vendredi 20 octobre 2017

Révolution russe d'Octobre 1917, 100ème anniversaire, grand meeting ce soir à la Mutualité avec Nathalie ARTHAUD


Ce soir vendredi 20 octobre
Meeting
1917-2017, la Révolution russe
à 20h30
Pour changer le monde, les travailleurs au pouvoir
Meeting avec Nathalie Arthaud, avec la participation d'Arlette Laguiller
Palais de la Mutualité
24, rue Saint-Victor – Paris 5e
Métro : Maubert-Mutualité
Entrée libre
Le meeting sera retransmis sur https://www.lutte-ouvriere.org/direct





Pour aller à notre grand meeting sur le 100ème anniversaire de la Révolution d’octobre, un départ collectif en transport en commun est organisé. On se retrouvera ce soir à 18 heures 45 au Café des 2 gares, gare d’Argenteuil, immédiatement à la sortie Orgemont.

Nathalie Arthaud invitée des 4 Vérités sur France 2 hier

Argenteuil, centre technique municipal totalement à l'arrêt hier


Quel projet municipal pour le CTM ?





L’ensemble des ouvriers du Centre Technique Municipal de la Ville étaient en grève hier.
         Ils constatent que 22 postes ne sont toujours pas pourvus dans leur service, soit pratiquement la moitié des effectifs censés y travailler. Ils sont inquiets pour l’avenir et craignent une « restructuration » à leurs dépens. Ils constatent qu’au lieu de compléter ces effectifs, leur hiérarchie fait appel de plus en plus à des entreprises privées pour effectuer les travaux dans les services municipaux. Ils manquent de véhicules. Ils travaillent dans des locaux qui semblent n’avoir pas été rénovés depuis le début du XXème siècle. Ils en ont assez d'être traités d'"ingérables". Bref, ils sont en colère.
         Ils l’ont montré ce matin en mettant les services techniques communaux totalement à l’arrêt.
         Ils le montreront aujourd’hui, dès 8 heures 30, en étant nombreux devant les portes de l’hôtel de ville, avec leurs banderoles, avant la rencontre avec le maire d’Argenteuil. Celui-ci doit répondre à leurs questions et à leurs exigences ! Pour ces dernières, par l’affirmative, bien évidemment !




Argenteuil : Charlemagne, un "héros" municipal


Et tout cela, dans la plus grande discrétion

Hier au soir, une opération de racolage avait lieu à Argenteuil pour promouvoir l’officine « scolaire » dite « Charlemagne ».
          A cette occasion, un élément certes marginal nous a frappé.
         Nous ne savons toujours pas à combien s’élève la participation de la municipalité à cette entreprise, mais nous savons qu’elle a consacré à cette soirée de promotion du Charlemagne en question au moins trois banderoles fabriquées et installées par les services municipaux.
         Pour le Salon du Livre qui rassemble plus de 2500 personnes, la municipalité n’avait, en revanche, mis à disposition que deux modestes calicots.
         Cela est bien révélateur.
         Deux banderoles pour la culture et l’éducation, trois pour l’obscurantisme digne des siècles obscurs de Charlemagne. Le cœur de la municipalité balance incontestablement d’un côté.

Un embrigadement nationaliste


Birmanie : aux dépens des Rohingyas, un « crime contre l’humanité »


Un massacre qui s’amplifie



En Birmanie, les Rohingyas, une minorité musulmane, sont toujours massacrés par l’armée birmane. Au total plus de 582 000, soit la moitié d’entre eux, ont dû se réfugier au Bangladesh, et cela ne cesse de croitre.
         Les organisations de défense des droits de l’Homme parlent d’un «crime contre l’humanité», signalant des centaines de villages incendiés et faisant état de témoignages de tueries et de viols organisés.
         En revanche, le silence des grandes puissances envers la junte militaire qui gouverne la Birmanie est assourdissant. Il faut dire que le sous-sol birman est riche en pétrole et gaz que les trusts comme Total exploitent et comptent continuer de siphonner : alors pas question pour eux de déranger les assassins qui garantissent l’ordre.

jeudi 19 octobre 2017

Ordonnance, politique gouvernementale, l'action continue


Contre les ordonnances Macron, à Paris, à 14h00, Montparnasse



Le gouvernement voudrait nous persuader que la page des ordonnances est tournée et qu’il faut passer à autre chose. Eh bien non, la lutte contre la destruction du Code du travail et contre toute la politique de Macron-Philippe n’est pas finie ! Les travailleurs du public et du privé qui ont fait grève et manifesté le 10 octobre l’ont montré. La CGT appelle à une nouvelle journée d’action aujourd’hui contre ces ordonnances qui démolissent le code du travail.

         Lutte ouvrière appelle à participer à ces manifestations. A Paris, la manifestation partira de Montparnasse en direction de Denfert Rochereau, en passant par Port-Royal. Le cortège de Lutte ouvrière se retrouvera à 14h00 au métro Vavin.

Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière à paraître aujourd’hui

Macron, président des riches : content de lui

Les téléspectateurs de TF1, dimanche soir 15 octobre, n’ont pas appris grand-chose qu’ils n’aient déjà su des projets de Macron. Seuls les enfants – merci pour les parents ! – ont sans doute retenu qu’ils pouvaient désormais dire des gros mots en les attribuant au registre familier, et qu’ils peuvent se faire traiter de fainéants par leurs professeurs sans y voir autre chose qu’une marque d’intérêt.



Plus âgés, ils auront pu observer quelques jolis spécimens de la langue de bois : les coupes budgétaires pour les collectivités locales deviennent une « ambition pour les quartiers », la baisse des APL une « mesure d’urgence », les ordonnances la « libération du travail », inverser les normes « donner de la souplesse aux entreprises ».
Le meilleur de tout, ciselé pour une anthologie, est le terme de « premiers de cordée » pour désigner les milliardaires « qui réussissent parce qu’ils ont des talents »… et des ouvriers qui se lèvent tôt, comme disait Coluche. Ces premiers de cordée, « qui tirent les autres, […] si on commence à leur jeter des cailloux, c’est toute la cordée qui dégringole », a développé Macron, affirmant ainsi encore son soutien aux riches bourgeois. Il semble ignorer qu’en montagne les premiers de cordée, les vrais, sont là pour sécuriser leurs camarades et n’ont pas pour objectif de gagner plus en envoyant au ravin un maximum d’entre eux.
L’exercice de communication, soigneusement préparé d’un côté comme de l’autre du bureau élyséen, a été jugé non convaincant par plus de 57 % des sondés par Le Parisien. Et pourtant si, il ne pouvait que convaincre… que Macron est bien le président des riches et le revendique, même si pour lui seules les « passions tristes » et la « jalousie française » osent le lui reprocher. Rien ne viendra ternir cette image, à commencer par les mensonges flagrants sur le « taux de chômage en train de progressivement baisser », le prétendu gain de pouvoir d’achat par les salariés et 80 % des retraités malgré la hausse de la CSG, ou l’opportunité de supprimer l’impôt sur la fortune, pas plus que les perspectives de nouvelles attaques contre les chômeurs, traités avec un incommensurable mépris de « multirécidivistes du refus ».
Macron continuera à mener la guerre de classe au service de la bourgeoisie, nous promet-il, « avec le même rythme et la même détermination ». Jusqu’à ce que lui et sa grande cordée de ministres et de patrons trébuchent sur une mobilisation ouvrière.

                                         Viviane LAFONT (Lutte ouvrière n°2568)

Argenteuil services publics utiles à la population à la dérive


Scandaleux

Vous arrivez à la poste principale avenue Utrillo. Vous avez pris un jour de congé pour y effectuer une démarche. Il est 9 heures, la poste va ouvrir.
         Mais elle ne va pas ouvrir. Pour des raisons que l’on ne nous dit pas, elle n’ouvrira que l'après-midi, de 14 heures à 17 heures 45.
         Cette poste, avec la fermeture de celle du Val Nord, dessert pourtant 25 000 habitants.
         Dessert, non, devrait desservir. La preuve.
 

Comme avant la « fée électricité »

Il faut encore nuit noir sur la Ville par cette nuit de dernier quartier de lune. Vous allez vers la gare pour y emprunter l’entrée d’Orgemont. On n’y voit goutte, et la SNCF ne distribue pas de lampe de poche.
         Même situation au rond-point Dassault, à côté de la sous-préfecture. Il fait nuit noire dans ce carrefour multiple très dangereux.
         La municipalité, là, est responsable de ce service utile à la population. Que fait-elle ? Elle dort encore ?

Argenteuil Ecole Danielle Casanova : embauche pérenne des travailleurs en « emploi aidé »


La seule voie à suivre

 

L’association qui gère l’école des malentendants Danielle Casanova vient de décider l’embauche pure et simple des cinq salariés jusqu’alors en « contrat emploi-aidé » qui permettent un certain nombre d’activités éducatives.  Ces travailleurs risquaient le départ et le chômage dans le cadre de la politique gouvernementale (voir l’article de notre hebdomadaire ci-dessous).
         C’est une très bonne chose qui n’est finalement que très normale. Tous les travailleurs embauchés, partout, devraient l’être sous un seul contrat, l’embauche définitive pour ceux qui le souhaitent.
         Bien évidemment, ce que cette association de parents d’élèves sourds peut faire, bien d’autres associations n’ont pas les moyens ni de l’envisager ni de le faire.
         La seule politique qui s’impose en la matière, c’est d’abord le maintien en poste de tous les travailleurs en « contrats aidés », et leur transformation en emploi pérenne, avec les fonds de l’Etat, des postes de tous qui le souhaitent.

 

Emplois aidés : 150 000 licenciés

Dans de nombreux endroits, des responsables d’associations, des élus, des enseignants manifestent contre la suppression des emplois aidés. Des maires de communes populaires, réunis le 16 octobre à Grigny dans l’Essonne, ont dénoncé aussi la baisse des subventions de la politique de la ville.
Ces salariés occupent des emplois utiles. Ils ont souvent permis aux collectivités locales de pallier les suppressions de postes entraînées par les restrictions budgétaires imposées par tous les gouvernements depuis des années. Dans les écoles, ils notent les absents, surveillent, discutent avec les élèves, assurent des tâches administratives. Dans les communes, ils nettoient les rues, entretiennent les espaces verts. Ils sont les piliers de nombreuses associations de quartier, dont certaines envisagent ainsi purement et simplement de mettre la clé sous la porte si le gouvernement ne revient pas sur cette décision. Alors ces salariés, soutenus par les élus des banlieues populaires, s’organisent et manifestent.
Ainsi cinq cents élus, principalement des maires de petites communes, ont manifesté samedi 14 octobre à Avesnes-sur-Helpe, dans le Nord, pour exiger que l’on revienne sur la suppression des contrats aidés.
À Saint-Denis, toutes les associations ont fermé mercredi 4 octobre et plus de 150 personnes ont manifesté. Lors de ce rassemblement, le responsable de l’Asafi (Association solidarité amitié Français-immigrés) qui fait de l’aide aux devoirs et de l’alphabétisation a constaté : « On nous supprime les contrats aidés et en parallèle on nous demande d’accueillir des réfugiés au titre des contrats d’insertion républicaine. » Cette association risque de réduire ses activités de moitié. Une autre association, Les femmes du Franc-Moisin, œuvre pour l’insertion des femmes de cette cité de Saint-Denis, en les aidant à passer le permis, en donnant des cours de théâtre, en permettant à de nombreuses femmes immigrées de sortir de leur isolement. Cette association risque aujourd’hui de fermer.
Le gouvernement a le culot de dire que ces emplois aidés coûtent cher à la collectivité et ne permettent pas un véritable retour à l’emploi. Mais en attendant, il renvoie purement et simplement 150 000 personnes au chômage. Il faudrait au contraire pérenniser ces emplois, avec un vrai salaire permettant de vivre.

                                    Aline URBAIN (Lutte ouvrière n°2588)