le nombre de CRS mobilisés pour un
discours présidentiel, alors qu’eux-mêmes sont à l’année en sous-effectif
constant.
S’il a pu
éviter les manifestants, Macron n’a pu échapper au personnel du service visité
dont des membres ont tout de même réussi à lui dire tout le mal qu’elles
pensaient de sa politique.
Macron a pu éviter les manifestants, mais pas le personnel
Macron se moque de l’hôpital
En
visite au CHU de Rouen, Macron a osé dire aux employées de l’hôpital qui
protestaient contre sa politique de restrictions budgétaires que les budgets
étaient en augmentation.
Mais quand elles lui ont dit de venir voir dans les
services comment cela se passait concrètement, il a pris la poudre
d’escampette.
Hôpitaux, cheminots, facteurs, étudiants, nous
sommes tous attaqués. Tous ensemble, il nous faut riposter.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire