samedi 24 mars 2018

Nathalie ARTHAUD interrogé par CNEWS lors de la manifestation des cheminots à Paris

LVMH Bernard Arnaud l’intox : on n’est jamais si bien servi que par soi-même


Pour nous, c’est sûr, l’intox « ne prend pas »

 La Une d’hier du journal Le Parisien, propriété de LVMH-Bernard Arnaud


Petit rappel

Sauf quelques titres bien sûr...

Sarkhozy Kadhafi, un petit monde pas joli joli


Après la Rolex, le bracelet électronique ?


Celui qui disait le 25 octobre 2005 à Argenteuil : « On va vous débarrasser de la racaille »

L'ex-président a donc été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire après 48 h de garde à vue dans l'affaire du financement libyen de sa campagne de 2007. Venu au 20 heures de TF1 avant-hier, pour jouer les chevaliers blancs, il est apparu faussement pathétique. «Je suis accusé par le clan de crapules criminelles qui entouraient un dictateur sanguinaire», a-t-il répété. Certes. Mais qui a reçu le dictateur sanguinaire à l'Élysée ? Qui lui a vendu des armes et des équipements pendant des années ? Sarkozy, Guéant, Hortefeux pour le compte des capitalistes français.
Quand les bouches s'ouvrent, on découvre que les dirigeants de l'impérialisme sont proches de ces « crapules » qu'ils fréquentent et soutiennent.

Argenteuil conseil municipal du 27 mars 2018


Révélateur ?

 
                                                                            Le Parisien-95

Nous aurons l’occasion de revenir sur le prochain conseil municipal qui aura lieu mardi 27 mars. A cette occasion, deux motions seront soumises au vote du conseil.
         L’une demandera le soutien au projet « Bus entre Seine », un projet initié par la région Ile de France, et qui devrait faciliter les transports au niveau du quadrilatère « gare d’Argenteuil – pont de Bezons – gare de Sartrouville – gare de Cormeilles-en-Parisis ».
         La seconde présentée par Frédéric Lefebvre-Naré, conseiller municipal d’ « opposition », sur « le droit des femmes » selon l’intitulé de l’ordre du jour affiché.
         Si l’on en juge à la lecture de celui-ci, la première de ces motions sera discutée en premier, et la seconde tout à la fin du conseil. A 23 heures lorsqu’il n’y a plus personne ?
         Il n’y a pourtant pas d’urgence pour la première, non pas que l’amélioration des transports en commun ne soit pas une urgence, mais simplement parce que ce projet « Bus entre Seine » est programmé à l’horizon 2025 !
         En revanche, la question du combat pour le droit des femmes est une question urgente qui, de surcroît, ne nécessite pas la mobilisation de moyens financiers, mais exige surtout une volonté politique.
         En reléguant en fin de conseil l’approche de cette question, si cela se confirmait, la municipalité donnerait un bien mauvais signal.

vendredi 23 mars 2018

Manifestations, grèves, « nous sommes tous des travailleurs, nous sommes tous des cheminots ». Interview de Nathalie Arthaud en direct hier de la manifestation des cheminots à Paris sur BFM-TV

Parcoursup, handicap, inégalités et galères, ou comment pallier par encore plus de sélection les moyens manquants


A orienter vers la poubelle

 « Sans parler de la lettre de motivation, pour remplir ce qui était nécessaire sur la plateforme internet Parcoursup pour mon mon fils, cela a été un véritable parcours du combattant. J’ai dû remplir les notes et les appréciations de première, puis celles de Terminale, et cela pour chacun des trimestres… »

Jussieu

Élèves handicapés : le gouvernement organise la régression

La mise en place du nouveau dispositif d’inscription à l’université, Parcoursup, risque d’entraîner une régression pour les 5 000 élèves handicapés qui, chaque année, veulent poursuivre leurs études après le bac.
Avec le précédent dispositif Admission post-bac, dans de nombreuses académies des commissions médicales passaient en revue les souhaits d’affectation et d’orientation des élèves handicapés. Ils bénéficiaient ainsi d’un traitement personnalisé qui leur garantissait des places.
Ce n’est plus le cas avec Parcoursup. Du coup, les dossiers des élèves qui ont eu, du fait de leur handicap, une scolarité plus chaotique, seront soumis aux mêmes algorithmes que les autres bacheliers et risquent d’être automatiquement écartés, du fait de leurs absences trop nombreuses ! Face à la colère des parents, le ministère de l’Éducation nationale a prétendu que les élèves pouvaient toujours faire figurer dans les rubriques « Projet de formation motivé » ou « Éléments liés à ma scolarité » tous les éléments qui leur paraissent utiles, ou apporter des éléments d’information sur leur handicap. Mais il y a fort à parier que les universités, débordées par l’afflux de dossiers, ne prendront pas en compte ces rubriques.
Le risque d’une discrimination existe d’autant plus que de nombreuses universités ne sont pas encore aux normes. Et la note adressée par le directeur de l’académie de Paris aux élèves handicapés est à ce titre éloquente puisque, selon lui, « il appartient à l’élève et à sa famille d’apprécier la pertinence de ses candidatures au regard de l’accessibilité [...] et de prévoir, le cas échéant, les aménagements matériels et/ou pédagogiques nécessaires ».
Ainsi, on entérine le fait que des élèves ne pourront pas faire les études de leur choix à cause de leur handicap. Ce dispositif non seulement accroît la discrimination sociale mais ferme aussi des portes aux handicapés. C’est une raison de plus de s’y opposer.

                                                       Aline URBAIN (Lutte ouvrière n°2590)

Nanterre


Parcoursup : encore plus de sélection, pour l’entrée à l’université

Les lycéens de terminale devaient remplir leurs vœux pour l’enseignement supérieur avant mardi 13 mars sur la plateforme Internet Parcoursup, qui remplace l’ancien système APB (admissions post-bac).
Le nouveau système n’a rien pour rassurer les lycéens, qui n’ont aucune garantie de poursuivre leurs études dans une des filières de leur choix. Chaque université a mis en place des critères différents afin de sélectionner les candidats. Cela va du type de baccalauréat aux notes dans certaines matières, voire à l’expérience professionnelle. La nécessité de rédiger une lettre de motivation, parfois un CV, est un obstacle supplémentaire.
Cela fait les affaires de sociétés de conseil en orientation, qui proposent des forfaits coûtant jusqu’à 900 euros. Cela ne peut que renforcer les inégalités, alors que les conseillers d’orientation de l’Éducation nationale, eux, sont chargés chacun de 1 500 élèves en moyenne.
Parcoursup ne fait que renforcer le système de sélection des étudiants par les universités, parce que le gouvernement ne veut pas augmenter suffisamment le nombre de places dans l’enseignement supérieur, de façon à accueillir tous les candidats. En 2017, il y a eu 40 000 étudiants supplémentaires, et ce nombre devrait encore augmenter en 2018. Ce ne sont pas les 22 000 places supplémentaires promises qui permettront de les accueillir décemment !
La difficulté de l’accès des jeunes des milieux populaires aux études supérieures n’a rien de nouveau. Ils sont nombreux à devoir travailler pour subvenir à leurs besoins, et payer un loyer, vu l’insuffisance des bourses. Le système universitaire est fait pour favoriser les élèves des milieux aisés. Parcoursup ne fera que renforcer encore un peu les inégalités dans l’accès aux études supérieures.
                                                        H. C. (Lutte ouvrière n°2589)

Mai 68, mouvement du 22 mars. Un anniversaire ?


Pas seulement, surtout des leçons à tirer !



Le 22 mars 1968, il y a 50ans, démarrait la mobilisation des étudiants de l'université de Nanterre qui allait déboucher deux mois plus tard sur la grève générale. Cela ne doit pas être un simple anniversaire. La grève ouvrière de mai et juin 1968 a démarré sans le soutien des centrales syndicales, au lendemain d'une journée de grève réussie, le 13 mai, contre les violences policières. Parce que dix millions de travailleurs se sont mis en grève, se sont politisés et ont découvert leur force collective, le climat social et le rapport de force avec le patronat a changé pour toute une période.
Mais parce que les partis de gauche et les directions des centrales syndicales ont mis tout leur poids pour arrêter la grève et s'engouffrer sur le terrain des élections, les possibilités ouvertes par la grève de mai 68 ont été dévoyées. Il faut en tirer les leçons pour aujourd'hui et pour demain.

Argenteuil, pelouses synthétiques, il n’y a pas que la cigarette qui est cancérigène


En tout cas merci à ceux qui ont levé le lièvre

 
Bientôt rénovée sans billes de caoutchouc
Des salariés de la Ville d’Argenteuil qui ont été relayés par des militants syndicaux ont alerté les édiles sur le danger des billes noires en caoutchouc utilisées sur des stades de football en pelouse synthétique. Ces billes sont le résultat d’une reconversion de pneus usagés. Un sujet de l’émission Envoyé spécial a porté sur la question il y a quelques semaines.
         Ces agents territoriaux peuvent dorénavant apprendre avec satisfaction que, selon Le Parisien 95, la municipalité fait un premier pas en direction du "principe de précaution". Même si elle ne veut pas bouger pour l’instant à propos des autres stades et mini-stades concernés, elle vient au moins de décider que la rénovation prévue du stade Mimoun de l’ « île Héloïse » exclura l’utilisation de telles billes.
         Un premier pas qui doit être suivi par les suivants.
        En tout cas, si des travailleurs n’avaient pas commencé à s’occuper de cette affaire, ce premier pas n’aurait pas été franchi.